Du samedi 21 et lundi 23 février

Grosse flemme à Deshaies

Finalement, nous ne nous sentons pas très inspirés pour une longue nav... une mauvaise digestion ?

Les boudins blancs ?... Un coup de mou... Il faut reconnaître qu'on n'a pas vraiment la frite pour décoller ! Plus l'habitude de bouffer des milles ? Du vent et de la mer sont prévus au programme en plus... Oh ! La la la... Notre cas est sérieux ! On devient bien timorés.. Mais on trouve plus sage de ne pas se forcer et on reste tranquillement à buller sur place. Demain est un autre jour...

Pêche à l'épervier

Sauf que le lendemain, c'est guère mieux ! On a repris un peu du poil de la bête mais... on attend des jours meilleurs question météo.

Alors, on va se balader dans le coin, notamment vers le resto Hemingway, le quartier résidentiel et ses belles maisons... On prend note de quelques petites idées de construction au passage, ça peut toujours servir ! On pousse (sous la pluie battante !) jusqu'au jardin botanique (et l'ancienne maison de Coluche) mais le prix de l'entrée à 15,50 €/pers nous dissuade. Nous ne sommes pas des passionnés des plantes et des perroquets...

 

Retour sur Manu Atea et l'après-midi petite marche (sous le soleil cette fois !) jusqu'à Grande Anse à 1,6 km de là. Belle plage mais bondée en ce dimanche de vacances. De magnifiques séries de rouleaux font le bonheur et les cris des nageurs !

 

Apéro au bar de l'Amer (attention, la Carib est à 6 €, le coca à 4,50, rien que ça...). On opte pour un ti-punch à 3,50 €, voilà comment on contraint la population à l'alcoolisme !!

Aujourd'hui, lundi... on est censés prendre le départ. Sauf que les prévisions météo de notre trajet retour programmé ne sont pas favorables du tout. Du vent à plus de 30 nds et des vagues de 6 m !

Alors, non merci... On préfère ne pas rester coincés là-haut ou être obligés de descendre contre vents et marées, si on peut dire !

Décision est prise d'annuler ce périple, d'autant qu'on a une nouvelle info concernant un terrain et/ou maison à vendre aux Saintes... La question mérite d'être approfondie ! Suspense, suspense...

Demain, c'est décidé, on prend la mer pour les Saintes et dans la foulée on va caréner à la marina de Bas du Fort si toutefois une place se libère comme demandé.

Par ailleurs, c'est bon, une bouée nous est désormais réservée pour nos trois mois de séjour en métropole. Ouf...

Vendredi 20 février

La réserve Cousteau

Nous retrouvons nos amis de Black Niboune qui sont arrivés dans la nuit et partons ensemble plonger dans la piscine de l'îlet Pigeon... et on n'est pas les seuls loin de là !

Les plaisanciers et clubs de plongée sont au rendez-vous... Mais ça vaut la balade !

Une multitude de poissons dans cette réserve naturelle... Et de toutes tailles, des poissons-perroquets, des demoiselles en grand nombre, poissons-coffres etc...

Sans oublier, le maître des lieux, le Commandant Cousteau coiffé de son éternel et célèbre bonnet... rouge (à l'origine tout au moins !)

Voyez-vous mêmes sur la vidéo !

Après l'effort, le réconfort ! Nous nous retrouvons à bord de Black Niboune avec Delphine et Luc, leurs amis, pour un bon déjeuner où nous partageons entre autres les fameux boudins de poissons achetés à Rivière Sens !

Et, pour Black Niboune, c'est départ pour Saint Martin !

Pour nous, direction Deshaies dans l'objectif de s'y poser avant de monter dans le Nord...

Jeudi 19 février

Départ pour Malendure et l'îlet Pigeon

Avitaillement alimentaire et gas-oil à Rivière-Sens et Basse-Terre... Tout sauf l'eau ! Et pour cause, c'est un forfait de 15 € quelque soit la quantité prise, un litre ou 2000 litres ! Pratique...

On s'en passera donc dans l'immédiat.

L'îlet Pigeon

Après un bon faux-filet de la boucherie du village (qu'on vous recommande pour la 2è fois !), nous voilà au portant sous GV et génois (eh ! Oui... on n'a plus de spi !) sous un vent très irrégulier mais qui nous porte en 2 bonnes heures avec de belles pointes à 10 ou 11 nds pour 16 milles.

Le mouillage de Malendure

Difficile de se mettre sur coffre (les bouées jaunes pour les plaisanciers) à l'îlet Pigeon qui nous paraissent bien proches des cailloux... 

On préfère aller au mouillage de Malendure comme tout le monde.

Mercredi 18 février 2015

Vers Rivière-Sens : Petite nav pas très tranquille....

Départ à 9h (nos amis de Black Niboune naviguent déjà depuis 2h, eux!!!) de l'Anse Canot à Marie Galante. Évidemment le vent est en plein sur l'arrière, 18-25nds. Le bon point, le spi est de sortie, une fois n'est pas coutume, aux Antilles. Nous sommes entre 8 et 10nds mais les sargasses sont toujours là et parfois infranchissables.

 Cela nous vaut 2 ou 3 départs au lof, le bateau devenant incontrôlable, safrans traînant de la salade. La cuillère espérée vers Trois rivières et la pointe du Vieux Fort au sud de Basse-Terre, est bien là mais pas assez creuse, un empannage s'impose. Nickel, on n'a pas perdu la main, même par 23nds de vent. Mais, 5 minutes plus tard, le vent est alors assez instable en direction, un beau coquetier de 3 tours (ou soutien-gorge comme vous préférez) avec le hâle-à-bord de la chaussette et l'étai. Le génois était pourtant déroulé en partie mais pas assez. Empannage donc et plein vent arrière, on arrive à dérouler. 

Re-empannage et nous revoilà sur la route. Après une molle, le vent revient route directe vers la pointe du Vieux Fort. A midi, nous nous apprêtons à affaler quand … il s'affale tout seul mais évidemment passe à l'eau. Nous pensons alors à une rupture de drisse. Évidemment le spi a le temps de se mettre dans un safran et c'est avec quelques déchirures que nous le ramenons péniblement à bord dans un petit grain à 30nds (la loi des emm..ents maximum existant toujours). La chaussette étant restée à poste, ce n'est donc pas la drisse, nous l'affalons et remettons en route sous Génois et GV à 1 ris, le vent restant établi à 25-30nds. A l'analyse des morceaux de spi, c'est l'anneau de point de drisse qui s'est ouvert, rupture de la soudure...

Nous arrivons au mouillage de Rivière Sens à 13h15. Un premier mouillage, l'ancre ne croche pas, 25m de chaîne dans 7m d'eau. Au deuxième, un peu plus au sud, les 30m de chaîne toujours dans 7m tiennent. Les vents en rafales descendent de la montagne toute proche mais avec des orientations aléatoires.

Après une sieste nécessaire, une oreille attentive sur la tenue du mouillage, nous partons en stop pour Basse-Terre pour le dernier jour du carnaval, la mort de Vaval. Un peu décevant comme à Capesterre. Mais en voici quelques images... et vidéos !!!

Retour à pieds le long de la promenade du bord de mer, 2km seulement.

Mardi 17 février

C'est jour gras, sargasses et... Carnaval !

 

Après une matinée anti-poils tranquille à bord, tonte de la barbe (de JA bien sûr !), épilation des jambes (de MJ !!), nous partons en stop vers St Louis puis Grand Bourg avec pour objectif... le carnaval de Capesterre dans l'après-midi. 

 

 

Déjeuner dans un resto de grand Bourg où nous faisons la connaissance d'un couple de parisiens voyageurs en début de retraite anticipée et re-stop vers Capesterre.

Là nous constatons les dégâts causés par les Sargasses... Une invasion, véritable infection.

Une connaissance locale nous avait effectivement décrit le tableau au téléphone, nous racontant ses déboires. Il habite face au port et toutes ses cartes électroniques (télé, micro-ondes, ordi, ...) sont hs par le dégagement de sulfure d'hydrogène de ces algues ! Il est vrai que l'odeur est prégnante et le tableau peu rassurant... Dommage, un si joli endroit !

 

 

Y'a à manger dans les pinces comme dit Gégé !

Le début du carnaval étant annoncé vers 16 h, nous sommes à poste dans un petit troquet de la rue du défilé... que nous attendons environ 2h30 !!! Tout ça pour voir 8 groupes qui se suivent en l'espace de 40 minutes...

Retour de nuit en stop puis taxi vers l'anse Canot.