mardi 25 septembre 2012

Lundi 24 septembre


ApicAventure
Matin, train-train. Point sur météo pour savoir ce que fait Nadine, petit déjeuner (les confitures étaient finalement de pêches et sont très bonnes).
Merde! Ça c'est JA qui s'est rendu compte qu'il doit revoir ses travaux d'hier. Les nouveaux emplacements des tranfos ne collent pas. Donc, nouvelle matinée bricolage. Courses pour MJ et F. Nous étions notamment chargés de rapporter une prise jack et de la colle néoprène. Erreur sur toute la ligne. JA reste "as cool as a cocomber". Il doit avoir des années de méditation pour arriver à un tel contrôle ! F passe environ 50 minutes au téléphone avec la plateforme d'Opodo pour modifier son billet de retour prévu initialement jeudi prochain. 
Casse-tête complet. A chaque question, l'opératrice met en attente pour 2 à 3 minutes. Bilan : il faut supporter les frais du vol réservé, payer 110€ de frais de modification et prendre un nouveau vol au prix fort parce que les négociations de prix d'Opodo avec les compagnies aériennes ne permettent pas l'accès aux tarifs négociés quand la modification est du fait du client ! Pour info, on annonce des prix avoisinant les 500€ alors que la réservation se montait à 190€. 
Bel exemple de collusion entre compagnies et prestataires. F décide de laisser tomber et de prendre plus tard un nouveau billet par Opodo ; ce sera plus économique si ce mot convient ! 
Après-midi destiné à la découverte d'un vieil hameau abandonné en bas d'une falaise près de Piedade (est de l'île) où on cultivait jadis la vigne et confectionnait le vin local.


Un grand taxi vient nous chercher au port : les Rousse, Philippe et Nathalie qui se sont proposés de nous y emmener, et nous trois évidemment. 20 minutes de trajet et nous voilà à pied d'œuvre. 
Le départ du sentier est à peine visible et la falaise est abrupte. Assez impressionnant. On suit quand même notre guide puisqu'il y est déjà allé. Plusieurs endroits sont quasi aériens. 
Attention où on met les pieds, surtout que la végétation est dense et on ne voit pas toujours très bien où est la sente. Pour nous rassurer, Philippe nous dit parfois : "serrez à gauche car il y a un trou"!...
On arrive enfin en bord de mer. Il reste encore du chemin pour arriver aux masures. Encore deux ou trois passages délicats du fait que la mer monte et que les rouleaux viennent s'écraser à nos pieds.
Découverte des petites maisons qui sont en triste état mais qui renferment toujours tonneaux, presses à vin (la vis est encore enduite de graisse et fonctionne), et autres ustensiles vinicoles. A proximité, des rochers de basalte en forme d'orgue. Joli endroit mais où il devait être difficile de vivre.
Il est temps de remonter par les vieux escaliers taillés à flan de falaise. Environ 200 mètres remontés en vingt minutes. Malgré notre âge, on reste performant !

Attente du taxi et retour à la marina. Les jambes sont lourdes et les visages tirés pour quelques uns. 
Pot sur Manu Atea pour se remettre. C'est aussi l'occasion de s'enquérir de la santé de Nadine. Elle semble rester stable à environ 400 milles dans l'ouest. 
Il y aurait enfin une fenêtre météo favorable pour quitter les Açores où nous nous sentions de mieux en mieux au fil des jours. Les autres bateaux seraient sur la même ligne. Après dernière vérification demain, sus à Madère.
JA s'aperçoit que le bricolage du matin n'a rien réglé. Il faudra recommencer…demain matin. Une bonne douche, grignotage, café et dodo bien mérité.

lundi 24 septembre 2012

Dimanche 23 septembre



Grosse activité.
Petit déjeuner terminé, tout le monde s'active. Linge à étendre qui n'a pas pu sécher la veille, confiture, bricolage et notre Gégé pendu à son pinceau.
Nous ne sommes pas les seuls car ça s'active sur tous les bateaux. On sent la proximité du départ même si celui-ci n'est toujours pas programmé à cause de N (plus besoin d'écrire son nom en entier ; maintenant elle fait presque partie de la famille) qui, après s'être séparée en 2, reprend la qualité de cyclone qu'elle avait perdu ces derniers jours.
MJ épluche avec détermination les pêches en se demandant à plusieurs reprises si elle ne va pas rajouter des poires. N'arrivant pas à trancher cette question primordiale, décision est prise de faire simple et de ne pas en mettre, à moins que... F se mêle de participer. Pas facile à deux d'approcher le réchaud. Mais le résultat semble satisfaisant. Nous  goûterons dès demain à la confiture de (de quoi selon vous ?).
JA se lance dans le déplacement d'un tranfo alimentant le vérin électrique de relèvement de la quille. On constate l'avancement des travaux à la variation des jurons. Faut pas faire ch…

MJ crie de l'extérieur; elle vient de voir des lirios sous le ponton. Sortie d'une canne en catastrophe? JA balade son leurre à la surface de l'eau, MJ appâte avec … du chorizo et F arrose la surface de l'eau avec le tuyau, reprenant ainsi une technique autochtone soit-disant entrevue sur une autre île et qui avait donné des résultats fructueux. Bilan, rien ; mais beaucoup de curieux! C'est déjà ça!
Avant le repas, MJ part réactualiser la trace laissée l'année passée sur la digue ; un peu de couleurs et un François rajouté. Un couple de franco-portuguais vient discuter. Ils ont fait le tour du monde sur un biloup 7,60 avant de le revendre aux Antilles. Ils ont racheté un voilier sur lequel ils vivent dans le port de Vila Porto dans l'attente de construire leur maison sur Santa Maria. Pourtant, elle travaille un mois sur deux en Suède. Pas simple, la vie.
Retour au bateau. JA est toujours affairé à ses travaux entre deux recherches d'outils.

Nous déjeunerons entre tournevis et marteaux.
Cet après-midi, il y aurait exposition des photos sous-marines prises pendant le concours national de plongée à la bibliothèque municipale, superbe bâtiment tout neuf donnant sur la mer et construit avec les subsides européens. Nous y passerons avant la randonnée prévue jusqu'à Praia. Nous y retrouvons tous nos voisins de ponton mais déconvenue, succession de discours et remise des prix. Pour les photos, ça attendra.
La rando est superbe. Nous n'en dirons pas plus. Vous n'aviez qu'à être là!
Retour en voiture avec un jeune couple portugais qui nous ramène jusqu'aux pontons!
Douche pour tout le monde. On en avait besoin car nous étions couverts d'une substance collante provenant sans doute de quelque espèce de flore locale non identifiée.
Apéro sérieux avec les Rousse et œufs sur le plat-tomates.
Restent les textes à écrire pour le blog. Rythme infernal!

PS : Message particulier à la maman de MJ. Nous étions aujourd'hui dimanche et vous n'avez pas téléphoné comme à votre habitude. Pouvez- vous le faire sans tarder car MJ est sur nos nerfs. Un grand merci d'avance.

Samedi 22 septembre



Après la pluie…
Pas tout à fait le beau temps, mais nette amélioration. Nous en avons profité pour expédier  les affaires courantes : courses et lessive. Pas de quoi en faire des tonnes!
Après-midi, sieste pour tout le monde, plus longue pour celui dont on a tu le nom hier!...
 
Vers 17H00, F s'est ébroué et a disparu dans les rues de Vila Porto pendant presque 2 heures. Il est revenu avec de merveilleuses  photos dont on vous livre 2 spécimens au hasard !
Soirée apéro très sympa sur Manu Atea qui s'est prolongée jusqu'à 23h45. Un moment, on se serait cru à une réunion du comité de rédaction de "Voici" : confidences sur les rencontres et la formation des couples. Les femmes n'en pouvaient plus… Cela nous a quand même permis d'approcher les subtilités de la langue québécoise. Mon "chomme" (prononcer t'chomme) est le pendant d'une "blonde". Mais le garçon peut aussi passer une soirée avec ses chommes sans pour autant risquer de passer une soirée prisée par DSK. En résumé, tranches de vie pour tronches de cake qui nous ont occupés presque trois heures. La vie sur les îles tourne vraiment au ralenti.

Vendredi 21 septembre

Fucky bloody Nadine !
La nuit a été mouvementée et arrosée... Merci Nadine !! 
La marina est inondée, l'eau de couleur marron véhicule des tas de détritus et déferle. Le filet d'eau du fond du port se transforme en torrent. Les catways et ponton n'échappent pas au flot, et un canot en travers du courant gîte et se remplit.
Une poignée de marins prennent "quelques risques" pour le vider et le monter sur le ponton.
Les cascades jaillissent de toutes parts, original, les plaques d'égout se soulèvent et c'est les pieds dans l'eau que JA et MJ prennent le chemin du bourg pour quelques courses.
 F attend une meilleure météo pour mettre le nez dehors... puis se met à la cuisine pour nous concocter un de ses plats favoris, un tajine de poisson avec le reste du thon. Hmm! On se régale ! Moito bom !
Après-midi dans le carré faute de pouvoir sortir. Il pleut et vente pendant des heures... F regrette sa décision du matin. On écrit, on dort, on bricole et la journée passe. Pis c'est l'heure de l'apéro. Nous sommes invités chez Titom, nos voisins suisses, Christa et Pascal. Ti punch, re ti-punch et re re... pour certain que je ne nommerai pas ! Ça titube sur le ponton au retour... Et ça ronfle vite fait, bien fait ! Boa noite...