lundi 7 décembre 2015

Le 18 novembre

 La balade sur Marie Galante, suite et fin !
On se perdra dans l'est de l'île à la recherche d'une grotte et d'une indigoterie et le temps passe vite.
Marie-Galante est aussi connue pour ses multiples vestiges de moulins à vents. 

 













La carte touristique est approximative mais notre opiniâtreté est récompensée par la visite du moulin Bézard qui a été réhabilité et donne une idée assez précise de ce type de bâtiments.


 Le nord de l'île sera traversé assez rapidement car la nuit tombe vite aux Antilles, surtout à la période de l'hivernage comme on dit ici. Découverte quand même de l'arbre raisinier qui produit le raisin pays. Une habitante nous indique également des surelles. Quelques arrêts rapides pour contempler de hautes falaises à Grand Gouffre et retour à Saint-Louis.

Le lendemain, Jean-Alain met les mains dans le moteur pour changer le coude du circuit de refroidissement obstrué par les dépôts de sel et calamine ainsi que la turbine.

Nous quittons ensuite le mouillage pour jeter l'ancre dans l'anse Canot. Eaux turquoises, plage de rêve. Tranquillité assurée jusqu'à l'arrivée de 3 catas de touristes. 2 heures plus tard, ils repartiront et nous irons plonger dans l'espoir de ramener des langoustes. elles sont bien là mais trop petites. Ce sera pour un autre jour.

Le 18 novembre, suite !

L'habitation Murat, la mare au punch, Capesterre et Bielle !
Visite de l'habitation Murat, ancien domaine de culture et production de canne à sucre étape sur la route de l'esclavage sur Marie-Galante. 

Belle demeure bourgeoise style ''en emporte le vent'' et vestiges de bâtiments ayant abrité les esclaves. 





 


Petit musée à l'intérieur avec notamment l'évocation d'une ancienne tradition locale : le baptême de poupées destinées aux petites filles qui les gardaient ensuite toute leur vie. La cérémonie était administrée par un curé qui bénissait les poupées. Vivent la religion et son conditionnement !



Puis, passage à la mare au punch. La légende dit que les ouvriers, esclaves nouvellement affranchis, d'une propriété voisine La Pirogue y auraient déversé toute la réserve de rhum dans la mare lors d'une révolte consécutive à une tentative de forces locales conservatrices de rétablir l'esclavage. Cette histoire est encore inscrite dans les esprits car la répression fut féroce. Suite à un procès douteux où on poursuivit certains meneurs de faux chefs d'inculpations, on recourut à leur fusillade.

Baignade près de Capesterre à Petite Anse, préservée des sargasses. A la réflexion, les provisions en rhum comportaient quelques lacunes. Logique donc de passer par la rhumerie Bielle. Visite et modestes achats. Très sages, nous ignorerons la troisième rhumerie !