jeudi 23 janvier 2014

Samedi 18 janvier

Petite Nav vers Fogo mais réveil en fanfare...
Départ très matinal, 5h30 !! Yves crie « Manu Atea ! »... Lever en fanfare, tout le monde debout !!
Manu Atea a rompu ses amarres, les deux ! Et a dérivé sur Marie Galante. Besoin de compagnie plus proche peut-être... Nous remontons quelques mètres de mouillages et ... petit déjeuner. levons l'ancre vite fait et faisons des ronds dans l'eau en attendant que Marie Galante libère ses amarres grâce à Beto.

A 8 heures, c'est chose faite et nous voilà partis vers Porto de Vale de Cavaleiros près de Sao Filipe. Nav au près sous trinquette et un ris puis deux dans la GV à 20 à 25 nds de vent pour une arrivée vers 10h accompagnés sur la fin par une joyeuse bande de dauphins.
Nous sommes accueillis par deux jeunes garçons qui se mettent de suite à l'eau pour mettre deux amarres sur les rochers. Yves nous suit de tout près et prend son mouillage tout seul, nickel !
L'un des deux nageurs d'amarres nous entreprend rapidement pour nous vendre ses services. Aluguer jusqu'à la Caldeira puis rando sur le petit Pico dès l'arrivée. Après une pause déjeuner à Sao Filipe dans un petit resto de notre choix, deux fois moins cher que celui où nous a descendus notre guide ! 

 Nous faisons route vers la Caldeira pendant une heure environ et montons vers ce lieu magique pour un voyage vers le surnaturel.
Nous engageons vers le petit volcan Cruz Monte Petulano à l'origine de la dernière éruption de 1995 qui a dévasté l'un des villages. Paysage magnifique, belles couleurs ocres jaunes et rouges...
Un autre monde fait de lave, de feu, de cendres, une immense cuvette où trône, majestueux, le volcan dont nous ferons l'ascension le lendemain.
Après le premier village de Portela, l'aluguer nous transporte jusqu'à Bangaeira à la pension de José que nous avait conseillé Eric, une connaissance d'Yves. 
L'endroit est accueillant et José un hôte souriant et très cool. Pas de douche chaude, le groupe n'a pas eu le temps de la chauffer et de toute façon le cumulus est tout petit. Alors, douche froide malgré la température bien fraîche de l'endroit !! 
On met d'ailleurs un bon moment pour se réchauffer... Mais, comme José en entraîne de suite dans le bas du village pour un petit concert de musique traditionnelle du village, on a vite trop trop chaud !
Danse toute la soirée jusqu'à 22h15, et attente jusqu'à 23h, José a du réchauffer le diner préparé par lui, un excellent plat de thon et espadon cuisiné en sauce blanche accompagné de légumes et l'inévitable riz... Il paraît que tout ce riz provient des aides alimentaires offertes au pays. 
Dîner aux chandelles, puisqu'il n'y a pas d'électricité ici, qui se termine par de la papaye et banane flambées.
Sauf pour Bernard qui, de guerre lasse, s'est réfugié au chaud dans son lit de la chambre triple qu'il partage avec Yves et François.
 
Et, vers 23h30, il est temps de se coucher pour nous aussi car le lever est prévu matinal...

Vendredi 17 janvier : Brava



Journée sportive
MJ commence fort par une séance de gymnastique à bord et enchaîne par un footing vers les hauteurs jusqu'au petit village de Santa Barbara. Vingt minutes de montée sérieuse puis alternance de marche dynamique et course pour atteindre le village. Puis descente par l'ancienne route pavée.
 Après le déjeuner, on repart tous ensemble faire une marche escortée au début par notre fidèle compagnon Beto qui ne nous quitte quasi pas à terre !

La vue sur Fogo est magnifique. 
Nous poursuivons jusqu'à Vinagre, ville en ruines qui fut prospère il y a encore 20 ans de cela. Il y règne une atmosphère toute particulièrement mais assez indéfinissable. Comme une présence fantôme...
De splendides demeures chargées du passé dominent dont l'une qui fournissait l'eau à la commune. Une eau tout à fait spéciale, pétillante et au goût de vinaigre, d'où le nom de la ville. Riche en vertus thérapeutiques, elle alimentait également les nombreux lavoirs et irriguait les cultures en espaliers du paysage. La ville était de ce fait riche et on devine qu'elle a connu sa période de gloire ! Malheureusement, ses habitants ont cherché à obtenir encore davantage et ont fait provoqué des explosions visant à creuser davantage le sol et à fournir plus d'eau. Résultat, toute l'eau s'est déversée dans la mer et les ressources se sont rapidement taries.
Retour à Furna par l'ancienne route toute pavée en passant par le village de Santa Barbara où l'animation est sur le terrain de foot ! On nous invite à venir nous asseoir sur les gradins mais nous devons rentrer avant la nuit et déclinons l'invitation...
Avant notre départ en rando, nous avions pris le soin de demander s'il était toutefois possible de manger de la langouste le soir même. 
Dès notre retour au village, Beto nous annonce que le festin se fera chez Zinia. 
Super bonne nouvelle, c'est la fête à table et en musique, s'il vous plaît !
L'occasion pour MJ de s'exprimer une nouvelle fois, elle est ravie. De plus, la langouste est excellente. 
Elle est pas belle, la vie !!

mercredi 22 janvier 2014

Jeudi 16 janvier



Brava

Journée matelotage pour JA de façon à refaire une drisse de GV qui est proche de la rupture ; épissure, 3 surgainages.Et ce n'est pas si simple ! Ça lui prend une bonne demi-journée...
Pendant ce temps, les quatre autres loustics vont au village faire le ravitaillement en eau et s'occuper de la lessive. 
En fait, c'est chez Lucia qui tout cela se passe. On fait le plein en eau et MJ va acheter le savon nécessaire. Lucia s'occupe de laver notre linge ! On n'a pas vraiment eu le choix... 
Dommage d'ailleurs car le rinçage laisse plus qu'à désirer ! 
Mais, bon, ça fait travailler un peu les gens du village et c'est bien ainsi.
Beto qui s'apprête à caréner Marie Galante
MJ fait les démarches à la police maritime qui nous a demandé de nous présenter afin de faire notre entrée sur Brava. Première mauvaise nouvelle de la journée, nous aurions dû déclarer que nous avions l'intention de faire escale à Brava avant de traverser vers la Barbade. Et, surtout il nous manque les tampons de sortie de territoire pour envisager la transat !! 
Les nombreux fonctionnaires  de la police maritime de Praia ont bien fait la sortie de Manu Atea mais pas celle de son équipage ! Super ! On ne peut le faire qu'à Sal, Praia ou Mindelo... 
Renseignements pris pour le ferry vers Fogo que nous comptons prendre le lendemain, il s'avère qu'il faut attendre d'avoir quelques infos. L'après-midi, les mêmes vont à la capitale Vila Nova Sintra en aluguer pour aussi se ravitailler en argent ! 

Problème à nouveau pour Yves dont la carte qui avait été piratée à son arrivée à Mindelo n'est toujours pas débloquée... De plus, on apprend que le ferry pour Fogo ne pourra pas venir de Praia le lendemain matin.
La capitale, dont le nom provient de la ville de Sintra au Portugal est située sur un plateau humide à 520 m d'altitude. Son architecture est de style portugais avec des toits en tuiles de terre cuite. Il y reste encore de nombreuses maisons coloniales à deux étages, des sobrados.
L'ambiance y est calme. Sur l'esplanade, un kiosque à musique, l'église bleue de la communauté de Nazareth et, au milieu des arbres en fleurs, une vieille pompe à eau digne des westerns. Faute de ferry le dimanche et lundi férié, il est décidé d'aller au mouillage sur Fogo. 
Il semble que ce soit tout à fait possible d'après Beto et le responsable de l'agence du ferry ! Soirée au bateau pour le punch évidemment et le repas.

Mercredi 15 janvier.


Départ de Tarrafal à 6H15 (Yves nous a précédés d'une bonne heure).
La musique nous accompagnera encore plus d'un mille. A nous Brava!

Navigation sous spi une bonne partie du parcours. On n'apercevra Brava que très tard à cause d'une brume tenace au dessus de l'île.

Approche au moteur pour découvrir le port de Furna qui se révèle au dernier moment à tribord derrière un promontoire rocheux. 
Pour le mouillage, il faut jeter l'ancre et culer vers la digue pour y fixer deux amarres. 
Une jonque, genre de celle de Jester, qui a participé à la première transat en solitaire, des anglais évidemment, lève l'ancre quand nous arrivons. 
Le comité d'accueil est là aussi. Un jeune plonge pour prendre les amarres et les ramener à terre sous les indications d'un homme qui n'est autre qu'Alberto, dit Beto, recommandé par Eric, un navigateur qu'Yves avait rencontré.
La nuit tombe quand nous descendons à terre, accueilli par Beto qui nous fait une rapide  visite du village, son point d'eau, sa boulangerie etc… 
Puis nous conduit chez Xinia prendre une bière après que nous ayons commandé en  route des cuisses de poulet grillé que Beto nous rapporte au bar.
Retour aux bateaux de bonne heure.



e.

Mardi 14 janvier



 Petite visite du nord de l'île.
10H00 - direction la terre après avoir "imposé" à Yves "son arbre de Noël". Entendez par là la garcette entre les échelons de mât et les galhaubans suite à ses nombreux déboires de drisses se prenant dans les barreaux et l'empêchant de hisser sa grand-voile.  infurcado (?) de 8 kilos. Belle bête! Jean-Alain reprend encore une fois l'annexe pour porter le poisson à bord… Puis courses à la ville. Aujourd'hui, les Cap-Verdiens fêtent la démocratie mais les magasins sont ouverts. Et…Jean-Alain reprend l'annexe pour mettre les achats à l'abri.


Nous remplissons des bonbonnes d'eau que Jean-Alain rapporte au bateau. Les pêcheurs arrivent et hâlent leurs canots sur la plage. Nous achetons à l'un d'entre eux un morceau d'un
Nous voyons un restaurant sur la place de l'église qui est ouvert. Le nom figure sur notre guide. Nous entrons et sommes accueillis par un grand gaillard hâbleur  qui prend … un pastis. Il vit en région parisienne et revient plusieurs fois par an au pays en attendant de s'y installer à la retraite. A l'écouter, on peut penser (ce qu'on fait d'ailleurs) que c'est le proprio …qu'il nous présentera un peu plus tard. Repas de poissons puis aluguer pour aller dans le centre vers la ville très animée d'Assomada que nous traversons sans nous arrêter jusqu'au  petit village de Picos que nous visitons à pied.
Nous voulons revenir vers notre point de départ mais tous les aluguers sont complets d'autant qu'il y a une fête ce soir à Tarrafal. Un aluguer, ou supposé tel,  qui revient d'un petit chemin nous propose de nous y emmener et nous nous installons à l'arrière sur des bancs. 
A la ville d'Assomada , un autre aluguer klaxonne avec insistance et nous poursuit, obligeant notre véhicule à s'arrêter. Après discussion animée entre eux, notre chauffeur nous explique tout penaud, et visiblement sous contrôle, qu'il ne peut nous emmener plus loin et réclame son dû. Nous devons descendre sans avoir tout compris des subtilités ''aluguériennes". 
Nouveau maquillage à breveter !
L'autre chauffeur nous propose alors de nous emmener; ce que nous refusons catégoriquement après de multiples sollicitation très appuyées. Pour nous en débarrasser, nous entrons dans un marché. Plusieurs vendeuses délirent en fin de marché. Notre arrivée n'est pas pour les calmer, loin s'en faut.
Nouvel aluguer et arrivée à la nuit à Tarrafal. Commande de pizzas auprès d'un Français qui s'y est installé depuis dix ans. Nous parle mais sans plus. Il ne nous gratifiera d'aucun sourire ! 
Retour au bateau. La soirée et la nuit auraient été calmes sans la sono qui reprend de plus belle sa musique disco. Les graves sont vraiment assourdissants… et ce sera ainsi toute la nuit.

Lundi 13 janvier



Navigation vers Tarrafal de Santiago.
Levée de l'ancre vers 8H00 et départ sous génois puis gennaker. Le vent est modéré : envoi du spi. 
Le vent forcit petit à petit et il va falloir empanner. Lors de la manœuvre le vent monte à 25 nœuds. Acrobatique. Un deuxième empannage sous spi pour se refaire avant de l'affaler avant le contournement de l'île par le nord.

Après trois pointes successives, Tarrafal apparaît sur bâbord. L'anse est profonde. Nous devrions être bien protégés du vent de nordet par la montagne. Manœuvre de mouillage par mer calme. On décide de prendre un thé. Christian, le propriétaire de "Beebop" nous rejoint avec Baptiste, qui fait du bateau-stop et qu'il a pris comme équipier.
A la tombée de la nuit vers 18H30, Yves arrive. Difficulté de se repérer au point qu'il envisage sérieusement de repartir sur Praia. Jean-Alain et Bernard décident d'utiliser l'annexe pour rejoindre Yves et l'aider à mouiller ; ce qui est fait à proximité de Manu-Atea.
Grogue, repas et dodo. Christian nous avait avertis de la sono agressive d'une boite sur le rivage. On pourra le vérifier!
 

lundi 20 janvier 2014

Dimanche 12 janvier

Maio, le débarquement
Dès le matin, c'est parti pour un tour à terre ! Depuis hier, nous avons eu le temps d'observer le meilleur endroit pour accoster. En fait, c'est exactement l'endroit où tous les petits bateaux de pêche de l'île débarquent! C'est fou, non ? 
Attention... On surveille de près les vagues qui déferlent et hop, on se lance ! Le comité d'accueil nous attend sur la plage et s'avance rapidement et même un peu trop pour nous guider sur le sable... François et Yves nous suivent de près ! 

Les deux équipages accostent comme des pros(précautionneux, en tenue légère) même si l'aide des habitants est bien utile pour hâler rapidement les annexes sur le haut de la plage et éviter le ressac qui nous renverrait dans les rouleaux avec les conséquences qu'on devine aisément...
Visite du bourg. Très tranquille. Ici la vie se passe lentement, très lentement. Peu de monde dans les rues. C'est dimanche et l'heure de la messe. L'église catholique est bondée et quelques personnes suivent la cérémonie depuis le perron! On entend le curé faire le sermon, ou alors donner des nouvelles de la vie sur l'île. Les gens rient bruyamment. 
Y'a de l'ambiance!
Nous déambulons dans les rues ...et réussissons à nous séparer sans s'en apercevoir. Bien que la partie du bourg où nous avons évolué soit limitée, nous mettrons plus d'une demi-heure à nous retrouver. Le soleil tape. Il fait chaud. Nous avons soif. 
Les rues s'animent, messe finie...
Nous rejoignons un bar à la terrasse animée et fréquenté surtout par des jeunes. Nous lions rapidement la conversation (enfin Marie-Joé surtout qui, avec sa maîtrise du portugnol et quelques mots de créole se tire à son avantage de toutes les situations). Un jeune à qui nous avons demandé si un restaurant était ouvert aujourd'hui nous entraine dans un dédale de rues jusqu'à une sorte d'épicerie. Discussion dans la rue avec un homme qui nous fait une proposition de plat pour 400 escudos. On ne sait pas si on est chez un particulier ou un commerçant. Va pour un plat de poissons. Nous nous accordons sur un horaire (notion élastique ici) et partons visiter les salines aujourd'hui plus ou moins abandonnées mais qui furent très actives dès la fin du XVIème siècle à l'initiative des Anglais jusqu'au début du XXème siècle. 
Nous arrêtons un aluguer qui passe par là et convenons d'un rendez-vous à 15H00 pour un tour de l'île.
Nous revenons par le môle réservé aux ferries et cargos. Le gardien est heureux de discuter avec nous en français. Il a beaucoup voyagé sur des cargos avant de revenir vivre sur Maio et parle plusieurs langues selon la nationalité des équipages rencontrés. 
Retour par la plage en longeant un complexe touristique aux capitaux Cap-Verdiens et Italiens dont les travaux sont suspendus depuis deux ans.

Repas. Nous sommes bien dans un restaurant. 
Déjeuner copieux en terrasse puis direction la place de l'église pour retrouver l'aluguer.
Nous nous installons tous à l'arrière. Nous longeons la piste de l'aérodrome et allons d'abord à Ponta do Morro.
Belle plage mais aux rouleaux toujours très présents. D'ailleurs, Bernard qui s'est aventuré au bord de l'eau perd l'équilibre dans le ressac et lâche son appareil photo qui est aussitôt emporté (quelques minutes avant, il nous vantait l'étanchéité du dit appareil... avis à ceux qui le retrouve) !... 
Notre chauffeur qui semblait ne pas parler le français se débrouille en fait très bien. Il nous signale des poulets sauvages dans la dune. Nous verrons plus loin que ce sont plutôt des pintades que les autochtones chassent car leur chair est goûteuse. 
Nous rejoignons le petit port de Calheta où l'on pêche la langouste. Les pêcheurs sont aujourd'hui au repos et rassemblés dans les bars pour assister sur des écrans en noir et blanc et avec une mauvaise réception au match de foot au sommet entre Porto et Lisbonne. La domination portugaise a laissé des traces durables ! 
Nous poursuivons notre route vers Morrinho. 
Nous quittons la route pour découvrir les fours de fabrication du charbon de bois avant d'escalader de hautes dunes de sables qui nous permettent une vision à 360° sur Calheta au sud, les terras salgadas au nord et une petite chaine de montagnes qui traverse l'île du nord-est au sud-ouest. 
Nous continuons notre tour de l'île en traversant des villages tous plus pauvres les uns que les autres. Fête dans l'un d'eux. Les tenues et coiffures des femmes et des enfants sentent l'influence africaine . Les hommes sont plus habillés à l'européenne : vestes, pantalons, chemises blanches et même cravates pour certains.
Le tour de l'île s'annonce plus long que prévu d'autant que nous sommes arrêtés par trois jeunes qui se sont mis au fossé et sollicitent notre chauffeur pour l'en sortir. Ils nous expliquent avec force gestes avoir percuté une pintade et perdu le contrôle de leur véhicule. Leurs yeux exhorbités nous laissent penser que ce n'est peut-être pas la seule raison...
On boit du grogue au Cap-Vert mais on fume aussi ! 

Opération réussi, puis petite route vers Santo Antonio au nord-est pour se fournir en fromage de chèvre chez une amie du chauffeur. En route, nous prenons une vieille femme que notre chauffeur nous présente comme une sœur à sa grand-mère et qui revenait à pieds du village voisin chez elle. Sur les petites îles du Cap-Vert, la marche est encore le mode de déplacement le plus répandu. 
Notre aluguer embarquera d'ailleurs à plusieurs reprises des personnes pour les déposer un peu plus loin. L'entraide est courante.
Il commence à faire de plus en plus sombre. Notre chauffeur tient cependant à nous montrer tous les villages que nous finissons par traverser très rapidement sans descendre du véhicule : Pedro Vaz, Alcatraz, Pilao Cao (où il nous montre la maison de la sœur de sa petite amie) ; intérêt tout relatif.
Arrêt à Figueira Horta pour acheter soit disant le meilleur grogue de l'île puis retour à Vila Do Maio pour reprendre nos annexe. Il fait maintenant bien nuit, la plage est déserte et il va falloir embarquer sans assistance. Nous essayons de compter les vagues pour éviter les plus gros rouleaux. Pas évident. Marie-Joë, Jean-Alain et Bernard se lancent et réussissent leur embarquement. Yves et François se lancent à leur tour. Ils se retrouvent rapidement en travers des lames et se font éjecter de l'annexe. Pas tombés complètement mais bien mouillés quand même. Au moins, il n'y aura pas eu de témoins !
Ce sera un des sujets de discussion autour d'un grogue et d'un repas de fromage de chèvre avant un coucher vers 23H00.