mardi 3 septembre 2013

Samedi 24 août : la côte nord

Premier arrêt à Orotava, magnifique bourgade riche d'histoire. 

Située à la limite de la vallée à 400 m au-dessus de la mer, ce joyau a conservé une vieille ville placée sous la protection des monuments historiques. 
La plaza de la Constitucion offre une vue circulaire sur les remarquables demeures qui s'ordonnent tout autour. L'ancien couvent des Augustins, le Liceo de Taoro, style manoir italien, la baroque iglesia Nuestra Señora de la Concepcion. 
Certaines bâtisses anciennes sont ceinturées par le longs balcons en pin des Canaries et dissimulent des patios ombragés splendides, comme en témoignent les deux Casas célèbres du XVIIe que sont La Casa de los Balcones et la Casa del Turista, calle San Francisco. Malheureusement, elles sont devenues toutes deux des magasins d'artisanat où s'accumulent aussi les breloques pour touristes ! 
Le quartier des moulins de El Farrabo se situe tout près. L'un d'eux est encore en service et produit le fameux et traditionnel gofio, farine de maïs qui sert à confectionner une sorte de galette (que nous apprécions guère d'ailleurs !).
La pause déjeuner est une belle surprise, dans le Sabor Canario, un restaurant rural installé dans un palais d'aristocrates du XVIe, dans une belle cour intérieure décorée de machines anciennes. La cuisine canarienne y est proposée selon les recettes d'antan, un délice ! On s'offre un très bon queso du pays pimenté et accommodé en entrée puis un plat de ragoût d'agneau... très très copieux ! Un plat pour deux aurait amplement suffi !! MJ ne finit pas son assiette, c'est dire ! Une adresse à retenir car en plus étonnamment peu coûteuse. La digestion sera plus difficile...
 
Puerto de La Cruz présente un alignement d'hôtels peu engageant mais son petit port est tout à fait charmant. Une belle activité de week-end rend l'endroit bizarrement plutôt sympathique. Les habitués sont nombreux à s'agiter dans l'eau du port autour de quelques bateaux de pêche, ça crie, ça bronze... ça vit, quoi !




La côte qui suit semble peu accueillante, difficulté d'approches pour se garer... nous abandonons bien vite et filons vers Icod de los Vinos, puis la playa de sable noir de San Marcos, une crique plus calme à l'ambiance familiale pour déguster une boisson fraîche. C'est vrai qu'il fait super chaud !
 










Pause balade à 
Garachico et un coup d'oeil au passage à sa toute récente marina bien abritée et aménagée. Le centre ville est fréquenté mais l'endroit est sympathique avec ses piscines naturelles dans la pierre de lave. 
En 1706, l'éruption volcanique la plus dévastatrice de l'île condamna cette petite cité prospère (ancien grand port de commerce)à sombrer dans l'insignifiance, des pans essentiels du port et des quartiers entiers furent en effet ensevelis sous les coulées de lave. Mais la ville a conservé néanmoins quelques jolis demeures anciennes de style traditionnel et
les ruines de la porte de l'ancien port, la puerta de Tierra, dégagée et mise au jour en tant que vestige. Tout à côté, un peu caché et bien mal mis en valeur, un vieux pressoir en bois.


On poursuit sur les routes étroites et sinueuses de montagne vers Masca, minuscule village aux maisons en pierre sombre disséminées dans la montagne, hameaux accrochés aux flancs de montagne. Fascinant panorama paré de végétation subtropicale ! Nous n'avons pas randonné dans le barranco de Masca mais il paraît que sa descente par un sentier escarpé à travers les vertigineuses gorges jusqu'à une crique en bord de mer est toute une aventure !
Retour sans intérêt par la route de la côte ouest et sud de toute évidence perverties par le tourisme.

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