dimanche 28 octobre 2012

Samedi 27 octobre 2012




Et retour au français pour quelques mois, mais aussi … frisquet !!!

Nuit un peu en pointillés pour l'un comme l'autre, chambre peu insonorisée dans une vieille et jolie maison, la Pension Virgen de la Luz, avec balcons intérieurs mais une bâche de protection jouait le bruit d'une voile de temps en temps et en marins que nous sommes depuis plus de 3 mois, il y a des réflexes de veille au bruit qu'il va falloir gommer.
Petit déj dans la seule brasserie trouvée ouverte à 8h30, mais on peut difficilement être et noctambule et lève-tôt.
Re-taxi trouvé tout de suite, impressionnant leur nombre et bus, chance, 5' d'attente pour arriver 1h avant la fermeture des portes et départ pour Marseille. Mer de nuages d'où quelques îlots montagneux émergent deci delà et nous voici au large de Marseille, mais… oui, oui, c'est bien la Méditerranée qui moutonne, et ce grand ciel bleu synonyme de mistral et de températures un peu frisquettes. Attente de 20' sur le tarmac, alerte à la bombe dans le terminal et nous voilà dans les couloirs où nous entendons un coucou auquel MJ répond, sans savoir que c'était Gabin et Caro qui nous voyaient à travers la cloison perforée.
Et voilà la chaleur des retrouvailles et un début de retour at home, mais "tabernouche" comme disent nos amis québécois Annick et Francis, ce que ça caille…

Vendredi 26 octobre 2012



Adios Graciosa, Retour continent
Ça y est, l'heure du départ sonne.
Lever aux aurores, même avant. Ici à 7h15, le jour tarde à poindre. Le ciel est un peu voilé et nuageux ce matin, par tristesse ?

Un dernier nettoyage, quelques emballages de dernière minute, couper le gaz et les batteries (après les avoir complétées au moteur), fermer les vannes, mettre le taud et les cadenas, tiens, nous avons oublié de descendre les pavillons Breizh et Espagnol !
Un tour à la capitainerie, Pedro est là aujourd'hui, pour régler les 3 mois de port, une douche vite fait, les billets de ferry et commander un taxi pour les 40 kg de bagages (eh oui MJ…) et nous voilà quittant notre petit paradis. Il y fait 22° à 8h et 25° quand nous prenons le bateau à 12h30. Manu Atea va se sentir bien seul pendant 3 mois mais Mora Mora va lui tenir compagnie pour quelques jours en fin de semaine.
Bateau jusqu'à Orzola, un peu de retard pour cause d'encombrement au port, transport hors du commun d'un camion poubelle et nous prenons le bus qui nous a attendus, pour Arrecife.
Station un peu perdue dans un quartier sans intérêt, et nous prenons un taxi pour le port où Swingy nous avait vanté un petit restau dont nous n'avons pas retrouvé le nom. La taxiwoman nous amène dans un petit restau d'habitués, le Molino, très bon et pas cher.
Nous y attendons l'heure de reprendre le taxi pour l'aéroport, taxi qui tarde et nous en commandons un autre. Le premier arrive 15' en retard, nous y montons pour redescendre au bout de 200m quand elle croise le taxi commandé.
Bref on est à l'aéroport dans les clous et départ pour Séville. Oui, nous y faisons un stop d'une nuit seulement et à regret. Nous y serions bien restés quelques jours pour la découvrir. Arrivés à 22h, un petit tour dans le vieux quartier de notre pension pour y gouter quelques tapas, excellentes, dans un quartier agréablement animé et coucouche panier.

jeudi 25 octobre 2012

Jeudi 25 octobre 2012

 La der des ders...
Aujourd'hui, il faut boucler la préparation du bateau, pas le choix ! Alors, on attaque sans tarder par la dernière lessive, nettoyage de la cale moteur, couchage cabine arrière, séchage des drisses... Et, une fois chauffés, on remet ça pour une grimpette en tête de mât... Eh, oui, JA a oublié d'emballer l'émerillon de l'étai hier !! No problem, on est entraînés ! JA se hisse avec plus de facilité et MJ n'a même plus besoin du winch !! Faudrait faire ça tous les jours pour être au top !!
Caleta del Sebo vu de la tête de mât
Caleta del Sebo vu de la tête de mât
Déjeuner au resto Solemar sur le port pour un menu du jour à 7 € tout compris, soupe de poisson, paella et gâteau au chocolat !! De quoi prendre des forces pour bosser tout l'après-midi non stop. Emballage des winches et poulies, nettoyage à fond du carré, démontage des panneaux solaires, de la capote... On vous passe le détail ! Le tout nous emmène jusqu'à 20h30, l'heure de faire la pause internet et repas léger au café snack Los Mateos, voisin de notre PC habituel. Nous y retrouvons Franc et Martha, un jeune couple d'Espagnols de notre ponton, ceux qui tiennent compagnie à la célèbre Fatou, la labrador dont on vous a déjà beaucoup parlée et qui nous rend visite plusieurs fois par jour !
Et, demain midi, ferry à 12h30 pour le grand départ pour Séville puis Marseille !

Mercredi 24 octobre

 C'est presque du boulot !!!

On attaque dès le petit déj avalé, réglage de pression de sécurité du talonnage de la quille suite aux derniers conseils d'Erwan du chantier Structure, puis MJ hisse JA en tête de mât (même pas peur !!) pour retrait de la girouette. On enchaîne par la lessive des fringues, le rinçage des drisses qu'on remplace par des messagers, nettoyage de la cabine arrière et du cabinet de toilette, etc..etc...
On ne s'imagine pas tout ce qu'il y a à faire avant de quitter un bateau pour trois mois !!
Elvis, notre fabricant préféré de bijoux tressés
Un jogging au centre de l'île et une baignade en fin d'après-midi pour MJ, faut bien profiter de l'endroit quand-même, surtout avant de retrouver la grisaille en France !! Et, après une bonne douche revigorante, pause apéro à Rosa's Net pour vous envoyer quelques nouvelles fraîches, et on a du mérite car la télé est à donf dans le bar pour le match Dortmund/Real de Madrid !! on en a plein les oreilles, les espagnols ne semblent pas dérangés eux, bien au contraire !

mercredi 24 octobre 2012

Mardi 23 octobre

Chaud, chaud !!!

Matinée active encore et toujours pour préparer Manu Atea à son futur abandon. On envoie le gennak et ça ne passe pas vraiment bien ! Le voilà qui, profitant du petit souffle de vent, déborde largement chez le voisin, un corse de Bonifacio !! Oh là là, panique à bord, on le ficelle comme on peut et il sèchera ainsi tant bien que mal... 
Même punition pour le spi, inutile de penser à le libérer !
On remplace tout de même son bout de chaussette par un messager car on le sentait bien humide.
Rinçage, nettoyage... Bref, ça nous occupe jusqu'à un petit bain à la plage voisine del Salado avec douches froides (comme celles du port bien sûr!) mais ici ce n'est pas vraiment un problème vu la température ambiante, oui, oui même pour JA !!! On file ensuite au resto la Societad où nous sommes les seuls clients !
Face à la mer, le pied !! On y mange, gentiment cuisiné par le patron, un plat de sardines au sel (local!) et des tomates (recommandées par le chef!) puis du corvino a la plancha accompagné de fines frites maison. Le tout arrosé (un peu trop même !) chacun de deux verres de vino tinto, du Rioja qui titre sans doute dans les 14°! Résultat pas brillant, on repart chevauchant nos petits bolides VTT, la tête et les jambes bien lourdes... Bravo !
Du coup, une rapide sieste s'impose... avant de repartir à pédales ! Vers le cimetière à l'écart du village (voir page précédente) et de la Playa Francesca où nous étions au mouillage. On pensait pousser jusqu'aux salines derrière la Montana Amarilla mais pas le temps ! Malin... Y faut choisir, boire ou pédaler... et dans le sable, c'est pas commode en plus ! Retour pour les 18 h prévues mais José n'est pas au rendez-vous, on lui laisse un message téléphonique. Ils nous retrouvent un peu plus tard au bar Rosas'Net, notre cybercafé préféré ! C'est une super bonne adresse, n'hésitons pas à lui faire de la pub ! Il le mérite bien, ses vélos sont super bien entretenus, du travail de pro, en plus il est très arrangeant et gentil. Sa boutique El Mato Bika (tel. 664893281) est un peu en retrait derrière une pizzeria, d'ailleurs excellente, et se voit peu, c'est un simple petit garage à la porte bleue !
MJ et Fadou, fidèle amie du ponton
Pot sur le port avec Swingy et on aperçoit Armelle et Gilles de Coccinelle qui passent avec leurs deux filles, Apolline et Camille. Ils sont arrivés la veille au port depuis Santa Maria. On les avait croiser à Flores le jour de notre départ.
Mais on ne traîne pas, retour sur Manu Atea pour un apéro prévu à bord avec Felice, voisin de ponton, un skipper professionnel originaire de Venise, qui va bientôt prendre le départ de l'ARC, de Las Palmas vers Sainte-Lucie. On passe en revue les différents mouillages et surtout ports des Canaries qu'il connaît depuis des années. On prend des notes entre deux verres et trois toasts, avant d'aborder les sujets politiques de l'Italie, vaste sujet, qui fait durer l'apéro. Après quoi, MJ se rend comme convenu sur le bateau de Swingy (on a oublié de la prendre en photo, désolés !) pour un briefing littéraire sur les tentatives d'écriture de MJ.
Et, buenas noches !!

Lundi 22 octobre

Journée bien remplie : nettoyage et pédalage sont ... !

Marie Hélène et Jean Louis sur Oiona
Journée bien remplie aujourd'hui... Départs de nos voisins Jean Louis et Marie Hélène puis Evelyne et Christian, après quelques courses rapides au bled. Puis nous nous attelons à la besogne qui ne manque pas ces jours-ci.
JA s'occupe du nettoyage de la table à carte, répare la petite table de cockpit, passe un messager de drisse, range le coffre arrière... sans parler d'autres diverses petites besognes. MJ après avoir vidé la cabine avant avec JA, se met à la nettoyer de fond en comble... Il ne s'agirait pas de laisser la moisissure s'installer insidieusement pendant notre absence. Ah ! Non... Mais évidemment nous avions eu la bonne idée de charger un max ladite cabine avec voiles, matos de plongée et autres afin de libérer la soute et le coffre arrière. Ce n'est que ce matin que l'idée nous est venue à l'esprit qu'on aurait peut-être dû la nettoyer avant d'occuper son espace. Bref! Question d'organisation et de méthode, n'est-ce pas, mais c'est chose faite malgré la surcharge de travail !
Evelyne et Christian de Plogoff
Impossible de s'occuper des spi et gennak, trop de vent finalement. C'est partie remise.
L'après-midi est libre du coup, et on en profite pour louer des VTT à José, de chez.... qui entretient super bien ces engins. Du travail de pro et en plus il est charmant !
Playa de las Conchas
Nous voilà donc partis sur les pistes de sable entre les montaña del Mojon et de la Aguila Grande pour la Playa de las Conchas où les rouleaux de vagues sont impressionnants. José nous avait prévenus que la baignade y était dangereuse. MJ est tentée bien sûr mais ne s'y risquera pas ! On poursuit notre route vers la côte nord dominée par la Montaña Bermeja puis la playa del Ambar plutôt rocheuse. La route se poursuit vers l'Est et Pedro Barba, le village que nous avons visité samedi dernier. Personne ou presque sur le lieu en semaine !
Nous repartons pour une petite grimpette pour commencer mais suivi de quelques descendes sympathiques pour passer faire un tour au resto de La Sociedad que nous a recommandé Swingy. 
C'est un endroit fréquenté par les locaux et particulièrement bien situé à l'écart de la ville face à la mer ! Nous tâcherons d'y manger avant de partir, sinon dès demain ! Retour rapide au bateau pour récupérer les ordis et on se remet en selle pour aller à notre rendez-vous wifi et surtout s'offrir une bonne bière bien fraîche ! Pas de chance, on avait oublié que c'est le jour de fermeture de Rosas'Net, le cybercafé ! Communications sans consommations donc, puis on se rentre al barco où une bière nous attend dans le frigo !
Coucouche panier pas trop tard car on en a plein les pattes d'avoir pédalé et demain... on remet ça, José nous a fait une faveur pour la loc et on profite des vélos jusqu'à demain soir !

lundi 22 octobre 2012

Dimanche 21 octobre

Toutes voiles dehors !!
Chantal et Thierry, les fidèles du RosasNet ou Karaoké
C'était prévu, bonne météo, pas de vent ! On envoie la trinquette pour la rincer et la sécher. Ce qu'elle fait sagement pendant nos courses au bled et notre habituel rendez-vous internet.
Mais avant, grand moment pour MJ. JA fait le coiffeur, non il ne cherche pas à rivaliser avec les talents de Marco, son coiffeur favori de La Rochelle, mais il tente de rafraîchir une coupe qui s'alourdit considérablement après plus de trois mois ! Résultat satisfaisant pour MJ et la voisine Evelyne qui avait prêté ses ciseaux et peigne pour l'occasion. Sinon, il y a une coiffeuse sur l'île qui vous fait une coupe pour 6 € ! Avis aux amateurs... Mais MJ a préféré faire confiance à son prince des ciseaux !!
Après pliage de la trinquette, et déjeuner de notre seconde poisson grillé, après-midi consacré aux essais de protection du bateau avec les différents tauds que nous possédons. Ça fera l'affaire ! On envoie le génois, il sèche et on le plie. Il nous reste le gennak et le spi à laver et ranger... Demain, il doit faire beau temps aussi.
Le devoir accompli et la conscience tranquille, MJ peut vaquer à ses occupation favorites, c'est-à-dire la baignade sur la jolie plage voisine et se maintenir en forme ou tout au moins tenter de... grâce à un footing de 45 minutes comme d'habitude. Un régal de courir sur ces pistes de sable (plus ou moins dur !!) et de profite pleinement du paysage désert. Elle découvre ainsi au milieu de nulle part un grand bâtiment blanc carré qui s'avère être le cimetière du village. Dommage, pas d'appareil photo dans la poche en jogging, mais on tâchera de montrer ça en photo à la prochaine occasion, c'est promis !
Au retour, vite une douche froide au port et repas fait des fameuses lapas achetés la veille ! Coriaces, tout de même les bêbêtes, on ne doit pas les préparer comme il faut ! Pourtant, on a pris soin de les battre comme les ormeaux pour les attendrir. On laissera faire les cuistots des restos à l'avenir, c'est plus sûr.

Samedi 20 octobre

On marche vers Pedro Barba
Lever matinal même pour MJ, 7h30 ! Petit déj avalé, nous voici devant la poissonnerie, on nous a dit qu'il y aurait du poisson aujourd'hui... On y trouve effectivement de la Bocanegra, on en profite pour en acheter pour deux repas, et on complète par 500 gr de lapas. Petit tour sur le port à l'arrivée d'un bateau de pêche, on se dit qu'on aurait peut-être pu acheter des sardines en direct ! On essaiera de faire la proposition la prochaine fois. Bricolage préparatif du bateau. Faut qu'on avance !...
Puis après-midi balade le long de la côte est vers le village qu'on dit inhabité. On prend le temps, on flâne sur les berges pour trouver de jolis coquillages à rapporter à nos petits chéris en France. Et, on découvre une sympathique œuvre d'art faite de galets tout ronds... et tout légers ! Bizarre ! En fait, il semblerait que ce soit des boules de mazout séchées. On en trouve effectivement d'autres traces sur la grève. Il faudra qu'on se renseigne.. On finit par arriver au village après un passage très étroit le long de la corniche où un éboulement récent a limité le passage.
C'est un hameau de villas dont certaines paraissent luxueuses mais l'endroit est des plus tranquilles et charmants. Renseignements pris, ce sont de riches habitants de Gran Canaria qui ont investi ici pour les week-ends et vacances. On dit aussi qu'il s'agirait d'un investissement immobilier pour blanchiment d'argent. Décidément !
Sur la route du retour, baignade pour MJ dans une crique de rêve déserte ! Et il est temps de se diriger vers Caleta del Sebo car la nuit tombe vers 19h15.
A peine rentrés, on reprend le chemin du village... MJ a en effet vu qu'il y aurait un concert ce soir ! On se régale d'une pizza aux fruits de mer partagée dans un resto à la déco pêche et toujours pas de zic ! Tiens !... Bon, alors on se rentre et ce n'est que bien plus tard, qu'on perçoit les notes musicales d'un concert... Trop tard, on est couchés, la flemme, on en profite depuis notre douillette cabine !

dimanche 21 octobre 2012

Vendredi 19 octobre 2012




Ça sent le retour...

Après les pluies d'hier, l'air est un peu plus frais ce matin. Enfin, n'exagérons rien, 19°7 à l'intérieur du bateau à 7h du mat et descente ouverte toute la nuit. Que va-t-on dire alors quand on va rentrer? On y pense et cela risque d'être un peu difficile.
Petit tour sur le port distant de 5 ou 600m pour quelque approvisionnement ; poisson : plus rien, les habitués ou les restos ont dévalisé l'unique poissonnerie du village, il faudra se lever plus tôt demain matin (c'est prévu) ; nous avons trouvé à la boulangerie du pain un peu plus complet que d'habitude, là aussi il faut passer tôt.
Petit passage chez un jeune loueur de vélos, pas sur les quais, mais un peu en retrait au fond du port qui entretient parfaitement son matériel et qui en propose seulement une demi-douzaine à la location. Il accepte de changer les 3 rayons encore cassés sur la roue arrière du vélo de JA. Mais que fait-il avec ? Non, il n'a pas grossi, pas de rando type VTT, je pense seulement que c'est la qualité du matériel, il y a des points de rouille qui les fragilisent (vélos Uhip, rayons de rechange à prévoir).
Petit tour habituel au bar le Karaoké pour la Wifi, nous y sommes abonnés et retrouvons Marie Hélène et Jean Louis puis les Rousse & Co. Le mouillage n'a pas été inconfortable hier comme le prédisaient certains sur les pontons. Gégé est soucieux, au bout d'une nuit, son parc de batteries de service neuf descend à 12v alors que le nôtre est à 12.7v avec un équipement similaire. Une batterie nase ? Réponse demain.
Retour sur la placette du port pour récupérer les petits cadeaux faits sur mesure. Le jeune dit préférer habiter ici que d'être "pollué" à Lanzarote ; pollué ? Oui, par la ville. On le comprend tout à fait…
Retour at yacht et poursuite du rangement nettoyage après un déjeuner en terrasse.
MJ se décide à aller se baigner. Le ciel est pourtant bien sombre côté au vent (de l'autre côté, il faisait soleil !!). 5' plus tard, quelques gouttes de pluie et une demi-heure ensuite (oui, mais entre temps, j'ai pris un bon bain de mer et de soleil…), un déluge, qui dure quelque temps et voilà MJ qui réapparaît en se protégeant de sa serviette de plage. Heureusement qu'il ne fait pas froid et… peu de vêtements, peu de séchage !
Un bon thé et MJ repart chez Swingy. Entre futures romancières, il y a des échanges instructifs. Après un rapide dîner frugal, MJ se remet dans son roman pour toute la soirée pendant que JA peste sur l'introduction des polaires du Pogo dans Maxsea TimeZéro.

Jeudi 18 octobre

Alzheimer !!!
Il a plu toute la journée. De fortes averses et du vent sous les grains!
Après les quelques courses habituelles au supermercado local... eh bien, c'est le trou ! On a bien sûr bricolé un peu dans le bateau et à l'extérieur entre deux averses, mais on est incapables de se souvenir de cette journée. Si jamais, ça nous revient (on est samedi soir quand on écrit !), on rattrapera le coup, promis! Mais de toute façon, ça ne doit pas être bien important, sinon on s'en souviendrait évidemment.
Ah ! Si, on se rappelle qu'on a pris l'apéro sur le bateau voisin, Kavell (qui veut dire berceau en breton, ils sont de Plogoff) celui d'Evelyne et Christian en compagnie de Thierry et Chantal et de Felice, un Vénitien, skipper professionnel, qui vit ici le plus souvent. Dans la journée, papotages divers et variés comme de bien entendu, notamment avec Swingy, ex-scénariste, qui vit ici aussi sur son bateau et qui écrit son second roman. Le premier en est à l'état de maquette et sera publié bientôt, il s'intitule « La mer sans toit ». Rendez-vous est pris pour un briefing entre MJ et elle sur leurs expériences d'écriture.

Mercredi 17 octobre

Préparatifs de Manu Atea
Journée banale somme toute qui commence par le départ de Chantal et Christophe sur Sercul pour l'île voisine. Et se poursuit par un grand rangement et rinçage de bouts, en prévision de l'hivernage du bateau. Bain de mer à la plage du port (bof!), petit tour au village et pot internet jusqu'à 14h.
Au retour, on trouve Gégé et Martine sur le ponton. Ils sont arrivés le matin même au mouillage Francesca mais il est un peu tard pour se renseigner sur une éventuelle place au port vu que la capitainerie n'est ouverte que le matin jusqu'à 14h30 ! Ils restent prendre un apéro avant de repartir sur Mora Mora. Il est déjà bien tard, nous déjeunons rapidement et hop ! une petite sieste ira bien avec nous, comme dit le Douarneniste du bord. Jean Louis et Marie Hélène sur Ionia viennent aussi d'arriver et ont de suite dégoté une place au port.
L'après-midi déjà bien entamé ne permettra pas d'envisager une balade sur l'île, nous poursuivons donc notre rangement, plions l'annexe, vidons et rinçons le coffre arrière... avant de se rendre en soirée à notre bar favori pour régler quelques petites affaires sur le net ! On y retrouve à nouveau Thierry et Chantal, fidèles clients branchés !

mercredi 17 octobre 2012

Mardi 16 octobre

La vie est douce à Graciosa...
On commence à prendre nos marques dans cette petite marina bien tranquille. Tout y est simple, à échelle humaine. On se promène dans la matinée dans ses rues de sable sans circulation hormis quelques 4x4 safari ou VTT... Il fait beau, l'air est chaud malgré quelques passages nuageux et un vent de nord-nordet qui souffle en permanence. Nous n'avons pas encore eu droit au sirocco.
Quelques courses et du net devant un petit café. On a ses petites habitudes, ça y est !! Et on y retrouve toujours à peu près les mêmes fidèles.
Recherche d'un hôtel, mails annonçant notre retour imminent en France etc... et la matinée est vite passée quand on émerge à 9h, hein MJ ?
Après-midi consacrée aux débuts de préparation du bateau pour son hivernage en solitaire ! Rinçage, on en profite, il y a de l'eau aujourd'hui, amarrage définitif... On en garde pour les jours suivants et il y aura de quoi faire, vu qu'il nous faudra emballer les winches, poulies et hublots... à cause du sable qui nous arrive régulièrement du Sahara.
Jogging dans le désert pour MJ (un réel plaisir dans un tel cadre !) pendant que JA se fait rédacteur d'article sur un problème électronique vécu à bord lors de notre traversée entre Santa Maria et Madère... et on termine la journée sur le net, pour changer, de façon à enregistrer nos cartes d'embarquement de vols.
Chapeau traditionnel pour les hommes et les femmes
Au moment où nous quittons la table, nous avons la surprise de retrouver Francis et Annick arrivés le jour même au mouillage de la Playa Francesca avec leurs amis belges. Après un rapide papotage, nous ne traînons pas, il fait un peu frais ce soir ! Nous rentrons bien vite nous réchauffer au bateau (il doit faire 22°!).
Sortie de l'imprimante pour imprimer nos billets. Bonne idée que nous avons eu d'acheter cette imprimante-scanner, un peu encombrante mais elle rend bien des services et fonctionne sur le petit convertisseur du bord. MJ sort son Mac et là, 2 pages d'un document d'Adrien restés dans le buffer. Y en a-t-il d'autres ? Mais où est le buffer sur un Mac ? JA peste, MJ ne sait pas (comme beaucoup d'utilisateurs de Mac !). Bref, JA trouve ce qu'il cherche et les billets sont tirés ! Un peu d'écriture pour ce foutu blog et ...demain est un autre jour !!

Lundi 15 octobre

La marina de Caleta del Sebo
Bain matinal pour MJ, pendant que JA prépare le petit déj pour sa naïade, puis départ pour le port de Caleta del Sebo où la place n°55 nous attend au second ponton en rentrant. Adios le beau mouillage de la Francesca !
Mais on ne va pas faire les délicats, trop contents d'avoir un emplacement pour les trois mois où nous allons abandonner Manu Atea, histoire de rentrer au pays voir la famille et les amis...
Le marinero du port nous accueille immédiatement à grands coups de sifflet et nous confirme notre place. Pas de problème, il y a du monde pour l'amarrage, les voisins, Thierry et Christophe, mais ils sont si occupés à papoter que personne n'attrape l'amarre tendue par MJ ! No problema, l'accostage est sans difficulté et JA manoeuvre comme un "dieu" !
Formalités d'usage à la capitainerie où nous attendons notre tour avant de rencontrer Pedro l'aimable responsable de la marina. Ici, tarif très économique, pas d'électricité mais l'eau est disponible malgré quelques coupures régulières le week end. Lîle est en effet animée ces jours-là, beaucoup de Canarians venant profiter de ce petit paradis. Les douches sont froides. Service minimum mais à 8,76 € la journée, on s'en contente fort bien !
Direction la poissonnerie mais pas de poisson frais, ni demain sans doute car le temps est mauvais, nous précise la vendeuse qui nous offre d'ailleurs trois lapas qui lui restent pour nous faire plaisir. Faute de mieux, on achète donc du poisson congelé dont on ignore le nom, mais c'est du gros... et on fait deux trois courses dans l'un des deux supermarchés du village.
Après-midi tranquille au bateau entre sieste et séance coupe de cheveux pour JA chez sa coiffeuse préférée avec des ciseaux empruntés à des voisins de marina. Ambiance, ambiance pendant la séance. JA proteste, il ne faut pas trop couper, et surtout pas plus sur les côtés et derrière que sur le dessus de la tête ! Un peu d'énervement, on révise la coupe et l'affaire est conclue. Jugez vous-mêmes du résultat !!!
En fin d'après-midi, c'est séance wifi à l'un des deux bistrots connectés ! On doit réserver nos vols pour la France. C'est chose faite ! Un vol de Lanzarote pour Séville le 26 octobre, et un second pour Marseille le lendemain. Le tout pour 174€ pour nous deux, bagage supplémentaire compris ! Restera à se trouver un hôtel à Séville.
Vite, vite, on rentre du coup à la bourre au bateau où nous avons proposé un apéro aux deux Chantal, à Christophe et Thierry... Apéro qui se prolonge comme de bien entendu !

mardi 16 octobre 2012

Dimanche 14 octobre

La vie à la Francesca
La vie à la Playa de Francesca c'est une visite dépannage électronique sur le cata d'Eric et Béa rencontrés à Quinta do Lorde, le soleil, la mer, un cadre exceptionnel et des températures, ma foi, fort agréables, du genre 28°! La vie est parfois trop dure ! C'est aussi la baignade retour jusqu'au pour MJ. Que l'eau est bonne... Quel plaisir de retrouver ces bains de mer tant attendus !
Retour déjeuner sur Manu Atea et notre taxi-boat de Liladhoc (Béa et Eric & Co) passe nous récupérer pour faire une balade rando sur la partie ouest de l'île, le volcan La Montana Amarilla qui porte bien son nom. Elle culmine à 172 mètres. Beaux panoramas une fois parvenus à son sommet, vues sur Alegranza et Lanzarote bien sûr... et bien évidemment sur le très beau mouillage où nous sommes.
Cette île a un charme fou avec ses paysages lunaires pelés. C'est un havre de paix qui reste épargné par la civilisation, elle est finalement peu fréquentée en dehors du village principal. C'est une sorte de petit désert au milieu de l'océan.
Au retour, on ne résiste pas à une bonne baignade (sauf JA pour qui les eaux ne sont pas encore assez chaudes !), même jusqu'à Manu Atea pour MJ.

dimanche 14 octobre 2012

Samedi 13 octobre

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La Graciosa au mouillage
Nous terminons la nav ainsi jusqu'à l'arrivée au matin sur les Canaries. Vue sur l'île Alegranzada, Graciosa et Lanzarote. Des îles pelées, désertiques avec reliefs ! Changement radical de paysage...
Arrivons sur le mouillage de Playa Francesca où il n'a pas moins de 25 voiliers au mouillage.

Nous poursuivons jusqu'à la marina de Caleta del Sebo au cas où il y aurait une place pour nous accueillir. On distingue bien deux places libres mais le gardien du port nous précise qu'elles sont réservées et qu'il faut revenir lundi se renseigner. Les places sont chères ici ! Retour au mouillage devant la magnifique plage de sable blanc où nous croisons JAD. Le cadre est paradisiaque mais quelque peu pollué par une horde de touristes à bord d'un gros cata diffusant les tubes espagnols à donf... Quel gâchis !

JAD ou Just A Dream
C'est vrai que c'est le week-end et on peut espérer que ce sera plus calme en semaine.
Sinon, l'endroit a tout pour plaire et MJ ne traîne pas pour s'offrir une petite bronzette et un bon bain de mer pour vérifier la tenue du mouillage par exemple. 
L'air est à 26°, l'eau à 20°, même si le vent souffle assez fort. Dès 17h30, les gugusses du cata quittent la place et c'est tant mieux ! On n'entend plus que le vent...
C'est alors qu'on se décide enfin à partir explorer l'île, tout au moins vers le village qui a plutôt l'apparence d'un village grec avec toutes ses maisons blanches aux volets bleus. Pas de route, ici, tout est piste de sable ! Seuls les 4X4 safari peuvent circuler. Annexe et marche, et nous voilà au coeur de la vie locale. C'est le week-end, il y a foule et ambiance dans les troquets ! Hasard, nous y retrouvons de suite Christophe et Chantal à peine entrevus à leur départ de Quinta do Lorde qui nous invitent à partager leur table avec leurs amis Thierry et Chantal au bar qui fait face au port. Papotages habituels, projets, naves... Et, on aperçoit le gardien du port qui passe d'un air bien décidé... MJ n'hésite pas une seconde, le suit pour l'interpeller. No souci, une place est réservée pour Manu Atea à partir du lundi 15 octobre et ce, pour trois mois !! Royal ! Le port semble sûr et les prix défient toute concurrence ici aux Canaries. Parfait, on arrose la bonne nouvelle par une tournée supplémentaire.
Sur le chemin du retour, arrêt wifi au petit snack indiqué par Christophe et Chantal et du coup pause grignotage du dîner, histoire de lire les mails et surtout de mettre à jour le blog. Puis retour nocturne en essayant de retrouver la piste pour rejoindre notre petite annexe et Manu Atea qui nous attendent bien sagement. Au bout d'une heure, un petit déca et une pâtisserie achetée en route, et c'est l'heure du repos des guerriers.