Mercredi 20 novembre

Journée en voiture de loc programmée et finement organisée par nos amis Jujube et Jacques, le premier comme GO, le second comme habile chauffeur.

On se laisse portés et c'est bien agréable... Tout d'abord, on se rend au Faro de Orchilla à la pointe sud ouest de l'île. Une petite heure de marche aller/retour. On voit quelques canots de pêcheurs avec leur delphinière proéminente. En regardant au télé, on distingue qu'une perche la prolonge et à la verticale de celle-ci, quelques chose dans l'eau : nageur? chien? sonar?

Puis, direction la côte nord pour une rando de 3h aller/retour vers Sabinosa. On marche et surtout... on papote bien en si bonne compagnie !

A l'arrivée, petite pause emplettes et pot au camion à Frontera pour y boire du vin local nouveau déjà testé par Jujube et Jacques. Bof, spécial, pas vraiment ce qu'on préfère !

Puis route vers la marina en passant par Villa de Valverde au nord. Il fait déjà bien nuit...

Repas grillades chez Jujub sur notre joli petit barbe cul !! Eh oui, barbe cul... et non pas barbecue !

Piliers de bar (les autres ne sont pas loin)

Vous savez pourquoi ? Non, eh bien, cherchez un peu... mais on vous donnera peut-être la réponse dans quelque temps si jamais vous bloquez ! Bon courage !

Mardi 19 novembre

 Nav vers El Hierro

Nous prenons le départ vers 9h15, route vers La Restinga de El Hierro.

Démarrage difficile, on n'est pas au top ! On veut prendre un ris dès le début, il y a en effet 30 nds de vent mais ça couince !! Qué qui gna qui va pas ?... Ah ! La bosse de ris amure est bloquée...

Bon, ça y'est, c'est parti... Sous GV seule à un ris, on avance quand même à 9 nds !
Le Teïde est magnifique dominant une mer de moutons.

On se retrouve rapidement non loin de Playa Santiago et du tournage en mer d'une scène du film « The heart of the sea » de Ron Howard... Super, photos au zoom, MJ se régale. Entretemps le vent faiblit, on renvoie de la toile. Tout va bien jusqu'à la calmasse. Deux bonnes heures de moteur mais pas le choix, on a le vent (4 à 5 nds) en plein dans le nez !

Mais ça s'arrange vite et même fort. On finira la nav entre 25 et 35 nds et des vitesses bien sympas du genre entre 9 et 15 nds ! On se prend des vagues dans la tronche mais bien équipés de nos salopettes et vestes de quart, ça reste bien agréable...

Peu avant l'arrivée, on distingue une voile au loin... Ce ne serait pas l'ami Christophe sur son Pogo 8.50, qui a parlé de tenter de venir nous faire un petit coucou sur sa route vers Capo Verde ?

Vérification sur l'AIS, c'est bien lui. Tentative d'appel sur VHF, mais point de réponse...

En fait, on découvrira que notre poste ne reçoit pas, encore un petit problème à résoudre...

On arrive vers 17 h à La Restinga... Et, ô suprise !, On est accueillis par William de Chogun qu'on croyait quasiment arrivés au Cap Vert... Christophe nous suit de près.

Après un apéro sur Papageno chez Christophe, où nous retrouvent Jujube et Jacques après leur balade sur l'ïle, nous terminons la soirée au Refugio, resto familial que connaît Jujube

Lundi 18 novembre

Jour de départ pour nos amis de Txaranga (Kelt 37, 38?), Jujube et Jacques ! Ils se dirigent en éclaireurs vers El Hierro où nous les rejoindrons dès demain...

On profite de cette journée libre pour remettre Manu Atea en mode nav. D'abord mettre le génois en place, il y a très souvent du vent qui vient de la vallée et nous n'avions pas profité des fenêtres de calme, mais c'est chose faite.

Il faut aussi ranger tout le petit bordel accumulé, faire encore et encore des courses pour l'avitaillement. C'est qu'il faut qu'on anticipe pour bien soigner nos deux gaillards qui seront embarqués au Cap Vert ! On n'aimerait pas qu'ils soient ronchons faute de bonne bouffe...

Retour al barco en passant par la place de l'église.

Un petit tour sur le port, le démon du journalisme a encore frappé, pour les préparatifs de la traversée à la rame vers Antigua, l'Atlantic Challenge.

Et, à nouveau notre petit resto familial dont on ignore d'ailleurs le nom, celui du club du 3e âge !!

On y retrouve les mêmes qui tapent le carton de manière bien sympathique à la table d'à côté.

Accueil chaleureux à notre arrivée, on nous reconnaît déjà, on ferait bien vite partie des habitués...

Mais demain, c'est départ. On est presque un peu tristes de quitter cet endroit qu'on a bien apprécié et cette île qu'on a pas eu le temps de finir de parcourir ! Un regret de MJ, elle aurait aimer grimper sur la montagne sacrée des Guanches, la Fortaleza et y pratiquer un petit sacrifice... Ah ah, mais lequel donc ?...

Dimanche 17 novembre

Ah, pour commencer, on aimerait bien savoir quel(le) est le traître (ou la traîtresse) qui a laissé ce commentaire dénonciateur (samedi 14 novembre) ... et qui n'a pas osé signer !!

Faut pas perdre l'acquis alors, bien que nos petites jambes souffrent d'ores-et-déjà le martyr (faut pas exagérer !) ces derniers jours, nous voilà repartis pour une nouvelle rando concoctée avec Jujube.

la montagne sacrée des Guanches, La Fortaleza

Jujube attend l'arrivée de son pote Jacques à l'avion de 10h et nous, nous prenons les devants au départ de Chipude (bus ligne 1), dont la montagne La Fortaleza, est le haut lieu sacré des Guanches pour des sacrifices. Mais, mon dieu qu'il y fait froid !!... Un vent terrible et froid souffle sur ces hauteurs ! 

Au bout de 1h45, nous voilà arrivés à La Hayas en passant par le village de Cercado.

Balade super agréable et point de vue magnifique sur Vallée Gran Rey !

La pause déjeuner était préméditée et rendez-vous était donné chez Doña Efigenia, resto végétarien tant conseillé dans nos deux guides de voyage. Et, bien nous en a pris... 

Excellente adresse ! La señora propose un menu à 10 €, soupe canarienne, gofio et almogrote excellents,

salade de crudités et fruits, gâteau, le tout arrosé d'un petit vino de la casa.

C'est tout bonnement divin et copieux !! On y passe du coup une bonne heure et demie avant de redémarrer pour la petite boucle digestive de Las Creces d'une heure aller/retour dans la forêt.

Jacques doit rendre sa voiture de location à 5h à l'aéroport si bien que nous poursuivons tous les deux vers Arure où le dernier bus passe vers 16h45. Le temps presse, on ne traîne pas en route !

On est finalement en avance et on a bien froid en attendant dans l'abri bus...

Journée au final bien sympathique même si la rando était de récupération, 3h30 !

Samedi 16 novembre

Justement, c'est jour de marché et on y va avec Jujube pour faire un peu de bonnes provisions de légumes et fruits, et évidemment du pain et des gâteaux de Brigitta et Tonio. Un régal !

On commence aussi à s'inquiéter de l'avitaillement de Manu Atea pour la transat, vu qu'il risque d'être beaucoup plus difficile de trouver des conserves et autres produits dans les temps prochains.

Alors, chaque jour on le charge encore un peu plus... on va être lourds, lourds !!

Après un déjeuner à bord avec Jujube, qui a le privilège de goûter les saucisses en boîte que nous testons pour la traversée, plongée de JA pour retirer les sacs poubelles protégeant les safrans et l'embase moteur. Bien efficace, la méthode... On vous la conseille ! Petit nettoyage et rangement...

Et, le soir, comme c'est samedi, virée tardive en ville pour écouter un duo de guitaristes local dans un bar ! Etonnant, il y a un pan de mur où les instruments sont à disposition des amateurs.

Vendredi 15 novembre

Aujourd'hui, c'est rando ! On part au bus de 10h30 en compagnie de Dyna, une Suissesse de Genève, voisine de ponton revue ces jours derniers et déjà rencontrée sur Tenerife avec son ami Grégoire.

 

Elle voyage maintenant seule aux Canaries sur son bateau Baroga, de 9m50 et compte aussi descendre au Cap Vert puis traverser vers les Antilles.

Direction Pajarito au pied du Alto Garajonay dans le parc national du même nom. 

Il fait bien gris là-haut et pas chaud du tout ! On s'équipe des sweats et vestes coupe-vent vite fait... Et, c'est parti !

On traverse tout d'abord une forêt de toute beauté. A certains endroits, les arbres sont même barbus ou chevelus tant les mousses sont abondantes. 

Puis, on aborde El Cedro, petit village pour une pause café après notre pique-nique forestier. Route vers Hermigua maintenant à travers une superbe vallée encaissée. Paysage somptueux ! Belle rando, variée et très abordable de 5h sans compter les pauses.

A l'arrivée, on poussera même jusqu'à l'entrée de la ville pour retrouver l'atmosphère sympathique du bar de Pedro, la Casa Creativa. Un guitariste est justement là pour l'ambiance musicale ! On en profite bien sûr pour goûter ses délicieuses pâtisseries.

On y croise aussi Brigitta, la boulangère du marché, qui loue le local cuisine de Pedro pour y préparer ses gâteaux et pains du lendemain... Amusant ! Tout cela est bien agréable pour terminer la journée...

Et, le soir, arrivée de Jujube, qui vient nous rejoindre comme annoncé par mails.

Jeudi 14 novembre

C'est jour de travail. Il en était décidé ainsi... Faut assumer ! Remise en service de Manu Atea sur tous les plans.

Sur le pont et dans le carré ! Montage des panneaux solaires, de poulies, matelotage de filoirs de frein de bôme..., lessive et ménage... Et, enfin gros avitaillement en prévision de notre transat à 4. Journée bien occupée donc !

Pour compenser, on s'offre un petit resto pas facile à dénicher au fond d'une ruelle donnant sur la place principale, l'entrée est à gauche, au début de la Calle Virgen de Guadalupe. C'est une association de 3e âge, une sorte de resto social. On est les seuls touristes ce soir-là, les seniors attablés papotent ou jouent aux cartes autour de nous. On y goûte les excellents calamares en salsa pour 8 € le plat.

Mercredi 13 novembre

Pas frais, nos jeunes pirates ne quittent le port que vers 10h30.

Les Brigantin et Marie Galante vers 11h30.

Et nous, nous prenons le bus vers Alajero à 12 h. On a prévu une rando de mise en jambes jusqu'à Playa Santiago pour espionner nos deux artistes en plein exercice de leurs talents...

 Mais après un bocadillo à la cafétéria/dulceria à l'entrée du village et 2h30 de marche (plus 1/2h, le temps de trouver le point de départ de la rando !), surtout de descente sans grand intérêt ni panorama ou paysage, nous arrivons sur le lieu du tournage.

Il ne se passe plus rien à vrai dire ! Et pas l'ombre de nos stars ici, ni de leur bateau...

En fait, le tournage en mer sur le bateau, genre galion, vient de se terminer. A terre, préparation de décors.
Nous avons bien aperçu l'embarcation en mer suivie de près par des barges et autres pneumatiques. On traîne un moment sur place en attendant le bus qui n'est qu'à 19h20 et MJ croit soudain apercevoir la célébrité, Ron Howard en personne !

Mais rien n'est moins sûr, comme dit JA ! Pourtant, il lui trouve aussi un air de ressemblance sous son chapeau local.

Mardi 12 novembre

Normalement, c'était le jour du grand départ vers Cabo Verde pour nos amis de Brigantin et de Marie Galante... mais voilà une petite soirée bien arrosée chez les Brigantin avec deux jeunes français arrivés à bord d'un Rush régate... et c'est partie remise !
Pour nous, occupations diverses et variées, réparation du taud de soleil grâce à la magnifique Singer "prêtée" par Yves (il a refusé catégoriquement de nous la vendre pour risque de divorce, cadeau de la belle-mère).

Le soir même, Yves cherche à récidiver en nous invitant tous à bord de Marie Galante !

Et c'est réussi, personnellement, notre retour sur les pontons a été plus que houleux !

Ah, c'est du joli ! Pourtant François et Charlie sont censés se présenter le lendemain matin à Playa Santiago à 9 h.
 Ils se sont fait recrutés pour de la figuration dans le film de Ron Howard sur Moby Dick !
Faut dire qu'ils ont la gueule de l'emploi...