vendredi 4 juillet 2014

Du 1er au 02 juillet

Ah ! Les Saintes...
Eh ! Non, toujours pas partis... Tous les prétextes sont bons !
On se met de plus en plus sérieusement à prospecter pour l'achat d'un terrain sur l'île ! Oui, oui, c'est sérieux... peut-être pas raisonnable mais sérieux !
On en a trouvé un mais trop grand, trop cher... avec une vue magnifique sur la baie. Alors on cherche un ou des co-équipier(s) pour s'associer avec nous sur ce projet. 
Il s'agirait de construire des modules façon loft d'Eouard. Mais, chut ! N'en disons pas plus pour le moment, ce n'est sans doute qu'un doux rêve ! 
Et pourquoi pas après tout, il faut anticiper pour ses vieux jours, histoire de remplacer la maison de La Rochelle pour passer les hivers au soleil. Sur ce projet, les précieux conseils de notre ami Edouard, architecte de formation et habitant du bourg depuis une trentaine d'années, vous vous en doutez bien, sont plus que bienvenus et nous le sollicitons à plusieurs reprises, le pauvre !


Et puis, au fil du temps, on se sent de mieux en mieux ici . C'est l'effet La Graciosa qui a de nouveau frappé! On commence à être reconnus par les habitants et à faire la connaissance de quelques personnes comme Pétiane, le moniteur du club de plongée Les Pisquettes.
L'atmosphère est paisible dans ce petit bourg et les gens accueillants.
Sympa et amusant... Allez voir le Happy des Saintes sur You Tube. Ce sont les jeunes danseurs coachés par Carla, la danseuse, qu'on a vu en répet sur la plage qui nous en ont parlé...
A part ça, quelques bonnes (ou mauvaises) adresses : on vous recommande la Saladerie d'Edouard, encore et encore, le meilleur resto de l'île a priori, on vous déconseille le Blue Pizza peu loin du Carrefour Market (pizzas pas bonnes du tout !), le Génois près de l'embarcadère propose des plats très corrects... mais y'en a encore plein qu'on n'a évidemment pas testés !
Un charpentier de marine auteur de quelques bijoux !
Enfin une adresse utile : le mécano du bourg, c'est Jean Marc, un gars super sympa et efficace !
C'est aussi l'un de nos motifs de non-départ, la panne du moteur hors-bord Suzuki, un problème de carburateur bouché, tout simplement.

Le 30 juin 2014

Bulles et projet
Puisque nous nous posons une fois de plus ici, JA en profite pour faire deux plongées avec Pétiane du Club Les Pisquettes. La seconde à la pointe du Gouvernail est à conseiller... Voyez vous-même ! 
Elle se situe à l'ouest de Terre de Bas. La prochaine fois, il fera celle de Sec Pâté, qui a la réputation d'être la plus belle des Antilles. Mais ce samedi, l'eau y était trouble !



Nous décidons de quitter notre île préférée après le week-end, pas pressés que nous sommes... Du coup, on peut déguster les petites tartes salées et sucrées de Margaux qui, forte de son BEP en pâtisserie, vend ses productions dans la rue pendant la saison. C'est très bon ! On vous la recommande. Ah ! Le punch maison au coco ou maracuja dans la maison tout près de l'embarcadère. C'est la vieille dame qui les fabrique, c'est bien bon aussi !

Du 23 au 29 juin

De Petite Terre à Marie Galante et aux Saintes
Après une toute dernière nage en snorkeling pour revoir tortues et requin à Petite Terre, nous quittons ce merveilleux lagon pour faire route dans la matinée vers Marie Galante. 
Nous arrivons à l'anse Canot de Marie Galante à 10h50 après une petite nav d'à peine 3h.
Dans l'après-midi, nous partons équipés de nos palmes, masques et tubas pour traquer la langouste...

Au bout de 2h de nage, nous finissons par en ramener une. La plupart étaient trop petites pour les pêcher ! Laissons-les grandir et se reproduire... Difficile à pêcher ces petites bêtes-là, dis-donc !
Mais nous n'avons sans doute ni le bon outil ni la technique !
On sera néanmoins bien contents de la déguster le soir même.

Le lendemain, départ à 10h pour les Saintes, nos îles favorites où nous allons revenir pour la 5e fois.
Arrivée à 13h dans l'anse de Grand Bourg où nous prenons une bouée comme à nos habitudes (9€/jour). Et nous ne tardons pas à reprendre nos marques.
Lors de notre précédent passage, nous avions fait une première balade à pieds vers l'anse Marigot et le Fort Caroline jusqu'à la belle plage de Pompierre.
Nous avions poursuivi par Grande Anse, jolie plage mais à la baignade dangereuse ! Ensuite, direction la plage de Rodrigue que nous ne connaissions pas encore. Bel endroit...
Comme nous avions oublié de vous en parler, on se rattrape en publiant quelques photos.
Cette fois, nous nous faisons les gambettes en montant sur le Chameau, point culminant de l'île à 307 m. Dure dure sous le soleil la grimpette !
Nous descendons de l'autre côté par le chemin bien pentu vers l'anse Crawen et Pain de Sucre.
A Grand Bourg, nous avons de nouveau le plaisir de retrouver Edouard qui nous invite à venir voir le match France-Equateur chez lui. Peu passionnant, mais moment bien sympa tout de même.




Nous irons aussi lui rendre visite dans son loft à la montagne, comme il dit. L'endroit est en effet en hauteur et la vue donne sur les deux baies opposées, sympa notamment de la grande salle commune aux deux modules appartements.
C'est un espace tout à fait ouvert sur l'extérieur. Edouard a créé un lieu de vie original, réellement simple et apaisant.

mardi 1 juillet 2014

Du vendredi 20 au dimanche 22 juin

Petite Terre, le paradis !
Après 2h30 de nav au près, nous prenons une bouée visiteurs (à gauche, les autres sont réservées aux professionnels). Nous sommes complètement seuls au mouillage ! Enfin presque... car nous avons de suite de la visite.
Un puis deux sucriers à ventre jaune qui s'imposent dans le cockpit, voire dans la descente du carré.
Puis ce sera un baracuda qui cherchera à faire connaissance en stationnant des heures durant sur notre arrière. Ça ne donne pas vraiment envie de se mettre à l'eau, sa taille est imposante et il a la mine patibulaire, et des dents !!...
Les hirondelles nous rendrons visite aussi pour tenter de nicher dans la baume.
Nous arrosons l'événement d'un bon planteur au rhum Neisson pour l'occasion...
Le lendemain, nous partons armés de nos palmes, masques et tubas pour observer les poissons petits et grands dans le lagon. Mais dès 8h30, arrivent sur diverses embarcations les premiers « amoureux de la nature », comme les appelle MJ ! 2 heures de nage pour admirer les poissons et les fonds marins et nous rentrons nous détendre sur Manu Atea. En fin d'après-midi, nous tentons de rendre visite aux tortues dans la baie de Terre-de_Haut (réserve totalement interdite) en nous laissant dériver dans l'annexe mais elles ne daignent pas montrer leur bout du nez... Tant pis, nous y reviendrons à la nage demain.
Alors, balade sur l'île le long de la plage puis sur le sentier ouvert, l'unique !
Les autres ont été fermés, nous informe l'un des deux gardiens de la réserve arrivés la veille et logeant dans la maisonnette au pied du phare. Lequel est automatisé depuis 1974, date à laquelle le gardien et sa famille ont abandonné l'endroit. C'est maintenant un lieu d'exposition de panneaux explicatifs sur la réserve.
De belles rencontres au cours de ce petit parcours (footing pour MJ), celles des nombreux iguanes qui peuplent l'île. Eux-mêmes surpris, ils réussissent à vous faire sursauter !
Notamment, l'iguane antillais qui est une espèce endémique et que l'on ne trouve quasiment qu'ici.
Les deux îles Terre-de-Haut et Terre-de-Bas sont classées réserves naturelles, un espace protégé doté d'une exceptionnelle diversité biologique, végétation forestière, côtes rocheuses, lagons, récifs coralliens, salines, plages sablonneuses. La faune et la flore y sont typiques des Antilles.
Un vrai petit paradis...
Le dimanche, à la bonne heure, nous amarrons notre annexe à une bouée et partons à la nage à la rencontre des tortues. Elles sont bien là au fond de l'eau à déguster les herbes ou à engager une traversée du lagon. Il semble que notre présence pourtant discrète ne le perturbe un peu.
Nous ne traînons donc pas pour les laisser tranquilles et traversons vers l'autre baie sur Terre-de-Bas pour repérer les petits requins qui y grandissent. Notre première nage nous fait découvrir une belle variété de poissons, raies mantas ou d'autres très colorés. Belle sortie !

Les requins se font un peu attendre mais nous finissons par en apercevoir un d'1m20 environ non loin d'un baracuda. Est-ce celui qui a passé sa journée du samedi scotché à l'arrière de Manu Atea ?
Peut-être bien...
Nous terminons la journée à bord du bateau car « les amoureux de la nature » sont encore plus nombreux le dimanche. Demain est un autre jour !...

Jeudi 19 juin

 La Désirade

Desirada a été ainsi baptisée par les marins de Christophe Colomb en 1493 au cours de son second voyage (en 21 j depuis les Canaries). « Ile aux eaux turquoises protégées par de longues barrières de corail, à la faune et la flore d'une exceptionnelle richesse », lit-on dans les guides.
Le temps est particulièrement maussade ce jour-là et il se met à pleuvoir des cordes pendant la traversée agitée qui nous mène en 1 heure à son port, Beauséjour au sud de l'île.
Là, nous louons un 4x4 Suzuki pour parcourir l'île d'ouest en est. Tout d'abord par la route en direction du Souffleur, village de pêcheurs puis de Baie Mahault.
Au bout de la route, se trouve le phare et l'ancienne station météo. Mais avant nous découvrons les ruines de l'ancienne cotonnerie de l'île, abandonnée depuis l'abolition de l'esclavage... squattée désormais par les nombreuses biquettes de l'île ! Beau petit cimetière marin aussi...
Demi-tour pour tenter de récupérer la piste de Grand Abaque et de l'anse Galets... qui mène en fait à la déchetterie ! On pense s'être trompé de chemin... mais non ! Renseignement pris auprès d'un habitant, c'est la seule route menant à la pointe est de l'île.

Nous pensons néanmoins y repérer quelques spécimens des roches qui comptent parmi les plus anciennes des Petites Antilles. Elles ont 45 millions d'années tout de même ! Ce qui nous ramène à l'époque des dinosaures. Il s'agit de basaltes, roches volcaniques sombres en forme de coussins, témoins d'épanchements sous marins (ça, c'est le prospectus qui le dit !).
On y remarque également la présence de radiolarites, roches sédimentaires siliceuses. Ce sont des roches très dures se cassant facilement en esquilles sous le choc d'un marteau (que nous ne n'avons pas en poche évidemment...). Elles proviennent de coques de radiolaires (êtres vivants minuscules formés d'une cellule qui fabriquent de fines coques en silice) dans les fonds océaniques où elles forment des couches très dures après compaction et simentation !! Eh oui, c'est comme ça...

Bon, après cette pause géologique, on reprend la route de la montagne pour traverser l'île d'est en ouest le long du plateau. Les éoliennes à 2 pales y tournent vite ! On est bien contents d'avoir un 4x4 car le chemin présente parfois des rigoles peu sécurisantes... Pas grand chose à voir en revanche, vu que la visibilité est des plus restreintes !
On arrive ainsi jusqu'à la chapelle de N.D du calvaire, érigée en mémoire des naufragés de l'île.
Elle est perdue au milieu de nulle part et la route qui la relie au village est ponctuée tous les 100 m d'une croix blanche.
Après un sympathique déjeuner au Soleil Levant de Beauséjour où mangent quelques locaux (chatroux et cabri après un ti punch à volonté !), nous repartons vers le Souffleur avant de restituer notre joli petite Suzuki et prendre la mer pour le retour sur St François.
Une découverte qui nous a véritablement charmés. Un espace de vie simple et authentique, sans prétention où on se sent bien d'emblée. La douceur de vivre semble y être une évidence.
De nombreux bretons y ont élu domicile d'ailleurs, ce n'est sans doute pas un hasard !

dimanche 29 juin 2014

Mercredi 18 juin

Saint-François
Après une nav de 4h30 heures sous GV à un ris et génois au près, nous arrivons dans la marina après avoir passé le joli lagon qui en marque l'entrée. Après une petite hésitation, nous évitons le mouillage sur bouée ou ancre pour profiter des installations de la marina, douches et surtout lave-linge. De plus, notre objectif étant la visite de l'île de la Désirade, Manu Atea sera ici en toute sécurité. Prix de la place, 26 € en basse saison et la 2e nuit offerte aux primo-arrivants, comme nous le précise le gentil capitaine du port.
En soirée, douches (ah! Le confort a quand même du bon...), ravitaillement à l'Hyper Casino de la ville, renseignements au port de pêche pour le ferry de la Désirade. Eh oui, difficile et risqué de se rendre sur cette île avec son propre bateau, semble-t-il. Le temps change vite et le port est minuscule.

Du dimanche 15 au mardi 17 juin

De Grand Bourg à Terre de Bas
Le lundi 16 nous quittons Grand Bourg pour une longue... longue nav, soit Terre de Bas juste en face ! Nous y étions allés au mouillage de Grande Baie derrière le Morne à Coq lors d'un précédent séjour mais nous nous étions contentés d'une baignade snorkeling dans la baie.
Cette fois, la météo le permettant avec ces vents d'Est, nous allons mouillé dans Grande Anse là où se niche l'une des deux communes de l'île.
Nous arrivons pour l'heure d'une bonne baignade et d'un déjeuner chez Eugénette, resto qui donne sur la plage, indirectement recommandé par Ulrich, le potier de l'îlet à Cabrit.
Elle nous sert le seul plat disponible (c'est ce qu'elle nous annonce en tout cas !)... du poisson grillé, du vivaneau. Déception, c'est du réchauffé de toute évidence ! En revanche, avec le ti punch elle nous offre d'excellents accras de morue, les meilleurs qu'on ait mangés depuis un moment...
L'après-midi, nous circulons un peu dans l'île vers le port derrière le Cheval Marin puis vers grand Baie. Une belle averse nous rafraîchit sur la route du retour... Ça fait du bien !!
Il est temps de rentrer car entre temps, le vent est monté et la mer s'agite...
Retour sur Grand Bourg pour la nuit. Après contact avec Claude Edouard, nous décidons de quitter les Saintes le lendemain. Nous devions en effet faire le tour des îles ensemble sur Manu Atea mais...
le chikungunya l'ayant frappé, il se remet difficilement et préfère remettre la sortie lors de notre prochain passage.