dimanche 5 janvier 2014

Jeudi 2 janvier

Départ matinal prévu à 7h30 mais un peu de retard... et route vers Porto Novo où nous patientons pour poser les sacs chez Bona, prendre un aluguer qui nous conduira dans la montagne vers Ribeira das Patas. Nous démarrons la rando à 11h vers le canyon. Bona nous montre au loin dans les crêtes, le V du col que nous devons traverser. Il nous parait bien loin...
Descente dans le canyon pour le franchir car il n'y a pas de pont. Il y a une vingtaine d'année suite à des pluies dilluviennes exceptionnelles, celui-ci s'est rempli jusqu'au plateau. De nombreuses personnes y périrent.
Nous remontons donc de l'autre côté et passons sur une partie étroite entre 2 méandres sur le point de fusionner.
Chemin piéton vers un village perdu au pied de la montagne, rencontre de quelques personnes qui cultivant un lopin, qui rentrant une chèvre, qui tressant des paniers de "bambous".
Et nous entamons la grimpette sur ce chemin empierré, en lacets. Magnifique.
Nous arrivons au col que nous franchissons sans trainer, risque de chute de pierres et débouchons sur la vallée d'Alto Mira. Terrasses de toutes beautés toujours cultivées comme partout sur l'île. Descente vers le village d'Alto Mira. Paysages grandioses de toute beauté.
Le déjeuner est prévu chez Nelson, un ami de Bona, à Ribeira das Patas. Nous devons y manger du poisson mais Bona, après l'un de ses nombreux coups de fil, nous apprend que nous aurons du... cabri dans l'assiette. On n'ose pas y croire ! Yves se remet à changer de plus belle bien sûr jusqu'à l'arrivée à Alto Mira. Nelson nous y attend dans un 4x4 confortable pour nous ramener chez lui à Ribeira das Patas. Il tient avec son épouse Suzette un resto et des chambres d'hôtes très confortables (20 € la chambre double en demie-pension).




Très bon déjeuner d'une crème de poisson et riz, puis cabri avec de bons petits légumes.
Papaye fraîchement cueillies au jardin en dessert et on repart avec des citrons verts ! Une excellente adresse.
Sur la route, à Lagedos, Nelson nous dépose un peu avant le village pour le rejoindre par une levada. On fait un stop comme convenu chez la tante de Bona pour se ravitailler en grogue et mélasse, du fait maison ! Mais malheureusement, on ne traîne pas car le temps passe et c'est bientôt l'heure du ferry, 18 h.
A bord, on fait la connaissance de Joëlle, une bretonne de Concarneau, qui travaille pour la compagnie en tant que chez de bar, depuis 2 ans. Elle est passée là plusieurs fois en voilier, a eu un vrai coup de coeur pour le pays et s'y est installée. Elle vit à bord du ferry ou sur l'île de Sao Nicolau dont elle nous fait l'éloge pendant la traversée. Ça donne bien envie d'y aller mais il n'existe aucune liaison actuellement et le mouillage n'est pas très sûr. On verra peut-être lors de notre prochain passage...








Retour à la civilisation à Mindelo, mais on ne traîne pas trop en ville, on est en fait bien fatigués par nos trois journées de rando et les gambettes souffrent un peu tout de même !
Après un apéro à bord de Marie Galante, histoire de tester notre grogue mélasse, et bannette de bonne heure !

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