mardi 30 juillet 2013

Du 23 au 28 juillet

L'île de Lobos
Après un stop à Arrecife pour 3 nuits, le temps de faire du ravitaillement et de prendre le temps de vivre (ce que nous savons faire de mieux en mieux !), de rencontrer un couple de voileux sur un Océanis, Noëlle et Daniel de Grenoble, de retrouver Manu et son petit fils Naïl, nous sommes arrivés au mouillage de l'île de Lobos au nord de Fuerteventura.
Petit hic en route (mais faut pas le dire à Mamy Simone !), JA s'est fait une double entorse sous genak en descendant dans le cockpit... Grosse douleur, MJ a bien cru que c'était une fracture ! Bon résultat, MJ fait tout à bord... comme l'ont remarqué les voisins de mouillage !
Et le programme va sans doute devoir s'adapter quelque peu... Mais bon, y'a pas mort d'homme !

Et puis, on est maintenant dans un endroit paradisiaque avec lagons, eau « limpide et claire » peuplée de jolis petits poissons un peu exotiques (comme on dirait avec Betty), soleil et chaleur presque tropicale, petite gargote de poissons et paella... Un vrai bonheur ! Enfin tant que les visiteurs de Fuerteventura ne débarquent pas en zodiac ou ferry !! Surtout le week-end... Alors, là ambiance totalement différente. Les meilleurs moments sont évidemment le matin et le soir dans ce mouillage.
MJ s'est baignée au moins 4 fois dans la journée, dès le petit déj. Footing d'1h15 (pas JA bien sûr, qui a poursuivi tranquille sa lecture appréciée de Houellebecq, La carte et le territoire, à l'ombre du taud de cockpit) avec les voileux voisins du beau 60 pieds de 15 ans, un Cigale 18 mètres, plan Finot-Conq. 
Puis, resto tous ensemble (6 au total) au Chiringuito local (le seul resto de l'île !).
JA a joué le pirate, ce n'était pas une jambe de bois, mais la béquille y était, de fortune bien sûr...

Ensuite
 visite des deux bateaux pour le café et plus tard pour l'apéro. Deux bateaux de croisière rapide... mais tout est à proportion ! Le confort compris bien évidemment...


Petite note culturelle :
L'île de Lobos doit son nom aux lobos marinos, loups de mer, qui y vivaient jadis. Il s'agissait en fait de focas monje, phoques moines (ou otaries à fourrure) disparus depuis que l'équipage affamé de l'explorateur français, le sieur de la Salle, les consomma pour survivre au début du XVe. Par chance, ceux-ci sont peu à peu réintroduits dans l'île.
2e version : la première serait fausse ! En fait, ces phoques auraient été exterminés par les pêcheurs locaux parce qu'ils leur faisaient concurrence en se régalant des poissons de l'île !

Lobos, c'est 4,4 km² de terre volcanique dénudée. Un parc naturel avec sentiers balisés qui n'autorise pas le hors piste ! Paysages magnifiques... Le puertito est mignonnet comme tout avec ses trois quatre baraques faites de bric et de broc donnant sur un petit lagon... Sympa comme tout !