Visite de Santa Maria -bonus.
Le temps ne devrait se détériorer que cet après-midi.
Profitons.
Cap au nord est. Sur la route, arrêt à la chapelle de Nossa
Senhora de Fatima, ses 150 marches que nous n'avons pas le temps de monter à
genoux (dommage), son chemin de croix en tableaux d'azulejos, et la statue
kitch de la Vierge avec enfant et moutons.
Tout au bout de la route, Ponta do Norte. Nous empruntons
plusieurs "routes" de terre avec plus ou moins de succès. Nouvelle
route qui nous amène à une fabrique abandonnée dans laquelle est entreposé le
foin. JA s'arrête opportunément avant une grande flaque d'eau qui n'apparaît
pas très franche. Nous nous aventurons à pied en la contournant.
L'argile rouge
s'agglomère rapidement à nos chaussures. Ça colle et ça tache! Poursuivons
jusqu'à des panoramas afin de rentabiliser notre investissement d'argile ou
pour repousser le moment où nous devrons nous en débarrasser!
Passage à Santa Barbara, jolie petite bourgade où nous nous arrêtons
boire un coup dans un bar avec la télévision à plein pot.
Encore une curiosité à voir que les Açoriens locaux ne
semblent pas connaître; la Calçada dos Gigantes
près de Ribeira do Maloas (en dessous de São Lourenço). Le site se
mérite car il faut déjà trouver le chemin qui y mène, puis continuer à pied et
longer une falaise abrupte sans aucune protection. En France, ce site serait
interdit au public par mesure de sécurité. Heureusement, de ces "'tuyaux
d'orgue" de pierre volcanique avec le petit ruisseau qui s'écoule en cascade
et la mer à perte de vue émane une impression de sérénité.
13H00 ; il est temps de profiter de la disponibilité de la
voiture de location pour faire le plein d'eau minérale aux bateaux.
Repas de filet de bonite. Esta Bom!
Après-midi : Repos pour le chauffeur du jour et skipper avant
l'ère Nadine. MJ semble trouver le programme à son goût.
Pour moi, flânerie et lecture à la terrasse du café du port.
Ambiance de Fort Saganne face au désert marin. Les plongeurs qui participent au
championnat national de photographie sous marine se prélassent en commentant
sans doute leurs exploits de la matinée. Le capitaine du port semble se saouler
de grandes envolées péremptoires avec ses voisins de table tout en fumant
cigarette sur cigarette. Toutes ces voix participent d'un sabir
incompréhensible qui me plonge dans un état de semi-inconscience. Est-ce la
meilleure façon de se préparer à affronter Nadine, l'ennemie qu'on nous promet
depuis plusieurs jours et qui prend un plaisir malin à jouer avec les nerfs de
la petite troupe des pontons ? Ou est-ce cette maléfique qui cherche à nous
endormir pour mieux nous assaillir ?
Pour évacuer la tension palpable sur tous les visages
burinés, apéro chez les Rousse !
un petit coucou de Cherbourg!
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