ApicAventure
Matin, train-train. Point sur
météo pour savoir ce que fait Nadine, petit déjeuner (les confitures étaient
finalement de pêches et sont très bonnes).
Merde! Ça c'est JA qui s'est
rendu compte qu'il doit revoir ses travaux d'hier. Les nouveaux emplacements
des tranfos ne collent pas. Donc, nouvelle matinée bricolage. Courses pour MJ et F. Nous
étions notamment chargés de rapporter une prise jack et de la colle néoprène.
Erreur sur toute la ligne. JA reste "as cool as a cocomber". Il doit
avoir des années de méditation pour arriver à un tel contrôle ! F passe environ 50 minutes au
téléphone avec la plateforme d'Opodo pour modifier son billet de retour prévu
initialement jeudi prochain.
Casse-tête complet. A chaque question,
l'opératrice met en attente pour 2 à 3 minutes. Bilan : il faut supporter les
frais du vol réservé, payer 110€ de frais de modification et prendre un
nouveau vol au prix fort parce que les négociations de prix d'Opodo avec les
compagnies aériennes ne permettent pas l'accès aux tarifs négociés quand la
modification est du fait du client ! Pour info, on annonce des prix avoisinant
les 500€ alors que la réservation se montait à 190€.
Bel exemple de
collusion entre compagnies et prestataires. F décide de laisser tomber et de
prendre plus tard un nouveau billet par Opodo ; ce sera plus économique si ce
mot convient !
Après-midi destiné à la
découverte d'un vieil hameau abandonné en bas d'une falaise près de Piedade (est
de l'île) où on cultivait jadis la vigne et confectionnait le vin local.
Un grand taxi vient nous chercher
au port : les Rousse, Philippe et Nathalie qui se sont proposés de nous y
emmener, et nous trois évidemment. 20 minutes de trajet et nous voilà à pied
d'œuvre.
Le départ du sentier est à peine visible et la falaise est abrupte.
Assez impressionnant. On suit quand même notre guide puisqu'il y est déjà allé.
Plusieurs endroits sont quasi aériens.
Attention où on met les pieds, surtout
que la végétation est dense et on ne voit pas toujours très bien où est la
sente. Pour nous rassurer, Philippe nous dit parfois : "serrez à gauche car
il y a un trou"!...
On arrive enfin en bord de mer. Il reste encore du
chemin pour arriver aux masures. Encore deux ou trois passages délicats du fait
que la mer monte et que les rouleaux viennent s'écraser à nos pieds.
Découverte des petites maisons
qui sont en triste état mais qui renferment toujours tonneaux, presses à vin
(la vis est encore enduite de graisse et fonctionne), et autres ustensiles
vinicoles. A proximité, des rochers de basalte en forme d'orgue. Joli endroit
mais où il devait être difficile de vivre.
Il est temps de remonter par les
vieux escaliers taillés à flan de falaise. Environ 200 mètres remontés en
vingt minutes. Malgré notre âge, on reste performant !
Attente du taxi et retour à la
marina. Les jambes sont lourdes et les visages tirés pour quelques uns.
Pot sur Manu Atea pour se
remettre. C'est aussi l'occasion de s'enquérir de la santé de Nadine. Elle
semble rester stable à environ 400 milles dans l'ouest.
Il y aurait enfin une fenêtre
météo favorable pour quitter les Açores où nous nous sentions de mieux en mieux
au fil des jours. Les autres bateaux seraient sur la même ligne. Après dernière
vérification demain, sus à Madère.
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