samedi 9 juillet 2011

Mercredi 6 juillet 2011

Nous passons au Portugal : Viana do Castelo

Après les ablutions matinales, départ n'ayant pas le même qualificatif, 11h, tout s'arrange...
Marre du moteur, Eole nous ignore, je ne sais toujours pas le prier, ce n'est pourtant pas faute de mon éducation (JA = 15 ans chez les curés)...
Enfin, il rentre un peu, d'où sortie aération du génak. Comme on met le clignotant à gauche au Cabo Silleiro, après Bayona, c'est au tour du spi de prendre l'air, enfin un peu, 10-15 noeuds de vent vrai, comme c'est au grand largue...
Bref, nous n'allons pas nous plaindre, Eole a tendu l'oreille, il n'a rien entendu, personne n'a prié !
Nous décidons de nous arrêter, 17h, tentés par Viana Do Castelo accompagnés par des kite-surfs.
Accueil très sympathique de Renato qui déboule de la capitainerie jusqu'au ponton d'attente sur son vélo acrobatique, un flat.
Grand ville raffinée, grandes artères, beaux hôtels particuliers "manuelins", vieilles églises, espaces piétons, vastes places.
A l'ouest s'étend le vieux quartier de pêcheurs avec sa concentration de petites maisons anciennes alignées. C'est là que nous dinerons local à la Casa Primavera Taberna Soañès. On n'y parle ni espagnol, ni anglais, ni français, on accepte ce que l'on nous présente, soit du poulpe, des oeufs de morue, des berniques et des bulots en petits morceaux le tout baignant dans l'huile d'olive.
Cette casa nous a été conseillée par un Rochefortais sur un fifty hollandais de 30 tonnes (le Pogo en fait 4...) qui s'est arrêté là sur la route des Açores il y a un an, problème de santé pour son épouse. La ville est si charmante, les habitants aussi, ils y ont passé une grande partie de cette année.
Bulot, poulpe, oeufs de morue et ... un indice pour le feuilleton !
Home sweet home
Comme la cas n'avait pas de dessert, soirée en terrasse chez un pâtissier où nous avons dégusté des .. on se sait pas quoi mais c'était très bon. Rajoutez là-dessus une fin de concert de musique celtique et pour couronner le tout, un sèche linge pas au top, d'où nouveau look intérieur du Pogo.

Nous avons du mal à quitter cette ville attachante, nous aimerions avoir plus de temps pour la découvrir.

mercredi 6 juillet 2011

Lundi 4 et mardi 5 juillet

Vigo
La pose en Massimo Dutti rien que pour vous
De la brume et pas de vent pour la route vers Vigo à 8 milles des îles Ciès. Evidemment, le vent se lève tout juste pour notre arrivée dans le port !  A peine installés, un grand coup de nerf pour le toilettage nécessaire de Manu Atea vraiment très salé par quelques trajets houleux... et balade en ville. Beaucoup de monde dans la grande avenue commerçante, ce sont les soldes (JA en profite bien chez Massimo Dutti ! 
La classe : du ton sur ton !
Juste une pauvre petite jupette pour MJ)! Puis un peu de culture tout de même à la Casa das Artes, Fondation Laxeiro, quelques œuvres sans grand intérêt à vrai dire ! Dîner à la Taberna A Pedra, ambiance locale et comida galeza... excellente, mis à part le dessert, très décevant, un fromage sans goût couvert de pâte de coing !! On ne nous y reprendra pas...
Lendemain pluvieux (« ça chagrine », dit JA) pour le marché de poissons sous les halles (pas de marché dans les rues ou sur les places dans ce pays!!) et culture (toujours!...) visite des expos à la nouvelle Pinacoteca dans un joli bâtiment ancien rénové avec goût (béton, bois et inox), pour une collection de multiples et variés artistes locaux. Quelques belles œuvres mais rien de mémorable. Après-midi bricolage, AIS, grimpette en tête de mât pour vérif, après l'incontournable siesta espagnole et re-soldes (MJ se rattrape but women's secret) et re-culture (ben dis-donc!!) au Musée Marco. Une seule salle « expérimentale » d'espaces blancs de formes diverses envahis de gros ballons bleus. Tout simplement beau et magique ! On s'amuse comme des petits fous...

mardi 5 juillet 2011

Samedi 2 juillet 2011


Les îles Ciès
Une demi-heure de génois et puis au moteur tout le long, seulement 15 milles heureusement, vent dans le nez complet à 3 nds. Pas de manoeuvres donc l'occasion de lire et d'écrire pour MJ. 
Arrivée à 21h30 au mouillage devant « la plus belle plage du monde », dixit The Guardian, c'est Praia das Rodas et sa lagune. Une merveille de sable fin et blanc, des eaux turquoises (mais froides!!) et des hauteurs boisées d'eucalyptus... 
Araignée "bretonne" dans l'assiette pour MJ, quelle honte!
Dommage, le lendemain matin, une brume qui tarde à se dissiper pour la montée vers l'un des phares à l'extrémité sud de l'île. Randonnée dans la matinée et dans l'après-midi après un déjeuner fait des maquereaux pêchés la veille (2 récupérés et 3 autres qui se sont décrochés !!). Une petite vingtaine de kms dans les pattes à un rythme soutenu... Pour une première, ça ira bien. On devrait sentir les courbatures demain. Douche froide au camping mais chut!..., pas autorisée.
 

lundi 4 juillet 2011

Vendredi 1 juillet 2011


Adrien a 30 ans ! Feliz compleaños.
Combarro
Au fond de la ria de Pontevreda. Arrivée vers 20h après une nav au moteur (pétole) et un bref essai de génak... et le vent tourne! Mouillage devant le port et balade dans le vieux quartier construit sur la roche même, et ses fameux horreos, sortes de greniers à grains en pierre. 
Les horreos : vestiges de la richesse des échanges terre-mer du lieu
Une première impression peu engageante du village qui ressemble à un Locronan, très touristique, peuplé de curieux et de restos racoleurs puis en s'enfonçant dans le village, on découvre un autre visage de lieu, celui de la vraie vie locale, les horreos envahis de bric et de broc, du linge qui sèche et de tout un petit bordel sympathique. Là, on tombe sur La Casa de Graziela, una Bodega con terrassa, table sous vigne, cuisine familiale... Pas d'hésitation, on s'installe pour des tapas, et finalement on reste pour plus, tellement on se régale ! Au menu, une assiette de pimientos verdes, des zamburiñas (pétoncles cuisinés) et enfin un turbot, le meilleur poisson de la ria !!
Le lendemain, rencontre d'un vieux monsieur qui parle très bien français, et qui nous explique la vie locale, en particulier le travail des femmes, les mariscadoras, aperçues le matin même dans la baie, qui pêchent pieds dans l'eau, les coquillages. Travail très physique, dit-il, mais elles sont costaudes et cela rapporte beaucoup d'argent... Lamine, le sympathique sénégalais francophone de la capitainerie du port, est toujours là et nous marchande le tarif du port pour nous inciter à y rentrer !! Mais, les îles Ciès nous attendent...

30 juin 2011 suite

Isla de Aroza
Ana et Ana au clavier et téléphone pour nous
Très jolie escale dans la baie sud, el puerto Campo, à un coffre de pêcheur. Pas de problème, on a droit de cité parmi les pêchoux locaux en demandant gentiment (ou alors ont-ils subodoré quels fins pêcheurs on fait !!...). Le cadre est magnifique, on se croirait à Ploumanach'. On s'y sent bien tout de suite. Des cailloux partout, il faut faire attention à l'arrivée, mais quel bonheur... Un endroit authentique, simple et accueillant. Il fait très beau et chaud. Petite plage non loin par annexe, eau toujours aussi « chaude » (pour MJ), genre 14° !! 
A l'office de tourisme, un accueil exceptionnel, par 3 jeunes filles à qui on demande de téléphoner pour récupérer le plus vite possible une autorisation (obligatoire!) de mouillage aux îles Ciès dans le Parc Naturel. Elles vont se décarcacer en multipliant les appels et en prolongeant même leur horaire d'ouverture. Du rare !!... L'une d'elles, qui parle français et s'occupe sérieusement de notre cas, part début août à Lorient chez un ami pour le Festival Interceltique!