jeudi 19 décembre 2013

Mercredi 18 décembre

Il fait un temps magnifique, grand soleil, belles températures et pas de vent du tout... On a du mal à imaginer que c'est bientôt Noël !
A ce propos, bonne nouvelle de la part de François. Il a enfin reçu notre nouvelle VHF que nous avions fait livrer à son adresse. Mais elle s'était entre temps perdue entre son domicile (dont il était absent au moment de la livraison... Voilà, on ne peut même plus compter sur la présence constante des copains chez eux !) et le point relais où il aurait dû pouvoir la récupérer...
Bon, tout finit par s'arranger et comme dit sagement notre ami François, non avare de formules d'une forte pertinence : « Si les défaites sont toujours orphelines, les victoires ne manquent pas de pères », après avoir déclaré précédemment au sujet du problème de quille : « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » !! On vous laisse méditer là-dessus...
Grand rangement après remise en place du bloc central et ménage intérieur et extérieur. La maison ne recule plus devant aucun sacrifice... De toute façon, il semblerait que notre traversée vers le Cap Vert soir fortement remise en question pour le moment. Se prendre 4 à 5 m de houle croisée avec la mer du vent de 1,50m... Non, merci ! On attendra encore un peu plus longtemps. Plus à ça près...
Noël en mer, pourquoi pas après tout ? Original, de l'inédit pour nous deux !
Du coup, ce soir, à bord de MANU ATEA, tout beau tout propre, apéro avec nos voisins de ponton, Gérard et Catherine sur Cyrano, un Vulcain transat et nos jeunes voisins d'en face, Bertrand et Julie, Benjamin, Simon sur Krishna 2, un Kirk.

Mardi 17 décembre

Le palier d'axe de tête de quille
Victor arrive tardivement pour récupérer l'objet du délit. Vers 13h, après un coup de fil, il débarque avec son épouse. Ils sont vraiment charmants tous les deux. On papote un peu, en espagnol, bien sûr.
La tige de vérin
Il reviendra en soirée nous rapporter la pièce ressoudée. Ce qu'il fait vers 18h. Tout va bien, sauf qu'il nous signale quelques points d'électrolyse sur la tige de vérin. Bizarre ! 
Espérons que cela ne porte pas à conséquence... on va pouvoir remonter l'ensemble. 
Et les 2 assemblés
Et, ce n'est pas une mince affaire. On s'y colle peu de temps après et on en est libérés vers 22h. Pas facile d'aligner le palier d'extrémité de tige de vérin avec celui de l'axe de tête de quille. Ça nous prend pas mal d'énergie, d'efforts et de patience... Une fois en place, pour compenser et assouvir la faim qui commence à se manifester, nous filons à la pizzeria située sur la place. Très bien d'ailleurs, une bonne pizza copieuse pour deux à 7 €.
Voilà, nous pouvons dormir tranquilles. Demain, c'est mañana !... Et, il sera bien temps de tout reconnecter, de procéder à des essais et de ranger Manu Atea pour un départ... vers El Hierro ou le Cap Vert ! 
On ne sait plus... Les copains évoquent la belle houle et la mer croisée qui nous attendent sur le parcours. Fred et Hélène, qui nous ont envoyés des nouvelles, ont stoppé leur descente Cap-Verdienne à El Hierro et attendent des conditions plus favorables, tout comme Charlène et William restés jusque-là sur place. Vérification faite sur les gribs, effectivement, ce serait plus calme à partir de mardi.
Et l'ensemble monté, avec quelques traces...
On commence à se demander où on va bien pouvoir passer Noël finalement... Et, Yves qui nous attend toujours à Mindelo ! Mais on se console en se disant qu'il est particulièrement sociable et qu'il est certainement en bonne compagnie...
Ces derniers temps, nous sommes constamment sollicités par les bateaux-stoppeurs qui cherchent une place pour descendre au Cap Vert notamment. Désolés mais nous voulions faire cette nav tous les deux seuls, alors nous réitérons nos refus polis. Même un couple avec tout petit bébé nous a demandé un trajet vers Las Palmas.

Lundi 16 décembre

Journée démontage complet et contact avec le chantier Structures. Finalement, bonne nouvelle !
Nous n'aurons pas besoin de déquiller. Il s'agit d'une rupture de soudure entre la tige de vérin et le palier de l'axe de tête de quille. Nous connaissons un soudeur inox, Victor, qui a son atelier dans la zone artisanale (636 66 45 16) et passons le voir.
Demain, il vient au bateau pour récupérer le vérin et la pièce vers 9h30 du matin. Perfecto !
Il faut libérer la tige de vérin sortie de son logement et qui s'est mise en travers. Donc se débrouiller pour remonter la quille. Comme le canot est cul au ponton, nous passons un bout sur l'avant de la quille ramené de part et d'autre sur les taquets du ponton. Après plusieurs essais de positionnement du bout qui est soit trop haut, pas assez de bras de levier, ou qui échappe, plus qu'une solution, se mettre à l'eau.
Enfin, il ne reste plus qu'à faire avancer le canot ... au winch.
Bon évidemment il faut replonger pour enlever le montage de bout.
Mais bon, l'opération est efficace et nous pouvons tout démonter, débrancher.
Ça nous prend tout de même un bon bout de temps et, à un moment, ayant besoin d'une cinquième main, on sollicite Gérard, un voisin (d'origine rochelaise) pour nous soutenir, enfin surtout le vérin qui pèse un certain poids ! Opération accomplie. Le soir-même, tout est prêt pour la livraison au soudeur.

lundi 16 décembre 2013

Dimanche 15 décembre

Enfin ! A nous le Cabo Verde...
Un dernier coup d’œil au Teide  maintenant bien enneigé et...
Nous sommes fins prêts à naviguer, nous larguons les amarres vers 15h20 juste derrière Fred et Hélène sur Chat  Mallow et Claude et Jo sur Chapeaux de paille/Poséydon qui partent vers Dakar au Sénégal.
On se promet de les rattraper bien vite sauf que...
En sortant de notre place au ponton, nous accrochons au passage des pendilles dans le port, des bruits comme si nous talonnions. Claquements de quille en essayant de la remonter, de la descendre !! JA tente d'examiner rapidement la question dans le chenal... mais trop grave ! Alors, demi-tout immédiat et retour à la case départ...
Grosse, énorme déception, vous vous en doutez ! On est maudits (par le Cap Vert ?), c'est pas possible. Après examen, démontage du dessus du bloc central, on sait que c'est du sérieux. Plus de liaison entre la quille et la tige de vérin. JA prépare un mail au chantier photos à l'appui. Ignorant le montage, on craint d'avoir à
envisager les grands moyens pour réparer dès que possible. Et sans doute se rendre au chantier de Tenerife pour déquiller... No comment !!!
Mais, ceci dit, il valait mieux que cela nous arrive ici plutôt qu'en pleine mer ou à Mindelo. On se console comme on peut ! Le calendrier va être sérieusement modifié et notre fête de Noël aussi...

Mardi 10 au samedi 14 décembre

Déluge sur La Gomera !!
Pluies diluviennes et vent infernal jusqu'au vendredi. Pas mal de dégâts comme d'ailleurs un peu partout dans les Canaries. Nous découvrons cela à la télévision dans le petit resto d'arepas en face du centre culturel où nous revenons manger deux midis de suite par flemme de préparer un chou vert qu'on promène depuis El Hierro vu qu'on anticipe pas pour le temps de cuisson et qu'il est déjà presque 2 heures quand la faim nous titille !! 
Les arepas y sont très bonnes, surtout celles au pollo mechado avec ou sans aguacate. On vous les recommande !
Claude & Jo, Sirocco
Et le samedi midi, toujours pour les mêmes raisons, nous dégustons une excellente paëlla au resto La Hila à l'entrée d'une rue qui donne sur la place principale. C'est si copieux qu'on récupère la moitié du plat dans une boîte alu pour un repas en nav.
Eh oui, ça y est le départ est enfin prévu après quelques jours supplémentaires d'attente. Trop de vent au programme. On devait partir le jeudi, puis le vendredi, puis le samedi... Quel suspens !
Tous nos voisins s'impatientent !! Mais comme nous avons le temps, petite bouffe en compagnie de Hélène et Fred sur Chapeaux de paille/Poséydon, soit Claude et Jo (sans oublier leur jeune chien Sirocco !) pour savourer un excellent osso bucco préparé avec soin et patience !! Merci Claude...
MJ en profite aussi pour travailler un peu ses sujets d'écriture, un portrait de Claude et Jo, les ose-tout et un autre sur Julie, la co-skippeuse ou encore sa famille en grande croisière à bord de Dune...
Interviews donc et début d'écriture !
Anté & Eric
Julie, Lou & Olivier


Nombreuses rencontres bien sympathiques aussi avec Anté et Eric à bord d'Ericante ou encore un couple qui souhaite rester anonyme. Lui est franco-allemand, elle arméno-grecque. Ils se sont rencontrés en Autriche et vivent en Slovaquie ! C'est simple, non ?
Les bateaux français sont légion au port en ce moment et sur notre ponton nous sommes entourés de jeunes équipages, ce qui est bien sympathique ! Mais bon, nous trépignons de pouvoir enfin prendre la direction du Cap Vert bien sûr...