dimanche 28 octobre 2012

Samedi 27 octobre 2012




Et retour au français pour quelques mois, mais aussi … frisquet !!!

Nuit un peu en pointillés pour l'un comme l'autre, chambre peu insonorisée dans une vieille et jolie maison, la Pension Virgen de la Luz, avec balcons intérieurs mais une bâche de protection jouait le bruit d'une voile de temps en temps et en marins que nous sommes depuis plus de 3 mois, il y a des réflexes de veille au bruit qu'il va falloir gommer.
Petit déj dans la seule brasserie trouvée ouverte à 8h30, mais on peut difficilement être et noctambule et lève-tôt.
Re-taxi trouvé tout de suite, impressionnant leur nombre et bus, chance, 5' d'attente pour arriver 1h avant la fermeture des portes et départ pour Marseille. Mer de nuages d'où quelques îlots montagneux émergent deci delà et nous voici au large de Marseille, mais… oui, oui, c'est bien la Méditerranée qui moutonne, et ce grand ciel bleu synonyme de mistral et de températures un peu frisquettes. Attente de 20' sur le tarmac, alerte à la bombe dans le terminal et nous voilà dans les couloirs où nous entendons un coucou auquel MJ répond, sans savoir que c'était Gabin et Caro qui nous voyaient à travers la cloison perforée.
Et voilà la chaleur des retrouvailles et un début de retour at home, mais "tabernouche" comme disent nos amis québécois Annick et Francis, ce que ça caille…

Vendredi 26 octobre 2012



Adios Graciosa, Retour continent
Ça y est, l'heure du départ sonne.
Lever aux aurores, même avant. Ici à 7h15, le jour tarde à poindre. Le ciel est un peu voilé et nuageux ce matin, par tristesse ?

Un dernier nettoyage, quelques emballages de dernière minute, couper le gaz et les batteries (après les avoir complétées au moteur), fermer les vannes, mettre le taud et les cadenas, tiens, nous avons oublié de descendre les pavillons Breizh et Espagnol !
Un tour à la capitainerie, Pedro est là aujourd'hui, pour régler les 3 mois de port, une douche vite fait, les billets de ferry et commander un taxi pour les 40 kg de bagages (eh oui MJ…) et nous voilà quittant notre petit paradis. Il y fait 22° à 8h et 25° quand nous prenons le bateau à 12h30. Manu Atea va se sentir bien seul pendant 3 mois mais Mora Mora va lui tenir compagnie pour quelques jours en fin de semaine.
Bateau jusqu'à Orzola, un peu de retard pour cause d'encombrement au port, transport hors du commun d'un camion poubelle et nous prenons le bus qui nous a attendus, pour Arrecife.
Station un peu perdue dans un quartier sans intérêt, et nous prenons un taxi pour le port où Swingy nous avait vanté un petit restau dont nous n'avons pas retrouvé le nom. La taxiwoman nous amène dans un petit restau d'habitués, le Molino, très bon et pas cher.
Nous y attendons l'heure de reprendre le taxi pour l'aéroport, taxi qui tarde et nous en commandons un autre. Le premier arrive 15' en retard, nous y montons pour redescendre au bout de 200m quand elle croise le taxi commandé.
Bref on est à l'aéroport dans les clous et départ pour Séville. Oui, nous y faisons un stop d'une nuit seulement et à regret. Nous y serions bien restés quelques jours pour la découvrir. Arrivés à 22h, un petit tour dans le vieux quartier de notre pension pour y gouter quelques tapas, excellentes, dans un quartier agréablement animé et coucouche panier.