mardi 3 septembre 2013

Dimanche 25 et lundi 26 août 2013 : Le Teide

Le Teide nous attend
 Après un petit stop au marché (très grand marché le dimanche avec des stands dans les rues voisines, petits producteurs, artisans, puces) pour finir l'approvisionnement, nous prenons la route par la bosque de La Esperanza et non par
En approche, le Teide
La Orotava comme nous l'avions prévu. Gain de temps d'environ une demi-heure. Arrêt au croisement d'El Portillo, un pot bien frais.
Nous rentrons dans la caldeira Las Cañadas à 7km de notre point de départ de rando, au pied de la Montaña Blanca. Nous sommes déjà à 2300m d'altitude. Salade de pâtes avant de partir, sucres lents obligent, dans les petits restaus c'est souvent pommes de terre et … pommes de terre.Au bout de 8', de montée, JA tête en l'air s'aperçoit qu'il a oublié ses lunettes de vue.
Aller-retour pour les récupérer pendant que MJ bouquine sur le bord de la piste. Reprise de la montée. Au bout de 2h, surprise, un premier pick-up descend sur la piste, puis un second et ensuite 2 autres. C'est l'autoroute… Ce sont des chasseurs avec des chiens canariens qui ressemblent à des lévriers mais avec de plus grandes oreilles.
Au bout de 2 petites heures, nous arrivons à un croisement. Droite ou gauche ? A droite, un panneau nous dit que c'est un chemin d'accès au Teide mais avec nécessité d'autorisation. A gauche, pas d'indication. Va pour la gauche, mais au bout de 500m, nous nous rendons compte de l'erreur, nous allons vers un petit sommet isolé alors que nous devrions monter. Demi-tour. Nous croisons alors une famille d'allemands qui se posent la même question. Lecture de leur carte détaillée et nous abordons la montée par le sentier de droite, un peu raide vers le refuge. Une et quart plus tard après être restés papoter 10' en chemin avec un jeune couple de français qui descendaient, nous arrivons au refuge.

Vu du refuge, la caldeira Las Cañadas, au centre, la Montaña Blanca
Nous sommes satisfaits des 3 heures réelles de rando.
Nuit courte, un espagnol un peu bruyant qui prolonge sa soirée avec 2 potes alors que les 4/5 du refuge s'est couché, couette trop chaude pour la saison, JA qui programme le réveil de son téléphone sans s'apercevoir que celui-ci est à l'heure française…
Bref, debout à 4h et finalement départ à 5h. 

Montée plus rude que l'on pensait à la lueur des frontales mais la demi-lune éclaire suffisamment. Le froid, il fait 8° mais avec un p…n de vent, on doit frôler les 0°. Sans bonnet, MJ improvise avec la serviette polaire d'autant que son blouson ne ferme pas (merci Mamy Simone d'avoir refusé de changer la fermeture éclair).
Sans gants, les mains souffrent aussi et les doigts de pieds de MJ. 
Le plus difficile et c'est là que l'on ressent l'altitude, c'est l'essoufflement.
Au bout d'une heure dix de montée, nous atteignons l'arrivée du téléphérique et une demi-heure plus tard, nous voilà sur le toit de l'Espagne. 
Le Teide est en effet son plus haut sommet. Il y fait un froid de canard surtout quand nous ne sommes pas protégés du vent. Heureusement, nous arrivons à nous mettre sous le vent des rochers et certaine à trouver une bouillotte bienveillante. Attente du lever du soleil, nous sommes une bonne vingtaine sur la plateforme sommitale. Nous apercevons les sommets de La Gomera et Gran Canaria, mais Tenerife est couverte d'une mer de nuages.
Enfin, le Dieu Soleil daigne se lever. Quelques minutes plus tard, la fameuse ombre du Teide apparaît à l'opposé. Cela valait vraiment cet effort.
Nous ne nous attardons guère, le froid pique sérieusement, et c'est la descente vers le téléphérique où il nous faudra patienter ¾ d'heure (mais l'atmosphère se réchauffe) pour prendre le premier va et vient. La descente à pieds n'offre que peu d'intérêt d'autant que le genou droit de JA "récalcitre".
Retour en stop à la voiture, des espagnols qui étaient au sommet nous prennent rapidement et un grand café (sans croissant hélas, mais une espèce de brioche sucrée) et du soleil nous réchauffent.
On quitte Las Cañadas, grandiose avec son panel de couleurs du soleil levant (et les cars de touristes qui commencent à affluer).
Le reste de la journée est, on s'en doutait, bien terne par rapport à ce que nous venons de voir.
On était prêts à aller voir les cheminées de fée du Paisaje Lunar, mais les 11km de piste aller (route annoncée) ne sont pas faites ni pour une Fiat Panda, ni pour nos jambes !!!
Ragoût de mouton et glace dans un petit restau de quartier de Granadilla et nous reprenons notre retour. Celle-ci présentant peu d'intérêt, nous rejoignons l'autoroute du bord de mer mais faisons un petit crochet vers Güimar. Un musée ludique dans le parc ethnographique des pyramides de pierres non taillées nous tente, mais le ticket d'entrée (14€ avec l'audioguide) et la fatigue nous font prendre la route retour.
La nuit sera bonne et, surprenant, bannette dès 22h, un exploit depuis que nous sommes aux Canaries !











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