samedi 22 septembre 2012

Jeudi 20 septembre


Visite de Santa Maria -bonus.

Le temps ne devrait se détériorer que cet après-midi. Profitons.
Cap au nord est. Sur la route, arrêt à la chapelle de Nossa Senhora de Fatima, ses 150 marches que nous n'avons pas le temps de monter à genoux (dommage), son chemin de croix en tableaux d'azulejos, et la statue kitch de la Vierge avec enfant et moutons.
Tout au bout de la route, Ponta do Norte. Nous empruntons plusieurs "routes" de terre avec plus ou moins de succès. Nouvelle route qui nous amène à une fabrique abandonnée dans laquelle est entreposé le foin. JA s'arrête opportunément avant une grande flaque d'eau qui n'apparaît pas très franche. Nous nous aventurons à pied en la contournant. 
L'argile rouge s'agglomère rapidement à nos chaussures. Ça colle et ça tache! Poursuivons jusqu'à des panoramas afin de rentabiliser notre investissement d'argile ou pour repousser le moment où nous devrons nous en débarrasser!
Passage à Santa Barbara, jolie petite bourgade où nous nous arrêtons boire un coup dans un bar avec la télévision à plein pot.
Encore une curiosité à voir que les Açoriens locaux ne semblent pas connaître; la Calçada dos Gigantes  près de Ribeira do Maloas (en dessous de São Lourenço). Le site se mérite car il faut déjà trouver le chemin qui y mène, puis continuer à pied et longer une falaise abrupte sans aucune protection. En France, ce site serait interdit au public par mesure de sécurité. Heureusement, de ces "'tuyaux d'orgue" de pierre volcanique avec le petit ruisseau qui s'écoule en cascade et la mer à perte de vue émane une impression de sérénité.
13H00 ; il est temps de profiter de la disponibilité de la voiture de location pour faire le plein d'eau minérale aux bateaux.
Repas de filet de bonite. Esta Bom!
Après-midi : Repos pour le chauffeur du jour et skipper avant l'ère Nadine. MJ semble trouver le programme à son goût.
Pour moi, flânerie et lecture à la terrasse du café du port. Ambiance de Fort Saganne face au désert marin. Les plongeurs qui participent au championnat national de photographie sous marine se prélassent en commentant sans doute leurs exploits de la matinée. Le capitaine du port semble se saouler de grandes envolées péremptoires avec ses voisins de table tout en fumant cigarette sur cigarette. Toutes ces voix participent d'un sabir incompréhensible qui me plonge dans un état de semi-inconscience. Est-ce la meilleure façon de se préparer à affronter Nadine, l'ennemie qu'on nous promet depuis plusieurs jours et qui prend un plaisir malin à jouer avec les nerfs de la petite troupe des pontons ? Ou est-ce cette maléfique qui cherche à nous endormir pour mieux nous assaillir ?
Pour évacuer la tension palpable sur tous les visages burinés, apéro chez les Rousse !

Mercredi 19 septembre 2012



A nous Santa Maria!
Pendant le petit déjeuner, MJ téléphone au loueur "Ilha do Flor" pour qu'il vienne conduire une voiture au port. Départ vers 10H00 avec les Rousse. Les femmes à l'arrière comme normal. François va devoir cohabiter, puisque nous n'avons pas trouvé de voiture avec 3 places avant !
Première direction : Praia, au sud. Réputée pour sa plage de sable blanc. Site mignonnet encore heureusement peu construit. Sable plutôt gris et vagues déferlantes (c'est vrai que Nadine veille!). Puis route dans la brume et la pluie près du Pico Alto (590m), sans compter le vent. Y'a mieux pour investir dans la pierre!…
Plus loin, nous découvrons la technique des agriculteurs de l'île pour faire sécher le maïs; épis liés les uns aux autres avec de la filasse provenant des tiges et placés sur une structure de pieux en bois. Très esthétique.
Arrivée à Ponto do Castelo à l'extrême sud-est de l'île. Site sauvage et grandiose avec le phare de Gonçalo Velho perché sur son piton que le gardien nous fera aimablement visiter, le poste d'observatoire des baleines et l'ancien port baleinier en contrebas. Vue également sur Maia que nous rejoindrons ensuite et les anciennes cultures de vignes étagées à flanc de falaises, repérables facilement aux nombreux murets de pierres de lave. Travail de titans ou d'esclaves, ou encore de galériens, forçats et autres déportés du continent ? Nous attendons vos suggestions. Il n'y a rien à gagner.
Arrêt pique-nique à Maia sur table face à la mer et café dans un snack où le patron est soulagé qu'on ne vienne pas déjeuner (il est 14h et il n'y a pas foule en ce moment). On "bobe" deux pêcheurs à la ligne dans les eaux tumultueuses du port ou justement, de l'abri précaire : butin de quelques dorades. Prolongeons jusqu'à une belle cascade. Beau coin. Gérard et Martine cueillent du raisin sur de vieux ceps à l'abandon ; pas mauvais.
Passage dans le hameau près de Santo Espérito où nous achetons à la coopérative des petits gâteaux, à la crème, à la noix de coco, aux amandes et miel. Délicieux et …roboratif.
Tout le long des routes, nous voyons de superbes fleurs roses. Les filles penchent pour des lys. Après recherche le lendemain sur internet, Martine trouvera qu'il s'agit précisément de lys belladone, encore appelé Amaryllis et qui pousse sur l'île de façon endémique.
Nous continuons le périple vers Sao Lourenço à l'est.
Dans la descente vers le bourg, les freins font un bruit caractéristique. Après vérification, les plaquettes ne sont plus qu'un ancien souvenir. Nous décidons de rendre la voiture au loueur et  d'en négocier une autre jusqu'à demain midi ; ce qui est fait sans difficulté. Nous rencontrons en cette occasion son épouse, une Açorienne très affairée puisqu'elle vient de marier sa fille ce week-end, et qui parle parfaitement le français. Elle nous explique qu'elle s'occupait du contrôle aérien sur Santa Maria, dont l'aéroport, construit à l'origine à des fins militaires, était une plaque tournante pour les avions devant se ravitailler pendant le traversée de l'Atlantique. La présence d'un important contingent français pendant de nombreuses années lui a permis de parfaire la langue apprise à l'école. Elle nous renseigne abondamment et… nous propose même de nous y emmener ultérieurement si on ne trouve pas… On va essayer d'être grands !

Direction plein nord. Nous quittons la capitale des Açores et JA se permet le luxe de griller le seul feu rouge de Santa Maria. Après s'être engagés dans des pistes incertaines, nous atteignons Barreiro de Faneca, petit désert d'argile rouge que nous traversons prudemment en voiture car le temps est à l'humidité. Manquerait plus qu'on appelle le loueur pour lui dire que nous sommes embourbés ! Super JA s'en sort magnifiquement sous les hourras (au moins en pensée) des passagers et route vers Baia dos Anjos.
Mais... Qu'est-ce que c'est ???...
Minute culturelle : c'est à Anjos, qu'en l'an 1493 de notre bonne ère chrétienne, Christophe Colomb se serait arrêté au retour de ses pérégrinations aux Amériques. Un mois de forte mer et des velléités de mutinerie de la part de son équipage l'ont conduit à la nécessité d'un mouillage de fortune. Euréka : si en plus de s'avitailler on emmenait tout ce petit monde se recueillir à la chapelle de Nossa Senhora pour éloigner les idées subversives. Ni une ni deux, bonne fille, la Vierge, arrange tout ça. Le chef se trouve conforté et les voilà tombant dans les bras les uns des autres. Mais c'était sans compter les autochtones qui voient dans ces gens de tristes pillards. Explications serrées auprès du gouverneur, et les marins peuvent enfin quitter les geôles pour rejoindre la Niña et le Portugal, en laissant en cadeau un magnifique tryptique de sa caravelle.
Maintenant, le petit Christophe est célèbre et l'île veut bien partager un peu de sa gloire!
Retour au XXIè siècle : MJ et François plongent dans une piscine d'eau de mer sur laquelle déferlent les vagues. Un grand bain pour l'éternité !
En attendant, ça creuse. Il est temps de s'enquérir d'un modeste estaminet. Bon dîner de poulpes et calamars au restaurante Os Marienses, du nom du club local de foot et à l'ambiance indéfinissable de télévision chère aux Açores.

vendredi 21 septembre 2012

Mardi 18 septembre 2012

Le thon, c'est bon ?
Contents d'être arrivés sur Santa Maria, nous passons une matinée tranquille sur Manu Atea pour nous déclarer à la capitainerie et gérer, gérer... pas grand chose en fait !
Après le repas, JA décide comme chaque jour de se reposer (à plus forte raison aujourd'hui car il a mal au dos !!), F et MJ partent faire un tour dans les environs. A commencer par l'office du tourisme de l'embarcadère du ferry pour prendre des renseignements sur les bus, taxis et randonnées sur l'île.
Un petit tour sur la colline qui domine la marina à l'est, départ d'une rando vers Praia mais nous ne sommes pas chaussés correctement pour envisager raisonnablement l'aventure. Alors direction le centre bourg... enfin, si on peut dire vu que la ville s'étale le long d'une longue rue d'1km5, la rue Bettencourt.
 Deux petites rues seulement lui sont parallèles. On se croirait dans un western, dit Gégé, et on s'attend chaque minute à voir John Wayne dégainer son colt !! On arpente la fameuse rue jusqu'à l'agence de location de voiture tout en haut du bourg. 50 euros, la journée pour une petite voiture, c'est assez cher mais au diable l'avarice ! Nous prenons note du contact pour en faire la proposition au reste du groupe, c'est-à-dire à notre pacha préféré et à l'équipage de Mora Mora. Nous redescendons à la marina pour retrouver l'équipe et aller prendre un pot sur la terrasse du bar du Clube Naval.
Nous y rencontrons Luis à qui nous demandons s'il est possible d'acheter du poisson en direct avec les pêcheurs. Il répond à peine mais revient 5 minutes plus tard avec un beau thon au bout de la main. Il refuse qu'on le paie mais accepte de partager notre table pour déguster un petit whisky.
C'est un personnage énigmatique, plutôt ténébreux qui répond le plus souvent c'est une longue histoire aux questions personnelles auxquelles le soumet notre Gégé inquisiteur pour Radio Potins !! Nous évitons une deuxième tournée et rentrons sagement sur nos bateaux respectifs. Demain, une grande journée découverte de l'île nous attend...

mardi 18 septembre 2012

Lundi 17 septembre 2012




A nous Santa-Maria! par François.
Fenêtre favorable pour se rapprocher de Madère, et profiter de la petite île de Santa-Maria, située à environ 55 milles au sud-est de São Miguel. Il faut dire que cette sorcière de Nadine joue avec les nerfs de tout le monde. Elle a dû se doper salement car elle va en tous sens et sans aucune logique! Les bulletins météo se suivent et se contredisent : du renforcement à l'effondrement, direction nord, puis est, puis demi-tour et, pourquoi pas, second tour de piste.
Donc aujourd'hui, fenêtre favorable à la nav. Départ aux aurores : 9H30.

14 nœuds nord : grand voile tout dessus et spi. Marie Joé demande à ce que je la photographie à l'envoi du spi dans des postures avantageuses ; ce qui est fait. Dommage que l'appareil soit aussitôt rangé car le bateau part au lof à cause de la grand voile trop bordée avant que Marie Joé n'ait pu quitter le pont avant. Les images auraient été moins favorables à la vedette, couchée complètement sur le dos, le visage nettement moins avenant.
Bon, le bateau est bien dans ses lignes. On file 8 à 10 nœuds. On devine déjà le mât des Suisses partis 3 heures avant nous et partis plein sud pour traîner au mieux leurs 14 tonnes, les voiles "en papillon", ce que nous appelons vulgairement en ciseaux. Je tairais un second départ au lof qui nous a fait voir la mer sous un autre angle. Le skipper avait peut-être prévu cette animation de crainte qu'on s'ennuie !
Bon repas du reste de poisson acheté au marché de Ponta Delgada. C'est la castle life !
Rien à dire d'autre jusqu'à ce que le spi ne se vrille ou encore ne fasse un beau soutien-gorge (pour les initiés) sous l'effet de vents tournants et irréguliers. Il faut affaler au mieux et mettre le génois.
Cap au sud pour longer la côte ouest et désertique de Santa-Maria panachée de nuages gris. Jean-Alain décide dans la foulée de démêler les 110 m² de spi dans le cockpit, avant d'aller danser une gigue sur l'avant pour envoyer le gennaker en remplacement du génois : tout ça  pour gagner 1 à 2 nœuds! Quand je pense qu'un moniteur de voile m'avait un jour dit que "la voile est un job de fainéants et il faut toujours penser à faire travailler les éléments à sa place"… Question aussi à ceux qui connaissent Jean-Alain "sait-il la fonction de la ligne de vie"? Expliquez lui alors car faudrait qu'il pense un peu aux équipiers qui se retrouveraient seuls à bord après avoir vainement tenté de le récupérer ou encore qui l'auraient vu se faire déchiqueter par un requin !
Donc, après une navigation somme toute assez banale, arrivée au port de Santa-Maria vers 18H30. Heureux de constater que j'ai plutôt bien résisté au mal de mer. Mes économies de déplacements y ont sans doute aidé ! Retrouvailles pour M-J et J-A avec Gérard et Martine et connaissance pour moi. 19H30, nuée de voileux sur Manu-Atea pour l'apéro. Des Français, des Canadiens, des Américains et les Suisses qui sont arrivés une heure après nous. Beau melting pot de personnes (et personnages) et croisement de projets et d'aventures.
Petit dodo vers 22H. Que va faire Nadine cette nuit?

lundi 17 septembre 2012

Dimanche 16 septembre

Départ... mais gare à Nadine !!..
Nadine nous a encore occupés une bonne partie de la matinée. Partir, pas partir, quand, pour où ??...
Et Nadine, où va-t-elle passée ? Elle change d'avis plusieurs fois par jour. Décision avait été prise de partir dimanche soir, d'où une visite programmée avec les autorités de la capitainerie pour une sortie. Mais, v'là ti pas que Nadine (il faut prononcer rjadine, injure arabe ! Et, elle le mérite bien, la sa...), qui semblait vouloir se dégonfler et éviter de nous rendre visite, a modifié une nouvelle fois sa route et se dirige droit sur nous !!.. 
Notre ami Jean-Paul file dare-dare sur Madère avec son bolide et nous, après moult vérifications y compris avec le gars de la marina (tous penchés au-dessus de la page Winguru ou Passage Weather), nous décidons de prendre un départ pour Santa Maria lundi matin. La suite ? On est bien incapables de vous dire de quoi elle sera faite, vu que c'est la grande incertitude grâce à Nadine qui nous tient en haleine ! Inchallah...
Donc après le déjeuner, et pas n'importe lequel, une belle côte de bœuf au barbecue (lotus bien sûr !) accompagnée de savoureuses pommes de terre amoureusement rissolées par nos deux chefs cuistots qui ne quittent pas l'espace cuisine.
Après-midi plus que pluvieuse, magnifiques averses, le temps idéal pour une petite balade en ville, proposent F et MJ. JA le Sage décline l'invitation et s'installe confortablement pour une longue sieste. F et MJ découvrent ainsi, complétement détrempés, le palais présidentiel. Les deux gardes à l'entrée du splendide jardin leur proposent aimablement de s'abriter à l'intérieur de leur bureau. Y est affiché le trombinoscope de l'actuel gouvernement. On peut y reconnaître le candidat de gauche aux prochaines élections du 14 octobre dont les affiches fleurissent sur l'archipel.
Apéro avec Christa et Pascal, des Genèvois, qui vivent à bord de leur bateau depuis plus de 14 ans et ont déjà fait le tour du monde. Échanges à bâtons rompus sur leurs escales, celles qu'ils ont aimés, leur projet (vendre leur plan Caroff pour acheter... une ferme en Andalousie !).
Les premiers arrivés à Santa Maria prévoient un apéro avec alcool cette fois (sages ce soir avant une nav). Ils ont déjà prévu que ce sera les Manu Atea, mais ils partent demain avant l'aube 5-6-7h du mat, nous, euh peut-être 9h !

dimanche 16 septembre 2012

Samedi 15 septembre

57mm !!...
Matinée consacrée au ravitaillement du frais au marché. Le temps est tout à fait dégagé, le ciel est bleu. Incroyable, on en profite ! Nous, on reste à la marina, JA au repos car il s'est fait une petite contracture au niveau du dos en rattachant les ficelles au trottoir (rectifiant les amarres)... Tout ça pour qu'on le dorlote, qu'on lui fasse des petits massages, comme dit François !! 
57 mm, ça s'arrose !!...



Le midi, nous avons trouvé une belle raison de porter un toast.
Découverte pédestre de la cité pour François tout l'après-midi. MJ s'occupe de laisser la trace de Manu Atea à la sortie du ponton et pour papoter avec les passants, et ils sont nombreux !! Donc ça prend un certain temps, vous commencez à la connaître. Et, elle termine sa journée par une baignade dans la piscine de la marina. JA lui se promène un peu pour mater le Thalassa, bateau amiral de l'Ifremer à quai depuis la fin de semaine.
Resto à notre cantique préférée, la casa Marisca à l'est de la ville où nous avons pris soin de réserver. C'est toujours aussi bon et peu cher !! On y a goûté les lapas, surtout François qui ne connaissait pas, et une tuile de mariscos aux légumes pour MJ et JA, ou encore de l'espadon pour F.
Bien repus, (y'avait aussi un dessert !), nous filons vers le Campo Franscisco que F a repéré une préparation d'animation dans l'après-midi. De fait, bien vu, au son des percussions, puis des cornemuses, démonstration de géants puis de jongleurs et cracheurs de feu. Il y avait bien aussi un trio de musique classique dans les jardins du palais de la Présidence, mais on n'arrive trop tard, c'est fermé. On ne peut pas tout faire... 
On se rentre donc et on vérifie une énième fois la météo, histoire de connaître les derniers caprices de Nadine, le cyclone qui nous menace depuis quelques jours.
Décision est prise de ne partir finalement que lundi et pour Santa Maria mais à confirmer !
ps : désolés pour le retard du blog mais depuis que F a débarqué, on n'a plus une minute à nous, et  Nadine nous prend la tête !!

Vendredi 14 septembre

Les fumerolles encore et toujours...
Départ vers 11 h pour Furnas. Nous partageons en effet la voiture de loc de Jean Paul et Richard rencontrés dans une autre tranche de vie à Horta. Ils sont arrivés depuis peu à Ponta Delgada depuis Velas sur leur cata, un Outremer 46, nommé Mî Ha Long, du prénom de Mî, d'origine vietnamienne, repartie ce matin même en avion sur Paris.



Découverte pour François de Furnas et de ses étranges fumerolles et des puits de cozido. Mais vous connaissez déjà, on ne va pas insister (voir épisode début août avec José Luis). Seule différence, c'est sous la pluie cette fois que nous nous baladons près du lac.
Nous poursuivons vers la ville de Furnas pour une pause déjeuner qu'on voulait rapide et simple. Ce fut simple, pas très bon (petits pois-carottes en boite) ni chaud et pas rapide du tout !! L'adresse ? Chez Tony's, on vous la déconseille ! Et, il paraît que c'est MJ qui y a mis le pied en premier !!... Elle, elle voulait filer direct sur Ribera Quente pour manger mais... personne ne lui a fait confiance, JA leur a soufflé qu'elle l'avait tant de fois fourvoyé dans des mauvais plans, où on ne trouve pas de quoi faire bombance (oui mais JA avait proposé O Miramo, excellent).
Et, c'est reparti toujours sous le déluge de pluie vers Ribera Quente du coup. Là, on aurait déjeuner dans un petit resto sympa mais personne n'a fait confiance à MJ, voilà...
En fait, c'est un petit port de pêche ordinaire très accessible et assez fréquenté. Pas vraiment le hameau de pêcheurs typique et charmant décrit dans le Petit Futé et présenté par MJ comme tel... Et les averses, toujours les averses. Après une halte à l'entrée de la ville pour admirer d'autres fumerolles et des dépôts de soufre, route vers le bain chaud de Furnas. Décidément, on aime ça !! Là, ô bonheur, une belle éclaircie le temps de faire trempette dans une eau rougeâtre à 39°.
Un petit détour au miradouro Pico do Ferro pour jouir de la vue panoramique sur les environs, ville et lac et il est temps de prendre le chemin du retour car Richard prend l'avion le lendemain matin de bonne heure. Nous le lâchons à la marina pour qu'il fasse ses bagages et repartons vers l'hypermarché de la capitale pour un bon avitaillement en prévision d'une traversée vers Madère le lundi. Mais la météo est capricieuse ces temps-ci !

Jeudi 13 septembre

En attendant G... euh ! François.
Journée de pluie et même de belles averses !! Du jamais vu pour nous ici... Du coup, journée à bricoler à l'intérieur de Manu Atea pour lui remettre en état l'ensemble pompe-vérin de quille. Pas simple, d'ailleurs le déplacement du boîtier de commande électrique n'est pas suffisant et l'opération reste à renouveler... Bien joué ! Ça nous a quand-même pris l'après-midi et encore plus celui de JA... MJ poursuit son travail de préparation d'un article pour le magazine V&V sur le mal de mer et son traitement par l'optocinétique, son témoignage avec photos... Pas simple de retrouver les bons (et les mauvais) clichés ! Bon, enfin tout ça occupe en attendant... François !!! Arrivée à l'aéroport de Ponta Delgada à 21h20 normalement. Et, au ponton à ??
Évidemment, pour l’accueillir, nous avons fait les choses en grand, mais on s'est un peu planté et ce sont les vannes célestes qui se sont ouvertes en grand de sa sortie de l'aéroport à l'arrivée à la marina.
Juste une petite éclaircie le temps d'aller à pieds au ponton, et les foudres célestes se sont abattues sur la ville. Quel accueil !!!
Comme il avait besoin d'être bercé pour s'endormir, nous avons mis en route une petite entrée de houle qui nous a tenus toute la nuit et même plus, histoire de l'amariner d'emblée.