Premier arrêt à
Orotava, magnifique bourgade riche d'histoire.
Située à la limite
de la vallée à 400 m au-dessus de la mer, ce joyau a conservé une
vieille ville placée sous la protection des monuments historiques.
La plaza de la Constitucion offre une vue circulaire sur les
remarquables demeures qui s'ordonnent tout autour. L'ancien couvent
des Augustins, le Liceo de Taoro, style manoir italien, la baroque
iglesia Nuestra Señora de la
Concepcion.
Certaines bâtisses anciennes sont ceinturées par le
longs balcons en pin des Canaries et dissimulent des patios ombragés
splendides, comme en témoignent les deux Casas célèbres du XVIIe
que sont La Casa de los Balcones et la Casa del Turista, calle San
Francisco. Malheureusement, elles sont devenues toutes deux des
magasins d'artisanat où s'accumulent aussi les breloques pour
touristes !
Le quartier des moulins de El Farrabo se situe tout près.
L'un d'eux est encore en service et produit le fameux et traditionnel
gofio,
farine de maïs qui sert à confectionner une sorte de galette (que
nous apprécions guère d'ailleurs !).
La
pause déjeuner est une belle surprise, dans le Sabor Canario, un
restaurant rural installé dans un palais d'aristocrates du XVIe,
dans une belle cour intérieure décorée de machines anciennes. La
cuisine canarienne y est proposée selon les recettes d'antan, un
délice ! On s'offre un très bon queso du pays pimenté et accommodé
en entrée puis un plat de ragoût d'agneau... très très copieux !
Un plat pour deux aurait amplement suffi !! MJ ne finit pas son
assiette, c'est dire ! Une adresse à retenir car en plus étonnamment
peu coûteuse. La digestion sera plus difficile...
Puerto
de La Cruz présente un alignement d'hôtels peu engageant mais son
petit port est tout à fait charmant. Une belle activité de week-end
rend l'endroit bizarrement plutôt sympathique. Les habitués sont
nombreux à s'agiter dans l'eau du port autour de quelques bateaux de
pêche, ça crie, ça bronze... ça vit, quoi !
La
côte qui suit semble peu accueillante, difficulté d'approches pour
se garer... nous abandonons bien vite et filons vers Icod de los
Vinos, puis la playa de sable noir de San Marcos, une crique plus
calme à l'ambiance familiale pour déguster une boisson fraîche.
C'est vrai qu'il fait super chaud !
Pause
balade à
Garachico et un coup d'oeil au passage à sa toute récente
marina bien abritée et aménagée. Le centre ville est fréquenté
mais l'endroit est sympathique avec ses piscines naturelles dans la
pierre de lave.
En 1706, l'éruption volcanique la plus dévastatrice
de l'île condamna cette petite cité prospère (ancien grand port de
commerce)à sombrer dans l'insignifiance, des pans essentiels du port
et des quartiers entiers furent en effet ensevelis sous les coulées
de lave. Mais la ville a conservé néanmoins quelques jolis demeures
anciennes de style traditionnel et
les ruines de la porte de l'ancien
port, la puerta de Tierra, dégagée et mise au jour en tant que
vestige. Tout à côté, un peu caché et bien mal mis en valeur, un
vieux pressoir en bois.
On
poursuit sur les routes étroites et sinueuses de montagne vers
Masca, minuscule village aux maisons en pierre sombre disséminées
dans la montagne, hameaux accrochés aux flancs de montagne.
Fascinant panorama paré de végétation subtropicale ! Nous n'avons
pas randonné dans le barranco de Masca mais il paraît que sa
descente par un sentier escarpé à travers les vertigineuses gorges
jusqu'à une crique en bord de mer est toute une aventure !
Retour
sans intérêt par la route de la côte ouest et sud de toute
évidence perverties par le tourisme.
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