samedi 21 février 2015

Lundi 16 février 2015

A nous les petites langoustes !
Avant les langoustes, travail : marteau, couteau, forêt de 8 et Marc s'en tire, mais il va falloir changer ce coude d'échappement : 600€ à la clef d'après Gégé ! Merci Volvo, il parait que c'est normal au bout d'environ de 1000h. Nous essaierons d'en trouver à St Martin en free taxes.
Pendant ce temps, MJ se remet à son entraînement physique (abandonné depuis notre fameux accident de la route !). Elle démarre fort, soit 9 km avec en fractionné course/marche. 
Son coach du jour, François, lui donne le bon rythme, lui le spécialiste du triathlon ! 
Parcours bien agréable, varié et souvent ombragé en boucle au départ de la plage de l'anse Canot, avis aux amateurs !
Après ces diverses occupations, nous partons, MJ, Patricia, Marc et JA, aux langoustes. La première demi-heure nous voit bredouilles mais, bien que protégées, nous finissons par dénicher des brésiliennes. JA n'arrive pas à en prendre une, Marc sait bien faire, nous autres nous jouons le rôle de détecteurs.
L'après-midi, une douzaine de langoustes attendent tranquillement dans le filet-vivier, les fourneaux de Patricia, qui nous les préparera à une sauce presque armoricaine. 

Un régal, avec un petit blanc d'Escattes (de St Etienne, fief de Caroline, la fifille de MJ !), j'vous dis pas !!! Ah ! Sans oublier, la surprise des oursins en entrée et, au dessert, les bananes flambées au rhum vieux, hummm !

Dimanche 15 février 2015

Marie Galante
Petit avitaillement avant de quitter les Saintes. Nous passons voir Édouard, encore fatigué par une gastro, notamment pour récupérer la petite table laissée en dépôt pour Claude et Jo qui devaient s'y arrêter et finalement ont fait route directe vers St Barth. 
Déjeuner succinct et à 13h nous quittons notre petit paradis.
Vent 10-15nds quasiment dans le nez pour monter à Marie Galante. Nous espérons la cuillère habituelle qui se produit. A 6milles, le vent tourne brusquement en faiblissant légèrement et un virement de bord nous retrouve presque au même cap direction l'anse Canot. Un petit contre-bord et nous voici à 16h au mouillage près de nos amis de Black Niboune, Patricia, Marc et François.
Le moteur donne des signes de faiblesse, refusant de monter au-delà de 2400tr/mn. En parlant de cela avec Marc, celui-ci me propose de venir jeter un œil.
Aussitôt dit presque aussitôt fait. Le filtre à gas-oil mis en cause n'y est pour rien. Essai moteur, quand on monte dans les tours, il fume.
Marc démonte alors le fameux coude d'échappement, dernière panne de nos amis de MoraMora. Les pannes se suivent et se ressemblent. Il faudra que l'on anticipe sur celles à venir, ils ont toujours un peu d'avance... Le coude d'échappement est obstrué de calamine et de rouille. Le diamètre est réduit à un très petit centimètre alors que normalement il devrait en faire trois !
Rendez-vous est pris le lendemain pour essayer, sans le casser, de nettoyer ce coude.

Du jeudi 12 au samedi 14 février

Les Saintes et Départ pour Marie Galante
Lessive, plein d'eau, nettoyage de Manu Atea... re-re-prospection de terrains et maisons... Mais chut, c'est secret. D'autant que rien n'est encore décidé par la propriétaire ! Réponse dans quelque temps... Affaire à suivre, encore et toujours !
Samedi, c'est la Saint-Valentin paraît-il mais nous sommes invités à passer la soirée sur un Pogo 12.50 jaune (que certains ont dû repérer dans les Caraïbes !) où nous faisons plus ample connaissance avec Isabelle et Yves qui ont justement une maison au Logeo sur la Presqu'ïle de Rhuys tout près de chez MJ. Que le monde est petit, tout petit !!
Black Niboune au départ des Saintes devant un magnifique et ancien ketch à wishbone!

Mercredi 11 février

 Retour aux sacro-Saintes
 
Belle pétole pour la première fois aux Antilles ! Ce sera moteur pour rejoindre les Saintes... 
Mais au moins, on pêche ! Une jolie bonite en quittant La Dominique... 
Mais évidemment aussitôt pêchée, aussitôt nettoyée et suspendue, ouïes ouvertes pour sécher la peau de l'intérieur du ventre. Souvenir du voyage de pêche au thon de JA avec son oncle Daniel.


On commence par se poser à l'anse Fideling de Terre de Bas pour griller nos dardes de thon et tenter de dénicher une langouste en snorkelling... Mais pas l'ombre d'une antenne sous l'eau !

Le vent se lève, eh oui, on aurait pu faire la route sous spi...Mais évidemment avec un vent de sud-sud-est, la houle rentre un peu dans la baie, aussi décidons-nous de nous trouver une place au mouillage de Pain-de-Sucre. Trop petite la place, beaucoup de bateaux... On se met à l'ancre dans l'Anse du Bourg de Terre-de-Haut finalement. 
Et, on y retrouve Black Niboune qui est venu se réfugier là aussi après une nuit bien agitée sur la bouée de Salisbury !

Mardi 10 février

Stonedge de Didier et départ précipité !
Marche vers Stonedge, l'hôtel de Didier, un belge marié à une espagnole, qui organise des tours, fait restaurant et gîte et loue des jeeps.
 C'est apparemment une bonne adresse qui nous a été conseillée par Patricia et Marc. Nous réservons une jeep (133 EC$/j) pour aller découvrir le nord du côté de Portsmouth le lendemain et envisageons d'y dîner le soir pour environ 40EC$.
De retour au village, nous allons commander notre pain complet à la fabrique-boulangerie sur les hauteurs et nous arrêtons en descendant pour manger un poulet/frites chez Jodi's pour 12 EC$ le plat. C'est tout à fait correct ! La charmante dame fait aussi laverie (12 EC$ la lessive de 7kg).


Mais à notre retour à bord, changement de programme... Entre temps, la houle a forci et le mouillage devient assez intenable voire dangereux. Déjà qu'au petit matin, avec la pétole, nous avons eu un réveil en fanfare par le davier et l'ancre qui frottait contre l'annexe de nos voisins les Black Niboune !
Décision sage est prise très vite de dégager... on prend le temps de décommander la voiture et hop, on est partis ! Direction le nord et après une tentative de mouillage dans la baie de Batalie beach devant le Sunset Hotel tenu aussi par un belge... nous poursuivons vers Portsmouth. L'endroit semblait calme mais on a craint que le mouillage ne soit trop proche de la côte en cas de changement de temps.
Nuit calme dans la baie de Portsmouth avant de rapatrier les sacro-Saintes !!!
Quand nous reviendrons à la Dominique, nous choisirons sans hésiter le mouillage de Salisbury. C'est sécurisant (sauf par houle de S-O !) et fort sympathique ! Bonne adresse à retenir...

Lundi 9 février

La rivière Macoucherie
Balade sur les hauteurs le long de la rivière Macoucherie. 
On y croise quelques travailleurs qui ne parlent que le créole et quelques variétés de plantes et fruits.

Sympa mais pas exceptionnel. On peut se baigner dans la rivière sur le retour avant d'arriver à la route.
Déjeuner au resto du club de plongée et après-midi PMT. 

MJ y découvre un poisson lion (attention c'est un terrible prédateur mais il semblerait qu'il soit très apprécié dans une assiette !) et ensuite une belle raie. 
Sinon, rien d'extraordinaire mais il est vrai qu'on a manqué de temps pour explorer la baie.

Dimanche 8 févier

Il pleut... C'est journée crêpes... et téléphone !!
Il pleut toute la journée... sans discontinuer ! Inattendu, c'est bien la première fois que ça arrive dans les Caraïbes. Ça tombe bien, on avait envie de rester cocooner à bord de Manu Atea...
Et, comme MJ garde le souvenir des jours de pluie en camping où sa maman faisait des crêpes, c'est sa madeleine (de Proust of course !), elle se met à la pâte !
Et, comme on a du temps libre, on téléphone longuement aux uns et aux autres, famille et amis, grâce à notre super forfait Digicel Caraïbes qui nous permet des appels illimités y compris vers la métropole.
Le soir, après l'apéro chez nos voisins de mouillage sur Black Niboune, on déguste nos premières crêpes !
Mais horreur... malheur ! Quelle ne fut pas notre surprise le lendemain de découvrir un message de Digicel nous informant que nous étions facturés de 500 € pour une consommation hors-forfait.
Interloqués (isn't it !), nous relisons plusieurs fois consciencieusement le prospectus Digicel...
Eh oui, il fallait bien lire et pas seulement écouter le vendeur Guadeloupéen, et noter que les communications sont illimitées certes vers la métropole et toutes les Caraïbes ou presque mais seulement depuis les Antilles françaises ! Bien joué, comme dit Caroline, la fille de MJ...
Le coup de fil à Yves est évalué à environ 120 €, ma chère conversation !... Quand on pense qu'Yves a pris le soin de demander de suite si on pouvait prendre le temps de papoter tranquillement, si cela n'allait pas coûté trop cher... MJ l'a vite rassuré. Pas de souci, on est en illimité !!!
Heureusement que l'échange était fort sympathique (comme d'hab !).

Et... pendant ce temps-là, JA en profite pour installer un système en patte d'oie pour suspendre l'annexe sur un bord de Manu Atea. Ça évitera le fouling de l'annexe pendant la nuit.... et ça ne coûte rien !

Samedi 7 février

Salisbury, beau mouillage paisible
Comme prévu, nous quittons Roseau le matin, Niyacobi vers la Martinique pour récupérer de la famille à bord, et nous vers Salisbury pour un nouveau mouillage.
Nous arrivons tranquillement le midi et de suite l'endroit nous plaît.



Gentil accueil par le bateau voisin, Black Niboune, Patricia et Marc qui nous conseillent de prendre l'une des bouées gratuites du club de plongée Eastern Caraïb Dive.
Parfait ! Nous rencontrons plus tard Béatrice qui dirige le club avec son mari Harald. Ils tiennent aussi un resto sur la plage grâce à Nadia entre autres. On y mange très bien et les jus de fruits frais sont excellents pour 34 EC $ le plat. Bonne ambiance.
Le village est aussi simple et accueillant. Les gens vous saluent mais ne vous vendent rien que vous ne demandiez... C'est reposant ! Atmosphère paisible qu'on apprécie bien après la capitale, même si on pouvait tout de même y déambuler sans être ennuyés.
Le soir, comme prévu, nous nous rendons chez Cynthia que nous avions rencontrée lors de notre rando vers le Boiling Lake. Elle est guide francophone et tient des gîtes à Salisbury.
Nous y passons la soirée pour un repas fait de poisson et légumes, menu à 40 EC$.
A l'occasion, nous lui donnons un coup de main pour mettre quelques commentaires en français sur des clichés publiés sur son facebook. Pour nous remercier, elle nous invite le samedi suivant pour un barbecue dans son jardin mais nous serons probablement partis d'ici là...

Vendredi 6 février

Le territoire indien de Kalinago, l'arnaque !
Pour notre dernière journée ensemble, nous programmons une virée dans le territoire indien de Kalinago, sur la côte est de l'île. Ce n'est pas une réserve et il ne faut pas s'attendre à voir des indiens habillés de pagnes... C'est simplement un territoire où ont été déplacés les premiers habitants Caribes du pays après la victoire des Anglais.


Un superbe presse agrumes ?



Cette communauté vit de l'agriculture, de l'artisanat et notamment la vannerie à en juger par le nombre d'échoppes le long de la route ! Ils sont aussi experts dans la fabrication des canoës en bois de gommier, paraît-il... mais nous n'en avons pas vus.
Nous allons jusqu'à Sallybia, le village indien traditionnel reconstitué, un piège à touristes à notre avis. Visite obligatoire payante par un guide sinon rien à voir. Ça nous paraît bien cher alors on quitte rapidement l'endroit. Possibilité d'y déjeuner mais on préfère éviter...
Impossible ensuite de trouver un lieu où grignoter quelque chose. On se contentera d'une banane et d'une galette de manioc et coco achetés au passage !
Plus tard, on s'arrête pour voir la curiosité locale, l'escalier tête-chien dans le village de Sineku.
15mn de marche pour descendre à partir du parking. Entrée de 5 EC$ là aussi ! De plus, un homme de la communauté musulmane du coin embarque dans notre minibus et semble vouloir nous accompagner. Yann ne se méfie pas, échange quelques mots avec lui pendant le trajet à pied.
Cette tête-chien est une coulée de lave solidifiée qui se jette dans l'océan, longue forme noire serpentant dans l'écume blanche de la mer. Mais, voilà tout...
Au retour, l'homme demande 10 EC$ pour son travail de soit-disant guide. Yann refuse et se fâche à juste titre mais Michel, ne voulant pas d'ennui avec la population, veut lui donner de la monnaie ! Yann préfère alors lui refiler 5 EC$ pour éviter cela...
L'atmosphère est ensuite tendue, nous rentrons au bateau, déçus par notre journée de balade.
Dans cette partie de l'île, il faut négocier sans cesse pour ne pas se faire arnaquer.
C'est très désagréable et réduit toute relation au rapport d'argent. Dommage !
Ceci dit, pas de problème avec notre chauffeur Michel qui se montre très correct depuis le début...
Diner à bord où nous finissons le magnum d'hier !



Jeudi 5 février

Boiling Lake
Grande rando vers le célèbre Boiling Lake avec le minibus de Michel. Départ à 8h30 du parking de Titou gorges Falls. Rude, la rando ! 
 



Après un passage en forêt, plusieurs passages de désescalade le plus souvent en escaliers irréguliers et rudimentaires, la crête ventée des sommets, on passe dans la vallée de la Désolation laissant nues les pentes abruptes du morne Watt, avant d'atteindre le lac bouillonnant. 

C'est le second de cette nature, le premier se situant en Nouvelle Zélande. Cette curiosité géothermique s'explique par l'activité souterraine du volcan. 



Émanations de fumée, sources chaudes, mares bouillonnantes, marmites de boue grise, dépôts de soufre... 
De là s'écoulent des rivières chaudes, parcourues de rapides et de cascades. L'eau grise, bleue, parfois presque noire, teintent durablement les roches des fonds et des rives. L'eau est à température idéale pour un bain !
Le cratère mesure 60 mètres de diamètre. Les bouillons sont certes impressionnants mais l'on s'attendait à un site plus spectaculaire que ça...
Les marches ne sont pas aux normes !
Plantes parasites
On mettra 3h15 de marche pour l'atteindre, entre autres dans la boue ! Après un pique-nique de 30 mn au bord du lac, nous prenons le chemin du retour. Les odeurs de soufre sont en effet peu agréables ! 
Demi-tour donc car la descente par l'autre voie n'a plus de traces, nous dit-on. De toute façon, c'est ce que nous avions prévu, car c'était aussi réputé for hard trekker, ce qui n'est pas notre cas... Le retour est plus rapide, 3h de marche pour revenir faire une petite trempette dans les eaux fraîches de Titou gorges.
Une bête, non du bois de fougère
Nous en avons quand même plein les pattes au bout du compte ! La montée nous a tout de même paru assez difficile, certains passages étant bien pentus et glissants !
Yann avait sagement décidé de ne pas nous accompagner, bien lui en a pris... Même si nous ne regrettons pas du tout notre rando !

Mercredi 4 février

La Soufrière, ses bulles et abysses
Bus écrasé par un baobab lors du cyclone David 1979, jardin botanique
Balade dans Roseau et plus particulièrement dans le jardin botanique.



Nous tentons de rejoindre La Soufrière depuis Anchorage Hotel mais tous les taxis co sont complets.
Nous partons donc dans l'autre sens jusqu'à Roseau où nous trouvons immédiatement un bus
direction la baie de Soufrière pour faire un peu de snorkelling dans les bulles et les abysses.













Petite nage sympa dans ce bel endroit ! 

Malgré la taxe à votre bon coeur pour l'entretien de ce bout de plage... Tout s'achète en Dominique !