samedi 7 septembre 2013

Mercredi 4 septembre 2013

Lever tôt pour nous... (7h) et à 9h30, nous entamons la rando après nous être fait conduire en taxi (8€) à La Cumbrecita, le point de départ. Une première partie facile, des points de vue grandioses sur la Caldera de Taburiente. 

Dès 11h, la foule (j'exagère!) arrive, mais nous étions prévenus lors de notre passage au centre. Puis descentes et souvent montées vers l'Ermita de la Virgen del Pino. 



On prend notre temps, quelques pauses notamment de cueillettes d'amandes ou pique-nique. 




On passe au pied de parois impressionnantes qui doivent être de magnifiques cascades à la période des pluies. Mais pas un filet d'eau aujourd'hui.
Quelques fleurs endémiques s'accrochent au rocher.

Mais, petite erreur à 1000m de l'Ermita et nous rajoutons bien 7km pour avoir perdu la piste.



 Pour une petite rando de mise en jambes, nous avons marché 6h. Bien que s'aidant de bâtons, le genou de JA donne des signes de fatigue dès une descente, mais à la montée suivante, tout va bien... A suivre à notre retour en France.
Après une petite siesta, un rafraîchissement et une douche à la marina, nous repartons vers Tijarafe où se fête actuellement le Diable. Tentative de descente étroite et vertigineuse vers la playa del Jorado qu'on a jamais trouvée, la petite Chevrolet peine mais on la comprend. On n'a jamais pris une route aussi pentue !
On croise des avocatiers, des orangers, des pommiers, des pruniers, des pêchers... mais on fait finalement demi-tour vu le dénivelé qui n'en finit pas et une promesse de plage minable de galets, vu du haut, encore très haut...
Pour se réconforter, une pizza au bout de la Playa de Tazacorte. Petit village agréable au bord de l'eau mais très, un peu trop touristique, où l'on entend plus parler l'allemand que l'espagnol.
La sommeil fut profond !!!

Mardi 3 septembre 2013

Journée décevante. 
Nous avons loué une voiture pour 2 jours, par l'intermédiaire de la capitainerie, nous avons une petite Chevrolet pour 20€ par jour, avec la même agence qui nous demandait 25€ en direct à Los Llanos !!!
Sacs à dos chargés des excellents bocadillos al pollo du mercado (Yves, tu vois, on y prend goût !!), nous commençons par repérer un départ de rando dans la Caldera de Taburiente. Véhicule obligatoire pour s'y rendre, puis taxi collectif obligatoire (12€50/pers) car nous sommes dans le parc naturel. Nous nous rendons ensuite au Centre des Visiteurs du parc. Nous sommes très bien renseignés par une hôtesse qui parle français. Trop rarement à son goût car elle dit perdre du vocabulaire. Nous avons les explications sur les possibilités de randos avec les durées et difficultés. 
Puis départ vers Santa Cruz et la côte nord par l'est. Pas de vue intéressante sur la côte, le trajet ne présente aucun intérêt particulier. 

Nous faisons tout de même un stop au charmant petit port de Las Galletas. Puis nous prenons un pot (eh oui, il fait bien chaud !) à la playa de La Fajana, en fait des piscines naturelles dans les pierres de lave.
Retour vers Santa Cruz pour l'achat de bâtons de rando devant aider les genoux de JA en descente. MJ en fait de même du coup.

Dimanche 1 et lundi 2 septembre 2013

Yves part pour Santa Cruz de La Palma en bus et nous décidons au dernier moment de l'accompagner et de faire une première visite de la ville.
Un dernier pot ensemble et Yves va prendre le ferry pour Santa Cruz de Tenerife.
 



La ville est bien morte le dimanche, mais elle est jolie même s'il y fait chaud. On recherche le coté ombre ou l'on se rafraichit comme on peut...










Le petit restau du dimanche, non ce n'est pas un rituel, juste une coïncidence. Très bon et original, la Lonja, calle Garachico ou Enselmo Perez de Brito. Nous revenons tranquillement au port de Tazacorte. Les bus sont peu chers (trajet de Tazacorte à Los Llanos, 1,30 € ou 1,05 € avec la carte rechargeable par exemple) et les villes bien desservies.

Samedi 31 août 2013

Nous sommes au ponton visiteur, à l'entrée de la marina. JA hèle Yves par son prénom. Ce dernier se met en girouette mais ne voit pas JA dans le soleil. Il finit par l'apercevoir et nous prenons ensemble un café sur Manu Atea. 
Devant le mercado
Yves en poisson pilote comme dans les ports précédents, nous indique les horaires de bus, le marché de Los Llanos où nous nous rendons. Devant ce dernier les parasols sont de taille et tempèrent les ardeurs du soleil. D'accord il faut quelques années pour les installer.

Un bocadillo de pollo, une cerveza dans le marché et nous redescendons aux bateaux. 
Le village de Tazacorte et son port
En soirée, pour la dernière soirée d'Yves avant son départ, nous cherchons un restau. Nous faisons l'aller-retour à pieds à Tazacorte (20 mn de montée puis de descente). JA peste fort, fatigué de la petite nuit précédente. Heureusement, le restau Carpe Diem, tenu par des teutonnes (comme dit Eric G.!!!) est un peu cher mais c'est vraiment une bonne adresse. Des recettes tout à fait originales et délicieuses.

mardi 3 septembre 2013

Vendredi 30 et samedi 31 août 2013

Manu Atea, tout propre, trépigne dans son berc.

Mise à l'eau à 10h15 et aussitôt sortis des sangles, nous partons pour la Palma. Vent NE 6 à 10 nœuds et une mer de vent de force 4. Nous nous dégageons au moteur jusqu'à la Punta Anaga. Un peu de travers mais avec la mer du vent jusqu'aux Roques de Anaga et le spi est de sortie. Toujours 7 à 12 nds de vent et une vitesse entre 6 et 11 nds. Un peu de houle qui rend peu visibles les petites barcasses en pêche et demande une vigilance attentive.
Juste avant le coucher du soleil, le Teide se découvre, toujours aussi majestueux. Dire que nous étions tout là-haut il y a quelques jours. Mais surprise, nous apercevons aussi dans la brume La Gomera et La Palma. Quelques ferries croisés, l'un à 30.8nds, l'autre à 21 nds, merci l'AIS. Affalage du spi tranquille à quelques milles de la pointe sud de La Palma, le vent de NE risque de monter étant dévié par le relief. 10' après effectivement, 15, puis 20-23nds. Il fait nuit noire sous les nuages bas quand nous passons Punta de Fuencaliente alors que nous avions un magnifique ciel étoilé jusque là. Clignotant à droite pour remonter la côte est avec quelques belles rafales à 30 nds, mais nous avions devancé en prenant un ris. Puis plus rien. Le relief du volcal San Antonio masque totalement le flux d'air et nous terminons par 2 heures de moteur.
Arrivée à Tazacorte à 3h30 du mat et bannette à 4h.

Mardi 26 au jeudi 29 août 2013

Après avoir rendu la voiture de loc, un saut chez Vodafone histoire de recharger la clef 3G afin de communiquer avec vous … et les autres (incredible, on ne peut recharger par le net ou le téléphone car nous n'avons pas de carte Visa espagnole mais une Visa Premium), un petit tour au marché, on passe près d'une église, étonnant le relief sur la porte du probable presbytère (très significatif !!!)
et retour at yacht.

Après déjeuner, essai de connexion, sans succès. Passage chez le varadero (le chantier pour confirmation) et donc retour au centre ville chez Vo…e. Les options de la clef avaient changé, pourquoi ??? elle était devenue une clef d'appel téléphonique. Bref, au bout d'une demi-heure, tout est arrangé mais les jambes peinent un peu au retour, plus de 30 km de vélo après le Teide et un p…n vent de face. JA peste. Oui je sais, certains rigoleront doucement d'une trentaine de kms à vélo, n'est-ce pas Philippe J ?

Le lendemain à 11h, Manu Atea est dans les sangles du travel-lift du varadero Anaga situé au fond de la Darsena Pesquera. Carène pas très sale, merci à Julien Celton pour ses conseils d'antifouling. Un calage sérieux sur bercs métalliques (rare aux Canaries). 
Une petite mauvaise surprise, la quille est abîmée, bord de fuite de la semelle et l'on découvre le plomb. Très peu d'épaisseur de strat à cet endroit.
Un petit ponçage là où c'est nécessaire, une couche d'antifouling mercredi soir, une autre jeudi matin. La réparation sérieuse de la quille est faite par un artisan recommandé par le chantier. Sérieux, pose de tissus et primer le jeudi ce qui nous permettra de mettre à l'eau dans les temps. 
 
Après un déplacement de Manu Atea sur son berc le soir à la dernière heure (MJ a réussi a convaincre Hector, le patron), retouches d'antifouling et troisième couche sur les safrans à la lueur d'une frontale. Le lendemain, vendredi, dès 7h, 2ème couche de retouches.
Un chantier très sérieux, très gentils et arrangeants. Nous avions eu l'info par un espagnol Fernando, rencontré à Corralero, qui a un Meltem et vit à Santa Cruz.

Dimanche 25 et lundi 26 août 2013 : Le Teide

Le Teide nous attend
 Après un petit stop au marché (très grand marché le dimanche avec des stands dans les rues voisines, petits producteurs, artisans, puces) pour finir l'approvisionnement, nous prenons la route par la bosque de La Esperanza et non par
En approche, le Teide
La Orotava comme nous l'avions prévu. Gain de temps d'environ une demi-heure. Arrêt au croisement d'El Portillo, un pot bien frais.
Nous rentrons dans la caldeira Las Cañadas à 7km de notre point de départ de rando, au pied de la Montaña Blanca. Nous sommes déjà à 2300m d'altitude. Salade de pâtes avant de partir, sucres lents obligent, dans les petits restaus c'est souvent pommes de terre et … pommes de terre.Au bout de 8', de montée, JA tête en l'air s'aperçoit qu'il a oublié ses lunettes de vue.
Aller-retour pour les récupérer pendant que MJ bouquine sur le bord de la piste. Reprise de la montée. Au bout de 2h, surprise, un premier pick-up descend sur la piste, puis un second et ensuite 2 autres. C'est l'autoroute… Ce sont des chasseurs avec des chiens canariens qui ressemblent à des lévriers mais avec de plus grandes oreilles.
Au bout de 2 petites heures, nous arrivons à un croisement. Droite ou gauche ? A droite, un panneau nous dit que c'est un chemin d'accès au Teide mais avec nécessité d'autorisation. A gauche, pas d'indication. Va pour la gauche, mais au bout de 500m, nous nous rendons compte de l'erreur, nous allons vers un petit sommet isolé alors que nous devrions monter. Demi-tour. Nous croisons alors une famille d'allemands qui se posent la même question. Lecture de leur carte détaillée et nous abordons la montée par le sentier de droite, un peu raide vers le refuge. Une et quart plus tard après être restés papoter 10' en chemin avec un jeune couple de français qui descendaient, nous arrivons au refuge.

Vu du refuge, la caldeira Las Cañadas, au centre, la Montaña Blanca
Nous sommes satisfaits des 3 heures réelles de rando.
Nuit courte, un espagnol un peu bruyant qui prolonge sa soirée avec 2 potes alors que les 4/5 du refuge s'est couché, couette trop chaude pour la saison, JA qui programme le réveil de son téléphone sans s'apercevoir que celui-ci est à l'heure française…
Bref, debout à 4h et finalement départ à 5h. 

Montée plus rude que l'on pensait à la lueur des frontales mais la demi-lune éclaire suffisamment. Le froid, il fait 8° mais avec un p…n de vent, on doit frôler les 0°. Sans bonnet, MJ improvise avec la serviette polaire d'autant que son blouson ne ferme pas (merci Mamy Simone d'avoir refusé de changer la fermeture éclair).
Sans gants, les mains souffrent aussi et les doigts de pieds de MJ. 
Le plus difficile et c'est là que l'on ressent l'altitude, c'est l'essoufflement.
Au bout d'une heure dix de montée, nous atteignons l'arrivée du téléphérique et une demi-heure plus tard, nous voilà sur le toit de l'Espagne. 
Le Teide est en effet son plus haut sommet. Il y fait un froid de canard surtout quand nous ne sommes pas protégés du vent. Heureusement, nous arrivons à nous mettre sous le vent des rochers et certaine à trouver une bouillotte bienveillante. Attente du lever du soleil, nous sommes une bonne vingtaine sur la plateforme sommitale. Nous apercevons les sommets de La Gomera et Gran Canaria, mais Tenerife est couverte d'une mer de nuages.
Enfin, le Dieu Soleil daigne se lever. Quelques minutes plus tard, la fameuse ombre du Teide apparaît à l'opposé. Cela valait vraiment cet effort.
Nous ne nous attardons guère, le froid pique sérieusement, et c'est la descente vers le téléphérique où il nous faudra patienter ¾ d'heure (mais l'atmosphère se réchauffe) pour prendre le premier va et vient. La descente à pieds n'offre que peu d'intérêt d'autant que le genou droit de JA "récalcitre".
Retour en stop à la voiture, des espagnols qui étaient au sommet nous prennent rapidement et un grand café (sans croissant hélas, mais une espèce de brioche sucrée) et du soleil nous réchauffent.
On quitte Las Cañadas, grandiose avec son panel de couleurs du soleil levant (et les cars de touristes qui commencent à affluer).
Le reste de la journée est, on s'en doutait, bien terne par rapport à ce que nous venons de voir.
On était prêts à aller voir les cheminées de fée du Paisaje Lunar, mais les 11km de piste aller (route annoncée) ne sont pas faites ni pour une Fiat Panda, ni pour nos jambes !!!
Ragoût de mouton et glace dans un petit restau de quartier de Granadilla et nous reprenons notre retour. Celle-ci présentant peu d'intérêt, nous rejoignons l'autoroute du bord de mer mais faisons un petit crochet vers Güimar. Un musée ludique dans le parc ethnographique des pyramides de pierres non taillées nous tente, mais le ticket d'entrée (14€ avec l'audioguide) et la fatigue nous font prendre la route retour.
La nuit sera bonne et, surprenant, bannette dès 22h, un exploit depuis que nous sommes aux Canaries !











Samedi 24 août : la côte nord

Premier arrêt à Orotava, magnifique bourgade riche d'histoire. 

Située à la limite de la vallée à 400 m au-dessus de la mer, ce joyau a conservé une vieille ville placée sous la protection des monuments historiques. 
La plaza de la Constitucion offre une vue circulaire sur les remarquables demeures qui s'ordonnent tout autour. L'ancien couvent des Augustins, le Liceo de Taoro, style manoir italien, la baroque iglesia Nuestra Señora de la Concepcion. 
Certaines bâtisses anciennes sont ceinturées par le longs balcons en pin des Canaries et dissimulent des patios ombragés splendides, comme en témoignent les deux Casas célèbres du XVIIe que sont La Casa de los Balcones et la Casa del Turista, calle San Francisco. Malheureusement, elles sont devenues toutes deux des magasins d'artisanat où s'accumulent aussi les breloques pour touristes ! 
Le quartier des moulins de El Farrabo se situe tout près. L'un d'eux est encore en service et produit le fameux et traditionnel gofio, farine de maïs qui sert à confectionner une sorte de galette (que nous apprécions guère d'ailleurs !).
La pause déjeuner est une belle surprise, dans le Sabor Canario, un restaurant rural installé dans un palais d'aristocrates du XVIe, dans une belle cour intérieure décorée de machines anciennes. La cuisine canarienne y est proposée selon les recettes d'antan, un délice ! On s'offre un très bon queso du pays pimenté et accommodé en entrée puis un plat de ragoût d'agneau... très très copieux ! Un plat pour deux aurait amplement suffi !! MJ ne finit pas son assiette, c'est dire ! Une adresse à retenir car en plus étonnamment peu coûteuse. La digestion sera plus difficile...
 
Puerto de La Cruz présente un alignement d'hôtels peu engageant mais son petit port est tout à fait charmant. Une belle activité de week-end rend l'endroit bizarrement plutôt sympathique. Les habitués sont nombreux à s'agiter dans l'eau du port autour de quelques bateaux de pêche, ça crie, ça bronze... ça vit, quoi !




La côte qui suit semble peu accueillante, difficulté d'approches pour se garer... nous abandonons bien vite et filons vers Icod de los Vinos, puis la playa de sable noir de San Marcos, une crique plus calme à l'ambiance familiale pour déguster une boisson fraîche. C'est vrai qu'il fait super chaud !
 










Pause balade à 
Garachico et un coup d'oeil au passage à sa toute récente marina bien abritée et aménagée. Le centre ville est fréquenté mais l'endroit est sympathique avec ses piscines naturelles dans la pierre de lave. 
En 1706, l'éruption volcanique la plus dévastatrice de l'île condamna cette petite cité prospère (ancien grand port de commerce)à sombrer dans l'insignifiance, des pans essentiels du port et des quartiers entiers furent en effet ensevelis sous les coulées de lave. Mais la ville a conservé néanmoins quelques jolis demeures anciennes de style traditionnel et
les ruines de la porte de l'ancien port, la puerta de Tierra, dégagée et mise au jour en tant que vestige. Tout à côté, un peu caché et bien mal mis en valeur, un vieux pressoir en bois.


On poursuit sur les routes étroites et sinueuses de montagne vers Masca, minuscule village aux maisons en pierre sombre disséminées dans la montagne, hameaux accrochés aux flancs de montagne. Fascinant panorama paré de végétation subtropicale ! Nous n'avons pas randonné dans le barranco de Masca mais il paraît que sa descente par un sentier escarpé à travers les vertigineuses gorges jusqu'à une crique en bord de mer est toute une aventure !
Retour sans intérêt par la route de la côte ouest et sud de toute évidence perverties par le tourisme.