dimanche 9 octobre 2011

Du vendredi 7 au dimanche 9 octobre 2011

WE Doudou et Coco
Ce week-end, navigation avec les Colnot, Jaja et Yves et les Doucet, Betty et Alain. Pour ne pas jouer les lève-tôt samedi, marée oblige, nous rejoignons Manu Atea vendredi soir et  flemmards, comme les espagnols, sous génois seul nous rejoignons le Crouesty. Evidemment nous sommes à la bourre et, c'est à grands coups de pédales sur nos petits vélos que nous retournons au Logeo pour récupérer la voiture avant leur arrivée.
Soirée avec prolongation bien sûr qui fait que le départ ne fut pas aux aurores samedi matin, mais selon nos habitudes, 10h45, avec moult provisions solides et ...  liquides!
Direction Hoëdic sous genak et prise de coffre à l'heure de l'apéro, 13h, presque l'heure espagnole.
Déjeuner en  terrasse, pardon dans le cockpit après un apéro et ... des tapas of course !
Toute petite sieste pour certain (sans s) papotage pour les autres en rien gênant pour le siestard (JA ?) puis découverte de Hoëdic  pour les Janzéens, côté ouest, pointe du Château jusqu'au port de la Croix, visite du fort et du village.
Retour au canot à l'heure de ... l'apéro et restau chez Jean-Paul.
Encore un restau diront certains ? Eh oui mais promis nous allons nous calmer.
Au retour nous sommes 5 sur la tonne (seuls au départ). Nous ne sommes pas les seuls à profiter de cette charmante escale, ponton complet et une dizaine de bateaux sur les tonnes.
Première nuit sur l'eau pour certains mais bonne nuit bien qu'une amarre de nos voisins crissait sur le taquet et JA a eu la flemme (honte sur lui) de se lever pour y remédier. Ce n'est qu'à 7h30 quand les voisins de tribord sont partis, que ce fut corrigé.
Après un copieux petit déjeuner, sans croissants car la boulangerie était fermée, nous repartons pour le Golfe, mais au près, le vent n'ayant pas tourné à l'ouest comme prévu. Il faut bien que nos invités découvrent aussi la navigation avec 15° de gîte...
Un seul bord a suffi et nous retrouvons le Logeo pour le déjeuner, étant trop court pour un mouillage à Arz.
Un dernier petit tour en annexe pour le retour à terre. Merci Martin pour la récupération des voitures au Crouesty et retour at home.

Du dimanche 25 au jeudi 29 septembre 2011

Pêche à pieds aux Glénan.
Un peu bousculés par les retrouvailles à Sarzeau et à La Rochelle, nous quittons le Logeo à 18h. Le vent faiblit et Sauzon se refuse. Nous passons la nuit au mouillage au sud de port Haliguen.
Dès 7h45, eh oui, nous contredisons notre ami Gégé, départ et passage par Roc er Vy et les Trois Pierres, puis sous genak direction les Glénan.
Passés les Birvideaux, la ligne à thon se tend, une belle bonite de 2.5 kg.
Dans la matinée, pas de Mora Mora en vue, mais une voile qui grossit. Ce n'est pas notre habitude de se faire rattraper, MJ grogne, JA règle mais, c'est un 60 pieds, GV à corne qui n'est autre que, excusez du peu, Marc Guillemot et Yann Eliès à bord de Safran qui nous passent sous le vent (élégance !) à un jet de pierre en nous saluant. MJ saute sur la vhf, la journaleuse qui se réveille, elle connaît un des archis de Safran, Guillaume Verdier, mais pas de réponse.
Brouillard et quand celui-ci se lève, au vent, nous voyons apparaitre Mora Mora qui revient sur nous ; bateau plus propre et 10° de route plus ouverte, une petite sieste de JA et voilà Martine et Gégé un demi-mille devant.
Arrivée et tentative de mouillage à l'ouest de l'éolienne de Penfret mais une petite houle rentre et nous dégageons sur les coffres de la Pie.
Descente à terre et pot bien sûr au "sac de noeuds". Dîner en commun à bord de Mora Mora, Gégé ne boit ni ne mange dans du "plastic", qu'on se le dise !
Couchés un peu tard, il faut bien préparer le plan de pêche pour demain en dégustant une partie de la bonite préparée par Hervé. Le reste, nous le mettons en bocal pour une soirée d'hiver...
Mardi 9h30, nous partons en annexe, pas très légal surtout en ayant oublié les brassières et 2 bonnes heures de pêche, de petite pêche, 17 ormeaux, des étrilles et 2 dormeurs (nous ne vous dirons pas où).
Soirée toujours sur Mora Mora (cf Gégé) après un pot toujours au sac de noeuds. MJ se fait remarquer des locaux par sa tentative de pêche au lancer sur la digue devant la terrasse du bistrot. Du coup elle ferre un ancien patron pêcheur adepte de la chasse en Afrique et de la pêche aux Glénan...
Mercredi matin autre coin de pêche, mais shuttt, plus règlementaire avec les brassières, 25 ormeaux mais guère d'étrilles.
Grand beau temps sur les Glénan, température estivale, lieu magique avec le sable blanc et les eaux turquoises.
Après déjeuner, départ pour Groix. Nous tentons un mouillage devant Locmaria mais, sur de la roche, l'ancre ne tient pas et bien que ce soit nuit noire, nous décidons de rejoindre Port-Tudy.
Dernière place libre au ponton, merci au petit tirant d'eau.
Croissants, pain frais et beurre, la cambuse était vide, JA s'est levé tôt pour le petit déjeuner de sa belle.
Café en terrasse et un petit tour dans le bourg pour MJ pendant que JA prépare le départ !...
Retour dans le Golfe avec la marée montante. Il vaut mieux, avec les grandes marées, 8.7 noeuds entre La Jument et Berder !
Arrivée 16h avec un peu de travail, vider une partie du bateau, nettoyer et préparer les ormeaux pour les congeler, et retrouver les occupations terriennes et les invitations : WE festifs puis un tour de Bretagne pour un vol en ULM à Dinard et une tournée des potes et famille (à propos de famille, GRAND événement pour MJ qui trouve enfin son père Joé et mieux le rencontre).
Dur, dur la retraite et comme disent les Mora Mora, pas d'insultes s'il vous plaît, vous verrez quand vous y serez....

mardi 20 septembre 2011

Samedi 17 septembre 2011

LA grande traversée du Golfe
Après notre premier repas sur les terres bretonnes depuis bien longtemps (3 mois !...), nous retrouvons Manu Atea devant la Capitainerie du Crouesty. Martin étant venu nous accompagner, il se retrouve avec sa voiture remplie de "choses" sorties du bateau. C'est fou ce que l'on peut entasser.
Petit coup de fil à Mich Arvor et Claude, ils sont en voilier de retour de la Trinité.
MJ à la manœuvre, elle a toujours un peu de mal à contrôler l'orientation en marche arrière, nous allons alimenter les caisses de Total et de l'état : plein de gasoil. Deux manœuvres de plus pour MJ. Mais nickel  en marche avant comme d'hab!
Sortie du Crouesty, il a 25-30 nœuds. Tout dessus Manu Atea pousse très fort et nous n'apercevons pas Mich et Claude. Rentrée dans le Golfe à 12 nœuds, ce n'est pas limité à 8 ? Passé le mouton le vent faiblit, tourne, une risée par ci, une risée par là et et nous nous retrouvons devant chez Bernard qui nous prête son mouillage, au Logeo. Eh bien il a dû en voir une bonne. Sous GV seule, une hésitation, affaler la GV ou rentrer la ligne ? Eh oui, la pécheresse, pardon la pêcheuse s'est réveillée dans son Golfe. Bref on commence par rentrer la ligne, on abat pour éviter le Roc'h Vihan à la pointe du Logeo mais il est long le bougre et le temps que la quille daigne remonter entièrement (1 minute et c'est long...) boum, arrêt et reboum, bref  il n'y a pas beaucoup d'eau dans le coin. La quille s'est bien effacée mais sans doute avec des griffures, on n'espère pas plus...
Prise de coffre, MJ aux commandes, JA à l'étrave, comme dans les livres. Cela arrive que l'on ne fasse pas de conneries ! Rangement divers et quand on veut mettre le moteur sur l'annexe, mais où est donc la clef du cadenas, hein JA ? Vaine recherche et doute, la clef est dans le sac à la maison… Bon retour à la rame, avec le vent et le courant dans le bon sens. Ben oui, mais le retour ??? sans le moteur ? Eric et Sandrine allaient sortir leur canot de l'eau et acceptent de nous remorquer jusqu'au bateau.
Merci à eux, ils n'ont même pas le temps de prendre un pot à bord, because les 30 ans de la soeurette ! Nous voilà repartis au moteur et jamais 2 sans 3 (conneries), MJ laisse traîner une amarre, 1 partout, évidemment il y avait une hélice. Chance, la clavette ne pète pas. Trois mois sans galère, il fallait bien des bricoles. Thierry qui passait par là, nous attend pour nous raccompagner à la maison. Après un apéro de marin avec Thierry, retour au Logeo pour un peu de réconfort devant une assiette de brochette de gambas et saint-jacques au restau Le petit port avant une bonne nuit de sommeil bien méritée.
Mais le retour à la maison = rangement, lessive, factures, sans parler de "où a-t-on rangé les clefs, les papiers de la voiture (qu'on a toujours pas retrouvés) etc, etc, si vous savez où cela se cache, merci   !"
et tout ça à la bourre, Maman Simone attends de pied ferme sa fifille (3 mois c'est long dit-elle… et en plus elle l'a attendue tout l'après-midi...) et il faut rentrer sur La Rochelle pour le dernier jour du Grand Pavois.

Ben, on va peut être arrêter de se raconter, ça va devenir narcissique mais promis, à la prochaine nav, peut-être plus tôt que prévu…

Et puis, eh ben vous pouvez enfin rajouter des commentaires à chaque message !!!

samedi 17 septembre 2011

Jeudi 15 au samedi 17 septembre 2011

Navigation de Viveiro au Crouesty
Départ à 15h dans l'attente de vent. Il n'est pas plus là quand nous partons, ceci nous vaut d'emblée 6h  de moteur. Enfin le vent rentre 10-15 noeuds et entre 90 et 110° de la route. Le genak, la voile qui tue (les concurrents of course) comme disent les copains est de sortie et restera de sortie jusqu'au Crouesty.
Un peu monotone, peu ou pas de manoeuvre, 2 petits passages sous génois quand le vent a refusé, mais rapide cette traversée 45h malgré les 4heures de vent faible la dernière nuit. Un peu fatigante aussi car la première nuit il fallait surveiller les pêcheurs portugais et la seconde et dernière nuit les pêcheurs français et les cargos vers St Nazaire, Bordeaux ou Bilbao.
Dernière longueur à 10-12 noeuds depuis Béniguet jusqu'au Crouesty avec il est vrai un petit départ au lof, mais qu'est ce qu'il pardonne ce canot, chouette canot.
Il ne reste plus qu'à ranger et à rentrer le canot au Logeo.

mercredi 14 septembre 2011

Mardi 13 et mercredi 14 septembre 2011

Derniers jours en Espagne à Viveiro
Depuis hier, temps chagrin, température 18-19° au lever. Cela nous change des 24-25° du matin et nous plonge dans la dure réalité du retour, question climat. Nous allons regretter les Açores.
Nous comptons sur vous tous pour mettre du soleil dans la grisaille bretonne et charentaise. Mais promis, on vous apporte un zeste de soleil açoréen.
Le hasard de la nav nous a amené à Viveiro. Kaléa vous rappelle quelque chose ? Nous sommes retournés au magasin de la fameuse bague et la double facturation n'est plus que souvenir. Charmante, la patronne nous a remboursés sans demande de justificatif.
La wifi manquante au port, nous l'avons trouvée dans des bars et ... sur le bateau par la gentillesse de la patronne du salon de coiffure dont on captait l'émetteur et qui nous a donné son password.
Aujourd'hui, derniers préparatifs du canot et quelques provisions.
Nous sommes surpris du peu d'impression que nous fait cette traversée après avoir fait le retour des Açores. Comme quoi l'expérience compte et permet de relativiser. Mais prudence, attendons d'être arrivés à bon port dans tirer des leçons.
Départ prévu demain matin, les conditions aux dernières nouvelles semblent être favorables pour remonter au Crouesty plutôt qu'à La Rochelle.
Un dernier restau espagnol dans la vieille ville, chez Pita.

mardi 13 septembre 2011

Lundi 12 septembre 2011

Nav de Coruña à Viveiro
Réveil presque aussi tardif que la veille. JA avec l'idée de la nuit pianote sur l'ordi en attendant le réveil de sa princesse. L'idée serait de gagner dans l'est dès aujourd'hui en profitant d'une météo clémente car dès demain c'est du près dans 25-30n de vent pour passer le Cabo Ortegal. Cela signifie aussi que si nous restons bloqués ce sera dans un endroit moins intéressant que Coruña. Mais cela nous ouvrirait d'autres possibilités de fenêtres météo. Décision difficile enfin prise. Donc départ un peu imprévu et tardif à 14h30 pour une nav de 56 milles. Ceux qui nous suivent ont du être surpris de voir la balise bouger…
Cabo Ortegal Los Aiguillones
Moteur, puis dégagés d'Hercule (la pointe où s'élève la tour du plus vieux phare), le genak nous tire bien puis le spi. Grand beau temps. MJ profite pour soigner son bronzage si besoin était. Le vent tombe à 9n plein vent arrière pour passer le cabo Ortegal et Los Aiguillones.
Moteur, puis revient : 2 bords de spi sous 15n, nous sommes entre 8 et 10n. Le vent tombe au début de la ria. Moteur et amarres à postes à Viveiro à 23h30. Bon canot que le 10.50 !!!

Dimanche 11 septembre 2011

Stand by à Coruña
Nuit récupératrice, lever à 9h pour JA 10h pour MJ. Petit déjeuner avec le dernier pain frais (frais ?) du bord, douche oh combien attendue. Et là un doute, quelle heure est-il en Espagne ? Ben oui, même heure qu'en France, +2h par rapport à notre heure TU, soit 13h. Un rapide saut à vélos au marché … fermé. Heureusement nous trouvons du pain frais et une empanadas.
Hummmmm !
Déjeuner à 15h, sieste, réponse aux différents mails, blog et oui il faut l'alimenter, un petit article pour MJ, hola, ça sent le retour au bercail, une météo, bof pas brillante avant vendredi prochain. Bref il est 21h30 déjà pour la sortie restau. Heureusement que les espagnols sont des nocturnes. Eh bien pas tant que cela. Un dimanche soir, il n'y a pas foule dans les rues comme au mois de juin. Notre restau est fermé. En face cela n'a pas l'air d'être mal. En terrasse, nous commandons calamares, chipirones, pimentos et frites. En fait, les parts sont quasiment pour deux, disons que nous avons commandé pour trois. Nous n'en venons pas à bout… et nos estomacs s'en ressentiront la nuit et le lendemain. Enfin un magnum et un café pour finir la soirée face au port et nous achever!

lundi 12 septembre 2011

du lundi 5 au samedi 10 septembre 2011

Retour des Açores
Départ enfin à 14h30 après toutes ces péripéties dues à l'iridium. J'en connais qui diraient que "on s'emm…e bien avec tout cela" et qui rajouteraient "il suffit de naviguer avec sa b…e et son couteau", mais bon…
Nous partons tous les deux sans appréhension pour notre plus longue traversée, sans appréhension mais avec quand même quelques interrogations concernant les conditions météo. Le 10.50 est un sacré bateau, très marin, très sûr, rapide pouvant être très rapide suivant comme on le mène. Nous sommes décidés à économiser nos batteries, les nôtres pas celles du bateau, sans pour autant nous traîner.
Comme le vent est faible, évidemment dans le nez et avec tout aussi évidemment de la houle, nous commençons par une heure de moteur pour longer une partie de la côte sud de Terceira.
Après avoir mis le clignotant à gauche à la pointe sud, le spi est de sortie jusqu'au coucher du soleil, sous un grand beau temps chaud et ensoleillé.
Première nuit en mer, entrecoupée des trop nombreuses recharges batteries par le moteur. Température agréable qui permet de se lever "à poil" la nuit, les voisins ne seront pas choqués (le jour nous voit habillés cause danger du soleil). Belle nuit sans l'ombre d'un nuage, accompagnée d'un clair de lune. Toutes les étoiles sont à notre disposition, il suffirait de les apprendre…
Le matin du mardi 6 nous retrouve sous spi. Ça c'est de la croisière. A midi, suite à un mail de Michel, oui en plus de l'iridium, nous avons pris l'aide d'un routeur pour nous conduire à destination plus sereinement, le spi regagne ses pénates, le cap demandé ne le permet plus.
Petite montée d'adrénaline, ayant débrayé le pilote, la barre est très dure voire bloquée, rien ne traîne derrière, où est le problème ?
 un blocage du vérin du pilote ? JA a plongé dans le coffre arrière pour le débrayer, rien .
 une rotule de mèche de safran ? avant de commencer à désolidariser les 2 barres, coup de fil à Structures. André ne connaît pas ce pb et brusquement, JA en forçant de plus en plus amplement les coups de barre, celle-ci devient normale. Sans doute quelque chose pris dans un des safrans mais qui n'allait pas jusqu'au tableau arrière. Ouf, une plongée sous la coque évitée…
12h15, MJ a faim, bon signe…
le vent faiblit, 13 puis 9 nœuds.
19h MJ se lance dans la cuisine de chapatis, tout va donc très bien !

Mercredi 7, 1h du mat, le vent adonne légèrement ce qui permet de sortir le genak. Toujours ces recharges de batteries… quant à la surveillance des autres navires, nous nous reposons sur l'alarme AIS dans un rayon de 6 milles et sur l'AIS sur l'ordi rayon de 40, 50 milles voire plus.
Le vent faiblit, petit réglage du genak et hop, un nœud de plus au compteur.
MJ en tenue d'Eve essaie bien d'attirer le poisson, que nada !
Deux empannages pour se caler sur la route, cela nous fait un tout petit peu d'exercice, sinon rien à faire, dormir, plusieurs siestes à notre actif, un peu de nav, échanger avec le routeur, s'inquiéter de ce que l'on va manger, la bouffe prend une proportion importante, c'est bon ou non pour le moral, lire, lire, lire...

Jeudi 8 nous voit encore sous genak. Ces dernières 24h ne nous ont pas permis de friser l'excès de vitesse, entre 5 et 7 nœuds. Certains vont encore dire que ce sont des vitesses qu'ils aimeraient bien atteindre souvent. Ben oui ! mais désolés, on s'habitue vite à aller à 8, 9, 11 nœuds couramment.
Le vent monte dans la matinée et la mer se creuse. 10h passage au génois, 20n de vent. En fin d'après-midi, on prend un ris dans la grand-voile (GV), à 20h on l'enlève, à 22h30 on le reprend. Le vent monte et les prévisions nous annoncent un renforcement 20-25n puis 25-30n avec rafales sous grains et la houle qui augmente mais surtout qui commence à se croiser, de NW elle passe SW. pas très confortable de se faire secouer à 9n.

Vendredi 9, 3h du mat, on envoie le génois se coucher, passage à la trinquette et toujours 1 ris dans la GV. Dans la matinée, le vent monte encore. Le 2ème ris est pris, nous avançons à 9‑10n. Notre premier plat cuisiné au repas de midi. L'équipage se porte bien. Nous sommes à l'intérieur, non, non, pas enfermés mais cela mouille sur le pont. Quelques vagues manifestent des désirs évidents de rapprochements.
En début d'après-midi, notre routeur nous envoie plus sud. Il annonce aussi plus de houle, 3.40m puis 4.20m passant de du NW à W puis à WNW avec une annonce de coup de vent pour le 11. A 20h30 nous larguons un ris, le vent descend d'un cran, 20‑26 n puis à 22h tout dessus, génois et GV haute, il ne reste que 15n de vent puis 12 puis entre 17 et 22n mais la mer reste forte, la houle augmente toujours. Nous nous traînons entre 4.5 et 6.5n. Pas très bon pour le moral. Notre route directe n'étant pas trop écartée de Coruña, décision est prise dans la soirée d'y faire une pause. En début de nuit, tiens, nous l'avions oubliée celle-là, la pluie… C'est vrai que depuis notre départ et surtout aux Açores, à part une douche vite séchée lors d'une petite rando, mais vous suivez, nous n'avons connu que le beau temps. Ben oui, c'est dur à entendre pour certains mais c'est pourtant la vérité !
Bref, nuit toujours un peu shaker mais on commence à s'y faire, cela ne nous empêche pas de dormir, un œil en éveil, mais cela permet de se reposer.

Samedi 8 nous voit nous lever tôt, surtout MJ et surprise, 2 cachalots à 7h. A 13h, le spi est de sortie dans 16 à 22n, dans cette condition ça avance entre 8 et 13n mais bizarrement la journée est longue. Nous croisons le rail du Finistère et il y a du monde pour le départ en WE. Passer entre tout cela, rentrer le spi pour ralentir et passer derrière, lofer et accélérer pour passer loin devant... Le dernier, le plus gros, juste après son virage dans le rail, il avance vite le bougre, 19n et nous nous retrouvons pile poil en route de collision. On affale le spi pour passer derrière et juste à ce moment là, bizarre, fausse impression ?, mais non vérifié sur Maxsea il s'est dérouté et bien ce qui nous permet de renvoyer le spi. Un merci à la VHF, il répond aussitôt "y're welcome". Sympa.
Depuis la décision de rejoindre Coruña hier au soir, nous étions déjà arrivés dans nos têtes, et il nous restait tout de même 200 milles…La journée s'étire. Et là, des dauphins, des petits, des adultes du genre joueurs qui nous accompagnent pendant près de 2 heures.
Un petit soutien-gorge dans le spi histoire de nous activer un peu, le vent refuse et c'est sous génois dans une grosse houle régulière, très longue, très belle que nous arrivons à poste à Coruña à 23h30TU soit 1h30 du matin pour ceux qui nous lisent.
La bannette est la bienvenue, les douches étant fermées…

lundi 5 septembre 2011

Lundi 5 septembre 2011


FAUX et VRAI DÉPART
BON ANNIVERSAIRE, Dino !!!... 40 ans aujourd'hui, le jeunot !
Mais, chut... Il ne veut pas que ça se sache. C'est pour ça qu'on en parle sur le net bien sûr !!...
Ce n'est pas pour cette raison que nous ne sommes toujours pas partis, bien que nous ayons pris le temps de grimper discrètement sur le pont de son bateau Lua pour y coller une affichette d'anniversaire et lui déposer une bonne petite bouteille de Bergerac !
C'est le sacré problème d'iridium qui nous retarde. Les coups de fil à Mino ont résolu pas mal de problèmes mais il en reste un selon lui et le responsable serait le fournisseur qui aurait omis de cliquer sur une case pour l'envoi des mails et datas... Contact pris, on attend une réponse !
On attend... on attend !! Le temps justement en profite pour changer, v'là qui's met à pleuvoir. Ça nous rapproche déjà peut-être de la Bretagne !
Cette attente nous permet d'une certaine façon de récupérer de notre soirée d'hier. On avait dit « on se couche tôt pour être en forme ! ». Mais on ne sait pas faire. On s'était bien évidemment prévu un resto pour conclure dignement notre séjour et tant qu'à faire dans un endroit un peu classe l'hôtel qui donne sur le port, le Beira dO Mar. Les grands standards de musiques de films au piano tout en dégustant une massada do mariscos. Au retour, on croise sur le ponton nos Dino et Anna, alors forcément on monte à bord de Lua pour une « rapide » visite et un verre de digestif. Ça dure plus longtemps que prévu, et on a encore notre graf à laisser sur le môle du port. Alors, c'est parti ! Armés de nos lampes frontales et pots de peinture... On peut envisager de partir l'esprit tranquille !
Ça y est on part, il est 14h15....... 

dimanche 4 septembre 2011

Dimanche 4 août 2011


Angra do Heroïsmo
Bonne nuit récupératrice avant grimpage de mât pour JA, hissé par les petits muscles de Dino. 
Tout va bien ! Et, bonne nouvelle, un mail de Mino tombe : il appellera ce soir, il connaît a priori bien le problème que pose l'ordi ! « Mino, on t'aime !! ». JA se sent soulagé... Il arrête du coup de chercher, il attend gentiment l'appel du génie ! Mais il y a encore et toujours à faire. On file en ville acheter la provision de pain frais et au retour on sollicite nos voisins voileux pour savoir si par hasard ils n'auraient pas une bouteille de camping-gaz pleine à nous refiler... C'est ainsi que MJ fait la connaissance de d'un couple de vannetais, parti depuis 5 ans en Martinique, et bloqué à Angra depuis 2 mois pour cause de réparation de mât. Mais pas de gaz ! En revanche, les hollandaises croisées (on était à couple) à Lajès nous en dégote une. Super, autre petit souci réglé !! MJ en profite pour papoter un moment avec elles, l'une d'elle, Myra est consultante internationale sur la maltraitance des enfants, et son amie Margreet est charpentièr(e) de marine ! Elle laisse leur ovni 38 à Angra pour l'hiver pour pouvoir mieux y revenir. Bref, tout avance, l'heure du départ aussi...
Il se remet à faire beau aujourd'hui et un bain de mer, le dernier ici (pour MJ), sera bien apprécié avant une bonne douche, la dernière aussi jusqu'à ???

Vendredi 2 et samedi 3 août 2011


Angra do Heroïsmo
Et, au cas où on s'ennuierait, alors qu'on fait consciencieusement la vaisselle, un bruit bizarre se fait entendre puis une vapeur d'eau s'échappe du coffre de la banquette près de l'évier... Une fuite d'eau, le raccord d'alimentation d'eau chaude qui a pété !! Rien de grave à part une petite séance d'écopage, histoire de se distraire.
Samedi
Préparatifs encore et toujours... Pendant que JA continue de se prendre le chou devant son ordi pour tenter de relier l'iridium à l'ordi de façon à pouvoir recevoir des mails, notamment et surtout les fichiers data pour la météo en cours de route, Dino notre voisin de ponton açorien m'emmène faire le gros ravitaillement au supermarché en dehors de la ville. 
Il faut en effet partir chargés à bloc, en eau par exemple, ça fait tout de même plus d'une trentaine de bouteilles d'un litre et demi, rien que ça. JA, malgré ses nombreux et multiples appels aux uns et aux autres, susceptibles de lui trouver une solution, et ses tentatives perso ne parvient à rien. Seul le magicien Mino pourrait nous aider, mais cet homme précieux est en congé ! Tentative pour récupérer une nouvelle bouteille de camping gaz infructueuse, la seule possibilité étant de faire recharger la bouteille et le délai est insuffisant. On est samedi matin et ici, à Angra encore plus qu'ailleurs, tout est bouclé à partir du midi pour le week-end. Et, les autres jours, à 18 h tapantes, les magasins et boutiques ferment leurs portes. A croire que les commerçants n'ont pas vraiment besoin de travailler dans cette ville plutôt peuplée à l'origine par la noblesse. Il fait gris aujourd'hui et la température est plus fraîche depuis le matin.
Skype avec Caro et Martin pour MJ avant le grand départ ! Et le soir venant, à bord de Manu Atea avec Dino et Anna, apéro amélioré de mousse de thon aux câpres et foie gras, rien que ça sans compter une bouteille de bordeaux déniché de derrière les... non, pas les fagots, les réserves au fond d'un coffre ! On ne va quand-même pas la ramener en France, hein !! Et puis, on fait goûter nos spécialités à nos amis açoriens !! Et, le temps passe... Vite vite, on s'agite pour se rendre à un récital de guitare classique dans une église de la ville haute. De qualité certes mais classique quoi... un peu ennuyeux. Balade et papotage nocturne dans la ville vers le concert tremplin de rock du côté du bowling, eh! Oui, il y a ça ici dans cette ville... la plus européanisée des Açores. Retour à la marina pour un pot avant de rentrer faire dodo.

Vendredi 2 septembre 2011


Angra do Heroïsmo
La météo avait prévu un peu de pluie mais que nenni, il fait toujours aussi beau et chaud ! Le marché aux poissons (on a maintenant notre poissonnier préféré !)et fruits/légumes nous permet de nous ravitailler. On goutera le poisson rouge qu'on voit souvent sur les étals, c'est un roca negra et pourtant il est bien rouge !! Et, en plus, ce n'est pas mauvais du tout... Pas de colis à la capitainerie encore le midi. Nouveau coup de fil de JA chez Pochon, on savait que le paquet était parti par Chronopost au lieu de DHL comme demandé, résultat hier il était à Lisbonne et aujourd'hui aux Açores mais où ?? Dommage car la fenêtre météo de lundi se confirme, un vent entre 12 et 18 nds de sud-est puis sud-ouest et après ?? On attend donc tout en préparant le départ et finalement le colis tant espéré arrive dans l'après-midi. JA s'y colle de suite, il bidouille, configure et ça marche, enfin le téléphone car pour ce qui est des échanges avec l'ordi, nada !! MJ se charge du grand ménage bien nécessaire depuis un moment. 
JA fait un essai d'appel et tout va bien. Frédéric du Frioul passe donner quelques conseils d'utilisation et récupérer des infos sur google earth, l'antenne wifi etc...

Jeudi 1er septembre 2011


Angra do Heroïsmo
Nous n'avons plus vraiment la tête au tourisme. Nous n'avons toujours pas reçu notre téléphone satellite et une bonne fenêtre météo semble se présenter pour lundi prochain ! On prépare le bateau, bilan ravitaillement, moteur, lessive... Le matin, on refait un tour en ville ensemble pour les soldes. La jolie paire de chaussures assez originales (marque Fly London) repérée la veille n'est pas disponible dans la bonne taille. Déception ! En revanche, un gilet bleu pétrole de chez Mango « ira bien avec moi », comme dirait JA en bretonnisme. Le soir venu, resto, on a la flemme de se préparer un petit quelque chose, une pizza nous contenterait bien après avoir rendu une visite à nos Frioul voisins.
Céline part dès le lendemain matin en avion pour la France et ils vont se faire un petit diner en amoureux. On se croise dans la rue, le resto que nous leur avons indiqué est bondé d'amateurs de foot matant la TV. Pas l'endroit idéal pour ce genre de soirée. Quant à nous, la seule pizzéria de la ville est fermée !! On se retrouve, mais à distance, au restaurant naval de la marina. Grignotage de moules farcies et de veau en sauce et frites, toujours partagé ! Pas mal mais tiède...

samedi 3 septembre 2011

Mercredi 31 août 2011

Angra do Heroïsmo : Bricolage, entretien.
2 winches ayant par moments émis des bruits bizarres et n'ayant pas été choyés cet hiver, JA s'attaque au nettoyage et graissage. 
Les winches d'écoute de GV et de génois en ont bien besoin. Plus protégés du sel, ceux du piano sont mieux. Pendant ce temps, MJ fait du rangement dans les fringues, y compris de JA (comment va-t-il s'y retrouver maintenant ?), fait la cuisine, la vaisselle ; bref rien ne change les mecs bricolent, les femmes ménagent…
Ah non, il y a les soldes (toujours pas de changement) ; MJ s'échappe une paire d'heures à peine. Non, elle ne revient pas avec un plein de paquets, rien, mais … il faut qu'elle y retourne demain avec JA, pour porter tous les paquets ???
Soirée autour d'un verre avec Céline et Frédéric, les frioul 38. Discussion bateau. Leur frioul est l'ancien de Florence Arthaud. Le Pogo les a impressionné. Deux de plus.

Mardi 30 août 2011

Lajes do Pico (Pico) – Angra do Heroïsmo (Terceira)
Comme nous aimons le portant, nous profitons de cette seule journée de la semaine dans ces conditions avec un vent d'est-nordet de 15 à 20 nœuds.
Ici à Lajes, le capitaine du port vient jusqu'au bateau reprendre la carte magnétique. Il faut dire que le port ne peut guère accueillir plus de 6 visiteurs.
9h15 donc départ pétoleux, le Pico fait encore des siennes mais nous gratifie d'un sans nuage, hélas à contre-jour, il est bien sombre. Un quart d'heure après, nous voyons le frioul 38 nous suivre. Le spi prend l'air. Un zod nous rattrape, c'est le tandem Pedro Marianne qui emmène les touristes voir les mammifères et qui vient nous saluer.
Rencontre de quelques globicéphales. A la pointe est de Pico, au début du canal St Georges, le vent tombe. En-dessous de 3 nœuds le moteur prend le relais du spi. Le frioul 38 qui s'est écarté de la terre, revient sur nous. Le vent rentre par le travers et nous voici dans un grain à 25noeuds sous génois en cirés, une belle averse (on ne se rappelait plus que cela existait). Le vent se maintenant entre 18 et 25 nds, dans ces conditions le 10.50 avale les milles entre 8 et 11nds. Nous pensons à ceux du frioul 38 qui nous voient diminuer très vite, pour bientôt ne plus se voir.
Arrivée à Angra à 17h. Toujours aussi accueillants à la capitainerie. Nous récupérons la balise de Mora Mora. Petites courses dans cette jolie ville, enfin les pancakes tant cherchés par MJ. Nettoyage en tout genre, douche, lessive, pont. Nous croisons les "frioul 38" comme nous les appelons qui "s'étant fait enfumer" (ils sont arrivés 1h45 après nous) ce qui n'est pas dans leur habitude, vont "se mettre au vélo" suivant leur expression et qui nous appellent "ceux qui nous ont mis grave".

Lundi 29 août 2011

Lajes de Pico - dernier jour
Pas grand chose à part un tour dans la bourgade, une bonne sieste récupératrice de la festa de la semaine, et on finit par se décider à prendre le bus pour Calheta de Nesquim situé à 20 km, dont on nous a vanté les mérites. Guidé par la vendeuse de notre magasin favori pour les cadeaux souvenirs, nous sommes renseignés et introduits auprès du chauffeur de bus qui se trouve être aussi le patron de l'unique resto du village. Le « très beau petit village » n'est pas tout à fait à la hauteur de nos attentes mais c'est tout de même un coin charmant et tranquille dédié aussi à la chasse à la baleine. C'est là, paraît-il, que le capitaine Anselmo arma le premier bateau açorien pour ce type de chasse. Une rapide découverte, il est déjà tard, et notre chauffeur-restaurateur nous a prévenu qu'après 21h, la cuisine est fermée. On grimpe (eh oui... encore !) donc vers ledit endroit, O Zeca du nom de son patron. Un seul client attablé et Heldera nous accueille de suite avec un large sourire. Elle est aux petits soins avec nous et tout est bon. En entrée, une sorte de terrine de la mer et puis …. le tout partagé. Heldera nous précise qu'elle nous a servi en quantité pour deux ! En fin de repas, la conversation s'engage avec nos jeunes voisins, des italiens de Genève, en français (accent suisse en prime !). Très sympa, mais nous devons malheureusement écourté car Zeca, sur notre demande, nous a commandé un taxi pour le retour à Lajès.

lundi 29 août 2011

Dimanche 28 août 2011

Lajes do Pico : whale watching
Midi, nous sommes attablés chez Ritinha. Pour une fois que nous mangeons à une heure normale, cela nous devient anormal ; pudim do peixe et crevettes le tout accompagné de frites, très bien pour 17€ avec le vin… Tite sieste avant de se retrouver à la boutique Talassa.
Nous voici enfin entre les mains de Marianne et de Pedro. Nous nous disons que la sortie du matin aurait été préférable, question météo, une belle averse dès l'arrivée à la boutique, la suite nous donnera tort. Briefing très pro tout en étant très convivial, (malheureusement pour JA en anglais), cirés et brassières fournis. Nous embarquons sur un semi-rigide, 12 personnes maxi, 250CV au cul, ça pousse et ça consomme…
Marianne est une allemande parlant très bien français, elle a vécu au fin fond de la Creuse, puis en Irlande et depuis 8 ans aux Açores. Pedro, le pilote, est le fils de l'açorien qui a fait le tour du monde à l'envers, en solitaire sur Hemingway, le Bavaria 38 avec qui nous sommes à couple. Note : il ferait bien le tour du monde sur … un Pogo 10.50 !
Nous partons donc vers l'est, le guetteur Marcel, 26ans qui a pris la suite de son père, ayant repéré un groupe de grands dauphins gris (grampus griseus), dauphins lents, pas joueurs.
Puis cap un peu plus au large, non pas pour une baleine bleue repérée il y a quelques jours mais pour un jeune cachalot (physeter macrocephalus) qui vient de sauter. C'est une façon d'appeler sa mère nous dit Marianne. Il disparaît et nous le retrouvons une vingtaine de minutes plus tard effectivement accompagné de sa mère qui souffle après son apnée de 45' environ à la recherche de calmars, leur principale nourriture.
Puis Pedro nous prévient que la mère va replonger? Comment l'a-t-il su ? Une certaine ondulation du corps. Mais nous n'avons pas pu prendre le fameux cliché de l'extrémité de la queue hors de l'eau. Le petit disparaît aussi plus doucement et pour une plongée moins longue.
Après une attente d'une quarantaine de minutes, une petite averse, nous repartons. Depuis que nous sommes avec les cachalots, nous voyions un catamaran au large et des guetteurs ont signalé des bêtes dans le secteur. Nous trouvons un groupe de globicéphales (globicephala macrorhynchus, excusé du peu).
Des petits et leurs mères, les pères étant en surveillance aux alentours près à intervenir en cas de danger. En confiance le groupe ne se déplace pas et vient même vers nous, puis reste à la surface, ce qui nous permet de les mitrailler à souhait.
Sur le chemin du retour, cerise sur le gâteau, nous sommes accompagnés par un groupe d'une cinquantaine de dauphins tachetés (stenella frontallis). Ballet impressionnant autour du canot calé à leur vitesse, des tout petits complètement crazy qui s'essaient à des sauts pas toujours dirigés dans le sens de la marche, cela donne des figures de style, des cabrioles, ils ne retombent pas forcément dans le bons sens.
Bref, un beau bouquet final dans cette belle sortie Marianne commentant très pédagogiquement les espèces rencontrées et Pedro nous positionnant toujours très bien par rapport aux animaux et nous gratifiant d'un virage "sur l'aile" à l'entrée du port.
Cela se termine par un debriefing autour d'un pot.
Petite sieste récupératrice à 19h, eh oui, il n'y a pas d'heure pour la sieste dans ce pays où les concerts démarrent à minuit et demie.
Re tit restau, même adresse, pour … 7€ soupe, pudim de carne et vin ! qui dit mieux ? vu la quantité, une part pour deux, toujours très bon !
un peu de rédaction de blog avant le dernier petit tour de festa… qui se termine bien tôt, minuit et demie. Les Picotens nous avaient habitués à mieux, 5h du mat quand les décibels se taisaient !

Samedi 27 août

Lajes de Pico : suite de la semaine do baleeiros


Après avoir grignoté à bord entre autres d'un crabe des Açores (moins bon qu'chez nous !!), nouvelle nuit musicale avec Anabela pour de la variété jazzy, survie de Viralomba, groupe qui assure pour des reprises de rock des années 70/80, Clapton, Eagles, Led Zeppelin... On se rentre vers 3h30 et le DJ achèvera de nous bercer plus qu'il ne nous perturbera.
Ambiance bon enfant lors de ces fêtes qui rassemblent toute la famille, du bébé aux grands-parents !
Lendemain tranquille,  mais nos voisines (4 femmes d'Amsterdam) nous interpellent pour nous faire remarquer l'attroupement autour du bateau. C'est la procession pour la bénédiction de la mer qui se prépare ! Il y a du monde, petits et grands enjambent les botes pour prendre place. Le curé et ses adjoints s'installent en tête de cortège dans un bateau à moteur. Voilà tout ce beau monde parti en mer. 
Nous, nous poussons jusqu'au mobilhome de l'association des pêcheurs où nous espérons trouver du poisson frais. Mais, les abroteas n'ont guère l’œil vif ce matin-là, ce que semble vouloir confirmer la vendeuse qui nous précise en portugais qu'elles ne sont pas du jour. Au retour, nous croisons nos voisins de port sur Eolica qui nous invitent pour un pot à bord. Ils vivent sur un 48 pieds Jeanneau depuis une dizaine d'années, Antilles et Açores pendant 2 ans, avec 2 enfants, Alexandre 12 ans, Lucas 1an ½, et Sunny le chien. Journée tranquille dans le port à profiter de l'animation locale, les courses de botes do baleeiros à la voile, belle régate qui regroupe plus d'une trentaine de bateaux venus aussi des autres îles.
On escalade même la digue pour parvenir à de meilleures prises de vues. 
On arrive au port tout juste pour aider les vainqueurs, ceux de Horta, à pousser à terre leur magnifique barcasse sur des cales en bois. Pour conclure la journée, une petite rando vers la lagune, lieu de baignade, puis la vigie des baleines de Queimada, mais fermée en cette fin de journée. Poursuivons sur les hauteurs de Lajès do Pico au-delà de Ponta do Castelete, par un sentier très étroit et une petite route bordée de vieilles maisonnettes en pierres et leurs réserves d'eau. Descente vers le village par le centre des Arts et des Sciences de la mer et le fort Santa Catarina (actuel office de tourisme tenu par une sympathique jeune fille parlant très bien français). 
Soirée faite d'un petit dîner (par erreur de lapas, soit berniques, grillées et non de lulas, soit calamars, comme souhaitées !) sous l'un des grands chapiteaux dressés par les différentes associations philharmoniques et nuit en musique surtout pour JA qui souffre de son problème de genou. A marée haute, le petit clapot du port semble bercer MJ qui dort comme un bébé, elle !



samedi 27 août 2011

Vendredi 26 août

Gabin a 2 ans !!!
C'est l'anniversaire de Gabin !! 2 ans ce petit bout de chou dont MJ est la Mam'Yé. On lui envoie nos baisers les plus tendres et on pense fort à lui qui fait ses débuts à la crèche.
Le concert du Julio Iglésias portuguès et la musique jusqu'à 5h du mat ne nous ont pas perturbés du tout. Bonne nuit récupératrice jusqu'à ce que le téléphone de JA retentisse. C'est qu'il est 10h10 en France. JA fait un bond hors du lit. Il sait déjà que l'appel concerne sa commande de téléphone  irridium pour récupérer les fichiers data de météo lors des longues traversées. Sécurité oblige ! L'affaire est réglée dans la journée, le colis nous attendra à Angra. On peut envisager de partir l'esprit tranquille. De plus, tous nos proches pourront nous repérer sur la carte grâce à la balise de Mora Mora enfin arrivée au même port. Journée des plus tranquilles, on goûte ce nouveau petit endroit qui nous plaît déjà beaucoup. 
On achète quelques babioles souvenirs, un short et chapeau pour JA (les nôtres de chapôs ont été pris en otages par Vivi et J. Luc !), on flâne, on se prend un petit café, on marche jusqu'au supermercado, rien de particulier en somme mais ça fait du bien de glander aussi, hein ??
On se renseigne au passage pour une éventuelle sortie en mer à la recherche des baleines et cachalots chez Espaço Talassa, tenu par un lyonnais Serge Viallelle, tombé amoureux, dans le désordre des Açores, d'une Açorienne et des cachalots, également  auteur du premier Petit Futé sur ces îles. On attend le verdict de Vivi et J.Luc qui expérimentent aujourd'hui à Horta ! La journée passe vite à ne rien faire ou presque et nous voilà déjà à ce soir après avoir assisté aux courses de « botes do baleeiros»

Jeudi 25 août

Pico : Madalena-Lajes et une Première pour Jean-Luc à l'aube de ses 60 ans
Embarquement matinal selon nos habitudes, soit vers 10h, heure à laquelle nous retrouvons nos randonneurs sur le quai. JA en tenue de plongée ! Eh oui, il a fait tomber les lunettes de soleil que MJ a eu la bonne idée de glisser dans sa pochette de chemise la veille au soir... Mais nada, introuvables ! Pas grave, MJ lui piquera ses belles lunettes Vuarnet qui lui vont si bien. Puis, nous voilà partis tous les quatre en mer. Belle journée, soleil, bonne chaleur mais là rien d'exceptionnel, et surtout un petit vent fort agréable de 12 nds au portant, qui nous permet d'avancer sous spi pendant un moment...
Jusqu'à ce que ce sacré Pico nous en prive. Alors un peu de moteur puis enfin à nouveau le génois pour conclure. Et en plus de la 1ère de voile de Jean-Luc, tant qu'à faire une 1ère de barre un peu tendue et sur un Pogo 10.50, cela fait riche !...
Pour Vivi, la concentre extrême.
Pas de place à Lajès, on le savait pour avoir pris soin de téléphoner mais on se met à couple ou plus exactement à "trio" dont Hemingway, bateau du tour du monde à visiter. Tout ayant une fin paraît-il, même les meilleurs moments, "pot d'adieux", nos amis repartant direct en taxi sur Madalena pour attraper le ferry vers Faial. Journée whale watching prévue le lendemain puis grand départ par avion samedi. On pensera bien fort à eux en agitant les mouchoirs au passage de l'avion au-dessus de nos têtes ! Évidemment, promesse est faite de se retrouver au plus vite en région parisienne où ils vivent ou chez nous... On a l'impression de se connaître depuis déjà si longtemps !
C'est la fête ici à Lajès, celle de la baleine ! Stands partout, cantines, orchestres philharmoniques bien sûr et concert à partir de 23h30, c'est l'horaire habituel. On est à nouveau aux premières loges, comme à Madelena, mais ici le son est carrément plus fort ! On mange local dans une cantique, on se promène entre les stands et on rentre, la fatigue aidant. La nuit a été trop courte une fois plus et on n'est plus tout jeunes non plus...

Mercredi 24 août

Pico et ses dessous
Dur dur de mettre un pied devant l'autre de bon matin. Aïe, aïe !! Heureusement pas de rando aujourd'hui. Comme nous l'ont si gentiment proposé Vivi et Jean-Luc, nous voilà à nouveau ensemble pour une journée, plus cool en voiture, à la découverte de la Gruta das Torrès inaccessible à vélos, du centre de l'île et un petit bout de la côte nord. Le tunnel de lave découvert en 1990 fait plus de 5km de long, et parfois plus de 15 m de hauteur, l'un des plus grands au monde.
Il recèle une faune endémique d'insectes qui se cache lors des visites dans les quelque 80 cavités volcaniques. On ne les verra donc pas. Découverte plutôt intéressante car nouvelle. La journée est grise, Pico ne se dévoile guère mais on imagine les petits bonhommes en train de le gravir... Pique-nique au bord du lac Capitão commencé sous la pluie, balade à Sao Roque, Cabrito et enfin Cacharro où les rochers de lave ressemblent à des chiens nous a-t-on dit ! Pas de chiens à l'horizon, mais pas grave, on se promène, on papote , on se raconte, on apprend à se connaître... puis ravitaillement pour un dîner à bord de Manu Atea avec nos amis.
Nous profitons même de la piscine de l'hôtel avant la douche chaude, le confort a tout de même du bon de temps en temps ! Au fond de l'annexe, une carte postale de Pico nous attend. Un gentil petit mot d'Anne et Arnaud passés par là pour nous laisser leurs coordonnées et proposer des retrouvailles au retour.
Ce soir-là nous proposons à Vivi et Jean-Luc de nous accompagner à la voile jusqu'à Lajès, notre prochain port. Jean-Luc n'a jamais mis les pieds sur un voilier !! Ce sera son cadeau pour ses 60 ans, ils sont ravis tous les deux et n'hésitent pas une seconde.

vendredi 26 août 2011

Mardi 23 août

Pico nous voici !
Nuit un peu lourde pour cause de digestion, nous nous sommes en effet sustentés à souhait hier soir à l'occasion de notre « moisiversaire », cela fait donc maintenant 9 mois que nous nous sommes rencontrés, le temps d'une gestation ! Qu'en naîtra-t-il donc ? Ça se fête... Tous les prétextes sont bons. Le resto A Ancoradoura a été plus qu'à la hauteur de l'événement. Mais, faut pas traîner, Pico nous attend et surtout Viviane et Jean-Luc à l'hôtel du port. Nous voilà partis pour la fameuse ascension du mystérieux et magnifique Pico.
Jean-Luc, 1er de cordée
2351m, plus de 1000 m de dénivelé à partir de la Maison de la montagne où nous devons nous déclarer et nous munir d'un téléphone GPS. C'est unanime, Jean-Luc qui est initiateur de montagne et médecin, sera chef de cordée !! Pique-nique sur les bords de la caldeira (2252m) et pause récupératrice. Puis dernier effort pour finir en beauté jusqu'au sommet du cône. 
JA n'ose pas l'affronter à cause de son problème de ménisque douloureux, il tentera une petite sieste pendant ce temps-là... Le défi que nous lançait Pico chaque jour en apparaissant sous ses multiples visages ne sera plus. 
MJ et Viviane au sommet de l'océan
Veni vidi vici !!... A la montée, nous avons croisé les portugais de Porto, à la descente ce seront les nantais, Anne et Arnaud, rencontrés à Horta chez le marchand de glaces ! On descend avec ces derniers pour prendre un pot à l'arrivée. On en a plein les pattes, le réveil risque d'être difficile pour les petits muscles. 
MJ et JA avec Anne et Arnaud
Comme on n'arrive plus à se quitter et que les bonnes choses, on aime bien, on retourne à A Ancoradoura pour un dîner après une bonne douche chaude à l'hôtel de nos amis. La famille portugaise est là aussi et semblent ravis de nous revoir. Si jamais on va à Porto l'an prochain, on passe chez eux, c'est promis.