jeudi 30 juin 2011

jeudi 30 juin 2011


Départ très tardif 11h, ce matin après de nombreuses hésitations sur la destination.
Vous connaissez le proverbe de marin : "qui trop écoute la météo, reste au bistrot".
Annoncé 16nds rafales à 28 ; hauteur de vagues 2.90m.
si le vent dans la matinée a tenu ses promesses, à 14h il n'y en avait plus, puis il est rentré comme dit. Par contre de vagues, point. Nous avions pourtant recherché non pas les vagues au large mais à la côte.

Bref nous avons mouillé la pioche ce soir à l'île d'Arousa, exactement dans la baie sud de Xunlian après quelques bords de près par 25nds sous GV pleine et Génois sur une mer plate.
Confortable à 15-20 degrés de gîte, n'est-ce pas Marie Joé ?...









oui, oui, elle dort vraiment !!!

mercredi 29 juin 2011

mercredi 29 juin 2011

Face à la cathédrale, des "pèlerins" indignés ont la foi en un monde meilleur
Santiago de Compostela ou Saint Jacques, mais non, pas Saint Jacques La Mecque (il y a autre chose dans la vie que les films) mais Saint Jacques de Compostelle voyons. Et puis, c'était moins drôle que dans le film, quoique...


J'y ai retrouvé non pas la foi, rassurez-vous, mais les chants lithurgiques (pour JA). Oui nous avons osé visiter La cathédrale pendant un office. Rien n'a changé, le commerce des bondieuseries et autres souvenirs de mauvais goût semble toujours aussi prospère.
Certains des pèlerins viennent là par rapport à leur foi, mais je doute que pour la majorité des visiteurs ce soit le cas. Nous avons d'ailleurs pu le vérifier dans un petit restau où nous avons entamé la conversation avec 3 autres tables, des français et des allemands. Sur les 7 personnes, seules 2 y étaient pour la foi et le sport (à pieds), 2 pour la curiosité et le sport (en VTT), 3 autres par curiosité (en camping-car) et nous (en bateau, en stop et bus).
 Nous avons trouvé splendide ... la bibliothèque de la faculté d'histoire, l'une des nombreuses universités publiques de la ville.

mardi 28 juin 2011

mardi 28 juin

Portosin
Route chahutée, du vent (beaucoup!) travers au début et surtout une mer bien formée !! Enfin, du portant avec un vent de 25 à plus de 30 nds et toujours de la mer. On n'a pas osé risquer le spi ou même le genak de peur de casser du matos...
Le Cabo Finisterre n'était pas dans ses plus beaux jours...
Dans la ria, 25-30nds toujours mais au près serré. On arrive au port vers 17 heures, un peu lessivés dans tous les sens du terme. Une douche d'eau douce s'impose. A la capitainerie, on fait connaissance avec un British bien sympa qui navigue avec un ami sur un Dufour 40, le Zeno, après avoir quitté Quiberon et passé quelque temps dans le Golfe du Morbihan. On le retrouve un peu plus tard au resto du Yacht Club qui domine le port. Il descend vers le Portugal aussi avec son épouse qui viendra remplacer l'équipage actuel. On se reverra peut-être bien...

lundi 27 juin

Camariñas
Après avoir quitté nos amis lorientais, nous faisons un petit troc avec Olivier, kit de fabrication du pain (farine et levain) contre conserve de... bonite bien-sûr !! Ne reste plus qu'à tester sa recette... et lui à goûter notre thon (pourvu qu'il soit mangeable !!). Route avec un départ de plus en plus tardif, vers 10h50, de Coruña pour Camariñas à 50 milles environ. Du moteur d'abord, du genak puis les deux et enfin du spi, on roule à 10 nds, comme le vent... On rattrape ou dépasse vite fait les autres voiliers ! Ça fait toujours du bien au moral, enfin au nôtre en tout cas... Et, on arrive à une heure raisonnable du coup, pour l'apéro (comme dirait Gégé!) vers 19h30. Ramon et son fameux coup de sifflet sont évidemment fidèles au poste.
Un petit tour dans le bled, un plat de chipirones arrosé d'un bon verre de vin de la région et retour sur Manu Atea pour vous raconter (entre autres) la journée. Eh ! Oui, c'est du boulot, on espère que vous prenez la peine de suivre de temps à autre... Ah ! Pour ce qui est de la pêche, les bonites nous ont ignorés aujourd'hui. Mais c'est sans doute partie remise...

lundi 27 juin 2011

Du vendredi 24 au dimanche 26 juin

Vendredi 24 juin :
Que du bonheur !! Une route vers Coruña sous spi avec 20 à 28 nds de vent... sous le soleil et sur une belle mer... On en redemande, évidemment. La voile comme on l'aime. Pas de bonite du coup, on allait trop vite pour elles !!! On leur a épargné la course. 4 heures de nav pour arriver au port. La ville est des plus sympathiques, le vieux quartier notamment, avec tous ces bistrots à tapas, ses jamonerias... Particulièrement, El Serrano qui propose entres autres des calamares fritos, sa spécialité !! Service bien agréable qui plus est... La maison est fréquentée essentiellement par les locaux, c'est bon signe. Le week-end a ainsi commencé fort plaisamment, vous vous en doutez...

Samedi 25 juin :
Du vélo, du vélo et encore du vélo... et, la ville est grande. Surtout pour se rendre au Musée d'Art Contemporain à l'autre bout et en plus ça grimpe ! En passant par la playa pour une petite baignade (pour MJ seulement et toujours), sans parler d'un arrêt improvisé pour admirer une magnifique expo photos de Luis Gabu, " l'Afrique, de Haïti à la Somalie" à l'espace Kiosco Alfonso face au campement des indignés. Des images d'une intensité, d'une force !



Le musée d'Art contemporain présente 3 expos, la permanente, avec des photos, ma foi assez peu marquantes. Une seconde sur les chaussures dans tous leurs états, si je puis dire (jugez vous-mêmes sur photos) et enfin une triptyque photos grand format de Angel Marcos sur New York, Cuba et la Chine, et quelques installations video et images assez originales. Petite soirée  appuyés à un tonneau (vide!!) en terrasse de notre méson favorite El Serrano, sur lequel nous retombons comme hasard, au détour d'une rue.
PS: grande nouvelle ce jour, Martin a eu son bac... Il va pouvoir envisager son projet de voyage longue durée en Australie !
Dimanche 26 juin.:
Après avoir étudié la météo la veille, nous avons décidé qu'on pouvait encore se permettre une rallonge d'une journée à Coruña, histoire de compléter notre découverte. Cool aujoud'hui, petit tour dans la vieille ville pour racheter de l'huile d'olives à la petite épicerie conseillée par notre ami Antoine (un voileux amoureux du lieu), située derrière la jolie église Santiago. Puis, il faut faire des conserves de bonite (qui attend au frigo), tchatcher avec la famille au téléphone ou sur skype... Et, une petite siesta s'impose après le déjeuner vers 15h (à l'heure espagnole!), vu qu'on ne se couche pas avant 1h30 ou 2h du mat ici. Allez, et c'est reparti pour une expo, cette fois à la Fondation de la Caixa de Galici, pour des photos de Lee Miller, artiste du début du XXè, femme de Man Ray et autres, modèle de Picasso, et correspondante de guerre en 39/45. Une belle rétrospective de son travail qui mérite le détour, vraiment ! Nous avons retrouvé à nouveau les Brestois croisés à Cudillero et les lorientais Odile et Bernard qui arrivent en soirée. Pas eu le temps de se poser avec eux ce soir mais nous avons passé la fin de soirée en compagnie d'Olivier arrivé de Concarneau hier au port, avec un safran endommagé sur Ti Jaune, un bateau construit par lui-même (encore un!!) pendant 7 ans, dans son chantier naval (vendu depuis). Il navigue seul vers les Açores (après réparation...). On le retrouvera sans doute bientôt ! Ah! Au fait, on a trouvé une crêperie "de la Petite Bretagne", tenue par des... Eh! non par des Galiciens... Et, ici, il existe la "plaza del humor" (voir photo), la seule au monde, paraît-il ! Bonne idée, non ?
Mais demain est un autre jour... Départ pour Camiñeras !! Hasta luego...

dimanche 26 juin 2011

jeudi 23 juin 2011

Les bonnes habitudes ne se perdant pas, départ à 10h, route vers Coruña ou Cedeira, suivant la météo.
Très synchro comme la veille, sans le vouloir, avec nos voisins de mouillage, lorientais, que nous retrouverons à Cedeira, au mouillage dans l'après-midi pour leur offrir (non pas une Breil) mais l'une des 2 bonites (eh oui, de plus en plus fort, au risque de devenir laissant ) pêchées sous génak  après un début au moteur.

Programme petite playa et bain revigorant pour MJ (eau à 15-16°).

Petite rando dans les hauteurs (enfin !) verdoyantes pour rejoindre la ville de Cedeira.
Le petit père tenant boutique quincaillerie articles de pêche, tentera de nous apprendre tous les noms de poissons espagnol, avant de nous entrainer, presque manu militari, dans la boutique d'en face pour le soi-disant le meilleur "jamon" du pays !
La journée se termine par un apéro sur Regain pour se raconter un peu. Odile et Bernard ont construit Regain de leurs petites mains. Beau canot comme vous pouvez le constater.

mercredi 22 juin 2011


Hola,
3 jours sans connexion et nous voilà un peu fainéants sur les nouvelles. Nous allons essayer de résumer un peu:
mercredi 22 juin : ouah ! fait marquant nous avons réussi à partir à, un peu plus tôt que d'hab, … 9h ! de Ribadeo of course, suivez donc un peu !
départ dans la grisaille, ciel plombé, plafond très bas, 
le vent qui va avec, c'est-à-dire peu, le génak nous a bien tiré un peu (au bon plein) mais avec 2nds de vent il a refusé d'en faire plus et ce fut du moteur. Que pensez-vous qu'il arriva ? Le vent est rentré évidemment dans le nez et est monté, monté. Cela s'est terminé avec 25-30 nds dans le nez avec une mer pas belle du tout. Du coup nous avons écourté l'étape et sommes arrivés tôt, 15h30 à Viveiro. Ah, ben oui, j'oubliai un détail. La Marie Joé nous a sorti au presque plus mauvais moment una bonita (au près, 30 nds, limite du 2ème ris avec 25-30degrés de gite et 75 mètres de ligne à ramener, même plus, le reste de la ligne était aussi à l'eau et la tribord ne voulant pas être en reste, en a fait de même, soit 100m à ramener de part et d'autre).
Et puis cela ne lui a pas suffit. Dans l'avant port, vu le nombre de barquasses qui pêchait à la dandinette, Madame a voulu jouer du lancer. Pero nada ! Heureusement sinon cela faisait beaucoup de poisson au frigo.
Surprise en arrivant devant la plage où nous avions décidé de mouiller, Odile et Bernard sur Regain que nous avions pour voisin à Cudillero et avec qui nous finissons la soirée. Et nous avons même fait nos premières conserves ... de thon bien sûr !


Balade dans Viveiro.