samedi 4 août 2012

Jeudi 26 juillet


 Avant los Azores
Aujourd'hui, c'est le grand jour, celui du départ vers les Açores... Eh ! Oui, nous direz-vous, enfin ! Ceci dit, ces petits contretemps météo auront ainsi permis à notre ami espagnol José-Luis de régler ses petits problèmes liés à sa nouvelle acquisition, une moto Triumph, la Bonneville, vous savez celle de Richard Gere dans « Officiales y Caballeros » ! Du coup, il a pu envisager une traversée avec nous et arrive dans l'après-midi en bus depuis Avilès. Le matin, nous en profitons pour faire l'avitaillement en produits frais au marché de la ville et en eau minérale grâce à notre petit nouveau « diable », achat qui s'avère bien utile ! Nous poursuivons par une petite balade de visite de la vieille ville l'après-midi en compagnie de notre nouveau co-équipier. A son entrée par la mer, Baïona est dominé par une jolie forteresse occupée désormais par les clients du célèbre Parador, mais le reste de la ville ne présente guère d'intérêt hormis ses quelques ruelles et arcades dans le vieux quartier et une ravissante église très sobre sur ses hauteurs. Mais Baïona est surtout connue pour héberger la Pinta, caravelle de Martin Pinzon, lieutenant de Christophe Colomb, rentrée la première de la fameuse expédition et qui annoncera un jour de 1493 la découverte d'un nouveau continent appelé à l'époque les « Indes Occientales », l'Amérique.

Un dernier verre au Yacht Club et vers 19h30 nous voilà partis pour de nouvelles aventures...

Mercredi 25 juillet


Baïona

Du moteur, du moteur, toujours du moteur... De la brume, de la brume...
Décidément, entre trop ou pas assez, où sont donc les plaisirs de la voile ?
On finit tout de même bon en mal en par arriver à Baïona vers 20h30. Et, sur les précieux conseils de notre Jacques Julien, nous faisons le choix de la Marina du Yacht Club Monte Real, lieu prestigieux fréquenté par de vrais voileux. Il semblerait que Baïona soit de longue date l'un des hauts-lieux de la régate pour l'Espagne et même le Portugal. Après avoir tourné en rond dans le port, un plaisancier nous fait gentiment signe de prendre une place libre près de la sienne et deux sympathiques ados tout souriants s'empressent de nous amarrer sur l'air du tube d'Amy Whinehouse diffusé par les hauts-parleurs de leur voilier. Accueil bien agréable, ma foi ! Mais nous ne traînons pas, le devoir nous appelle, et filons derechef au bar du Yacht Club si bien décrit par l'ami Jacques. Une déco très british au charme désuet mais sûr, de belles boiseries, fauteuils cossus en cuir...