Départ matinal prévu à 7h30 mais un
peu de retard... et route vers Porto Novo où nous patientons pour
poser les sacs chez Bona, prendre un aluguer qui nous conduira dans
la montagne vers Ribeira das Patas. Nous démarrons la rando à 11h
vers le canyon. Bona nous montre au loin dans les crêtes, le V du
col que nous devons traverser. Il nous parait bien loin...
Descente dans le canyon pour le
franchir car il n'y a pas de pont. Il y a une vingtaine d'année
suite à des pluies dilluviennes exceptionnelles, celui-ci s'est
rempli jusqu'au plateau. De nombreuses personnes y périrent.
Nous remontons donc de l'autre côté
et passons sur une partie étroite entre 2 méandres sur le point de
fusionner.
Chemin piéton vers un village perdu au
pied de la montagne, rencontre de quelques personnes qui cultivant un
lopin, qui rentrant une chèvre, qui tressant des paniers de
"bambous".
Et nous entamons la grimpette sur ce
chemin empierré, en lacets. Magnifique.
Nous arrivons au col que nous
franchissons sans trainer, risque de chute de pierres et débouchons
sur la vallée d'Alto Mira. Terrasses de toutes beautés toujours
cultivées comme partout sur l'île. Descente vers le village d'Alto
Mira. Paysages grandioses de toute beauté.
Le déjeuner est prévu chez Nelson, un
ami de Bona, à Ribeira das Patas. Nous devons y manger du poisson
mais Bona, après l'un de ses nombreux coups de fil, nous apprend que
nous aurons du... cabri dans l'assiette. On n'ose pas y croire ! Yves
se remet à changer de plus belle bien sûr jusqu'à l'arrivée à
Alto Mira. Nelson nous y attend dans un 4x4 confortable pour nous
ramener chez lui à Ribeira das Patas. Il tient avec son épouse
Suzette un resto et des chambres d'hôtes très confortables (20 €
la chambre double en demie-pension).
Très bon déjeuner d'une crème de
poisson et riz, puis cabri avec de bons petits légumes.
Papaye fraîchement cueillies au jardin
en dessert et on repart avec des citrons verts ! Une excellente
adresse.
Sur la route, à Lagedos, Nelson nous
dépose un peu avant le village pour le rejoindre par une levada. On
fait un stop comme convenu chez la tante de Bona pour se ravitailler
en grogue et mélasse, du fait maison ! Mais malheureusement, on ne
traîne pas car le temps passe et c'est bientôt l'heure du ferry, 18
h.
A bord, on fait la connaissance de
Joëlle, une bretonne de Concarneau, qui travaille pour la compagnie
en tant que chez de bar, depuis 2 ans. Elle est passée là plusieurs
fois en voilier, a eu un vrai coup de coeur pour le pays et s'y est
installée. Elle vit à bord du ferry ou sur l'île de Sao Nicolau
dont elle nous fait l'éloge pendant la traversée. Ça donne bien
envie d'y aller mais il n'existe aucune liaison actuellement et le
mouillage n'est pas très sûr. On verra peut-être lors de notre
prochain passage...
Retour à la civilisation à Mindelo,
mais on ne traîne pas trop en ville, on est en fait bien fatigués
par nos trois journées de rando et les gambettes souffrent un peu
tout de même !
Après un apéro à bord de Marie
Galante, histoire de tester notre grogue mélasse, et bannette de
bonne heure !
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