vendredi 19 août 2011

Mercredi 17 et jeudi 18 août 2011


Journée sportive et culturelle
Après une journée tranquille occupée entre balade, bain et douche à la plage du port, et quelques achats en ville, tonte du crâne et barbe de JA (qui pousse des hauts cris pcq je tonds trop court !), la soirée se conclue par un karaoké amateur (très !) forcé sur la place en face de la Marina.
Le lendemain, stop pour se rendre au point de départ d'une rando menant vers les volcans de Capelinhos. Ça marche bien ! Un entrepreneur de Cedros nous prend en charge. Il parle un peu français et raconte qu'il emploie 9 Géorgiens, les Açoriens étant peu travailleurs contrairement aux Portugais, selon lui ! Marche de 2h30 pour arriver à la pointe en passant les cabeços da Fonte et Canto et le Caldeirão. Et, ainsi apparaît le Capelinhos surgi des flots au cours de l'hiver 1957/58.
Avant
Après
C'est le dernier volcan des Açores qui a recouvert de lave et de cendres le petit hameau de pêcheurs désormais situé à 1km de la mer. Seul le phare est resté debout bien que la partie inférieure de son bâtiment n'ait été aussi ensevelie. Après un pique nique baignade dans la piscine naturelle au pied du site, nous apprenons tout cela et bien plus à la Maison des Volcans, musée qui retrace son histoire et celle des différentes éruptions ayant dessiné le paysage Açorien. Expositions, videos, projection en 3D... Vraiment intéressant ! A la sortie, nous décidons d'arpenter le volcan. Bonne grimpette dans le sable de lave et les scories... Mais quelle récompense ! L'impression d'être hors du temps dans une atmosphère lunaire propice à la contemplation, voire à la méditation... Mais il faut songer à rentrer sur Horta et donc à faire du stop. Aucun problème ! On a à peine levé le pouce que la première voiture passant s'arrête. Un couple de portugais de la région de Lisbonne nous embarque dans leur voiture de location et nous promène même sur Varadouro, où les familles se retrouvent pour une baignade en piscine naturelle aménagée. Retour sur Manu Atea où Olga et Manuel, qui parlent très bien français, viennent prendre un pot. Discussion qui dévie rapidement sur la politique économique de nos pays, de l'Europe et du monde... Apre sujet qui divise quant à l'analyse, même au niveau du couple. Echange fort sympathique et intéressant. Nous nous communiquons nos adresses mail dans l'idée de se revoir (l'an prochain ?) à Evora où ils habitent.
Visite surprise : on vient nous offrir une bouteille de vin de Pico ! C'est le voisin pêcheur du barracuda gentiment donné que nous avions remercié avec une bouteille de vin français ! Les gens ici sont d'une gentillesse exceptionnelle. On file ensuite diner au bout de la ville à l'Arvore conseillé par notre voisin portugais Sergio, buffet à volonté pour 7 € mais bof !... Glaces et café près du port où nous rencontrons un couple de Nantais, Anne et Arnaud pour une fin de soirée.


jeudi 18 août 2011

Mardi 16 août 2011

Morro do Castelo Branco

Après une nuit quelque peu perturbée par le gin fizz de Peter et les moustiques (pour JA), matin pluvieux,  d'ailleurs on ne distingue pas du tout notre fidèle Pico en face ! C'est dire... Dommage car on bénéficie toujours de la loc de notre petit bolide 125 cm3 et on doit pousser jusqu'au Morro do Castelo Branco, qui doit son nom à sa forme médiévale et à ses murs blancs sur une face. C'est une cheminée de volcan située entre deux baies qui est aussi réserve naturelle pour une faune particulière telle que les buzards (on en verra en vol), les cagarros sorte de puffins) du pays et les tortues paraît-il. La petite marche est facile et brève, 1h30. A mi-chemin, pluie bien sûr, il fallait s'y attendre !
On enfile nos blousons mais il fait tellement bon qu'on a presque chaud malgré tout. On arrive tout trempés et on va se réconforter dans un bar devant une petite spécialité pâtissière et un très bon café. Retour juste à temps pour rendre le scoot. On file au marché faire provisions d'une mostelle (ça devient notre poisson préféré aux Açores !) et de quelques légumes et fruits. On déjeune tard comme souvent, on sieste... Et, c'est déjà la fin d'après-midi. Balade en ville pour faire les boutiques de ship et de chaussures mais un peu tard. Ici, les magasins ouvrent tard et ferment tôt, vers 17 ou 18h. Ce sera pour demain ! On se rabat sur le supermarché pour compléter les courses du matin. A notre retour sur le ponton, une famille du coin arrivée tout juste de la pêche nous offre un barracuda alors qu'on montre quelque intérêt pour sa pêche.
Gênés, on finit par accepter et on leur offre en remerciement une bonne bouteille de vin blanc français gardé au frais dans un coffre. Du coup, on a de quoi se restaurer pour quelques jours...

mercredi 17 août 2011

Lundi 15 août 2011

La Caldeira de Faïal
Ce matin, location de scooter pour visiter une partie de l'île, objectif la Caldeira, pour une rando  autour du cratère situé au centre de Faial. On trouve une loc pour 12 h seulement.
En attendant, on va faire un tour en ville à vélos pour tenter de dégoter un poisson et quelques légumes au marché local que nous a indiqué Christian. Pas de chance, c'est la Sainte Marie, alors bien sûr c'est fermé ! Retour au port où nous nous faisons héler par notre charmant voisin de port, ledit Christian sur le départ pour Velas puis Faro avec 3 de ses potes arrivés en avion hier, sur Volente, un « one off », « du côté de chez Swan », sa danseuse à lui ! Amusant, c'est un ami de Lord Mickael, le dernier gentleman selon lui, qui vit aussi sur Rio Guardiana et rencontré par MJ avec l'équipage de Mora Mora l'été dernier... Le monde est bien petit ! Midi tapante, vroum vroum vers la Caldeira. Pas de pique nique prévu, on trouvera bien un petit endroit où se restaurer. Sauf que là-haut, nada ! C'est pas le Mont St Michel, aucune gargote ici. Alors, comme il est déjà 13h30, le temps de trouver la bonne route (aucune indication!) et de la faire... on redescend presque jusqu'en bas à Flamengos. On déjeune d'un buffet à volonté pour 6 € chacun. Parfait mais un peu lourd avant d'entamer une rando de 2h30. On remonte et nous voilà au bord du cratère bien dégagé par ce jour de beau temps, jusqu'à 440 m de profondeur pour 2 km de diamètre environ.
Un paysage secoué par la dernière activité sismique du volcan voisin le Capelinhos en 1957 et 58 qui fit disparaître le lac. Le sentier, parfois bien étroit pour qui aurait le vertige (JA par ex!) fait le tour complet du cratère sur 8 km, passant parfois dans de véritables haies d'hortensias (même là!), offre des points de vue très différents sur le gouffre au fil de la marche et de l'évolution du ciel plus ou moins nuageux. Fin de la balade 2h plus tard.
Puis route ou plutôt piste à scooter qui nous fait descendre vers Cedros sur la côte nord, traversant les pâturages et croisant sur le chemin les vaches en liberté. On poursuit vers Porto de Eira, où se retrouvent volontiers les familles portugaises pour une baignade rafraîchissante et un pot dans la cabane snack-bar près des douches.

Comme partout sur ces îles, sont installées des douches froides publiques avec cabines. On a des leçons à prendre là encore ! Enfin, pause à la praia do Almoxarife, plage de sable noir, très noir, endroit populaire et bon-enfant. Enfin, pour conclure la journée et fêter la Marie, un petit gin do mar et a memorias s'impose chez le légendaire Peter déjà évoqué.
Un sacré business que ce café qui s'est étendu sur 4 bâtisses de la rue, une boutique de babioles pour touristes et une agence de balade en mer pour voir les baleines et cachalots. Sans parler du musée de scrimshaw (dent de mammifères marins) au 1er étage (payant 2 €). Et, il y a du monde dans ce bar, les affaires marchent fort à toute heure de la journée. Il est vrai « qu'on apprend toujours à aller où tout le monde va! », dixit l'ami Bernard rencontré à Viveiro en Espagne... Ceci dit, il faut reconnaître que les plats proposés semblent copieux et à des prix corrects. Réputation oblige ! A la vôtre donc... et surtout à toutes les Marie.

mardi 16 août 2011

Dimanche 14 août 2011

Horta, la Mecque des marins au long cours
Première impression : c'est la ville ici. Les gens qu'on croise sur le ponton ne disent pas bonjour aussi facilement, hormis un portugais, Sergio, qui nous a donné d'entrée de jeu les bons plans resto  en français qui plus est ! Nos voisins de ponton sont peu causants, pas un mot, pas de salut ! Grâce à un « bonjour » bien marqué, MJ décroche tout de même une réaction. Un troisième larron se pointe à bord pour un départ, plus bavard, celui-là. Il s'exprime en anglais, c'est un Israélien, et les deux autres, membres d'équipage, sont croates et russes. Et le bateau porte pavillon américain... Etonnant ! Ils partent vers l'Espagne, l'Italie puis peut-être la Turquie.
On découvre vraiment la ville après un petit déj enrichi (qui voit les confitures se multiplier au fil des jours...) et lent en terrasse. 
On se décide d'un coup vers 11h30 à enfourcher les vélos pour rejoindre la plage de Porto Pim (eh! Oui, une vraie mais de sable noir) juste derrière le port. Très joli endroit qu'on n'avait pas soupçonné. Bonne baignade pour nous deux. Oui, vous avez bien lu, même JA se laisse tenter et ne le regrette pas une seconde d'ailleurs.
Et, ô comble du bonheur pour lui surtout, il y a des douches à disposition. Que demande le peuple !!... Retour à la casa pour finir de manger notre pagre cuisiné et commencé la veille. Très bon au fait ! Après une longue sieste en musique (c'est toujours la fête, le dernier jour!), on repart sur nos petits vélos. On grimpe en haut de la ville, sur les conseils fort insistants d'un vieux monsieur posté à sa fenêtre avec son chien. Il a raison, beau panorama sur la ville, le port et Pico en face toujours aussi majestueux. Ce volcan qui domine l'île du même nom finit par être envoûtant et garde son mystère.
On l'admire depuis Sao Jorge et on ne s'en lasse pas. Il n'est jamais le même. Il nous faudra de désacraliser en entreprenant son ascension quand nous irons sur l'île, c'est devenu absolument nécessaire ! Hier soir, il se teintait d'une surprenante couleur orangée de soleil couchant, puis fut éclairé par la lune, selon Christian, un anglais prof de français vivant sur le Rio Guardiana entre l'Espagne et le Portugal, rencontré au port de Velas. Dommage, on a loupé ça ! En soirée, grimpette sur Monte da Guia qui domine le port. JA abandonne avant la fin, MJ poursuit. C'est tout près, lance-t-elle. JA a quelques doutes... Mais elle avait raison, elle redescend rapidement vers lui qui l'attendait sur la route et ils remontent ensemble admirer le paysage de ce double cratère volcanique, la Caldeira do Inferno, gardé par l'ermitage de Nossa Senhora da Guia la toute blanche qui servait de repère au clair de lune aux marins. Le sommet culmine à 145 m et sur ses versants poussent les plantes endémiques des Açores comme la bruyère ou le hêtre. Après ce petit effort, on a bien mérité une pause sur la terrasse de Peter's Café pour une collation de sardines grillées et frites partagée, arrosée d'un vin blanc de Pico (le Curral Atlantis qu'on connaît déjà bien!) et d'une cerveja.
Ce soir, après l'incontournable musique philharmonique, c'est concert pop jusqu'à... pas d'heure ! L'Açorien est festif et nocturne... On a déjà vérifié cette affirmation.

Samedi 13 août 2011

Petite nav entre São Jorge et Faïal

 Départ prévu dans la matinée mais reporté à l'après-midi. C'est vrai ça, pourquoi se presser ? De plus, le vent sera plus portant un peu plus tard. On range tranquillement, on peinturlure le môle, on papote, dernier petit tour en ville... 
On va quitter Velas et sa marina si accueillante, toute neuve, toute pimpante, et son gentil capitaine José qui parle anglais ! What a nice gay ! C'est lui qui le dit en plus avec un large sourire. Route donc à 15h45 pour Faial, le port d'Horta. Petit vent correct au près puis bon plein puis limite travers. Tout va bien donc ! On arrive 3h plus tard. 
C'est la fête à Horta, la semaine de la Mer. Alors, kermesse, philharmonie bien sûr, concerts dont un du fac similé de Madonna tout de même ! On s'arrête grignoter sous un chapiteau comme tout le monde. 
Opportunité d'y goûter les fameuses cracas (balanes), sortes de gros coquillages renfermant des crustacés pas faciles à attraper avec les clous tordus à cet effet. Bouffe ordinaire par ailleurs, dont la linguiza du pays. Retour sur Manu Atea mais MJ se décide à sortir à nouveau pour voir à quoi ressemble la star Vogue Madonna.



Il y a foule en ville pour l'occasion. Ça déménage ! JA, lui, a préféré son lit et ça ne l'empêche pas de dormir de toute évidence.