Nous passons au Portugal : Viana do Castelo
Après les ablutions matinales, départ n'ayant pas le même qualificatif, 11h, tout s'arrange...
Marre du moteur, Eole nous ignore, je ne sais toujours pas le prier, ce n'est pourtant pas faute de mon éducation (JA = 15 ans chez les curés)...
Enfin, il rentre un peu, d'où sortie aération du génak. Comme on met le clignotant à gauche au Cabo Silleiro, après Bayona, c'est au tour du spi de prendre l'air, enfin un peu, 10-15 noeuds de vent vrai, comme c'est au grand largue...
Bref, nous n'allons pas nous plaindre, Eole a tendu l'oreille, il n'a rien entendu, personne n'a prié !
Nous décidons de nous arrêter, 17h, tentés par Viana Do Castelo accompagnés par des kite-surfs.
Accueil très sympathique de Renato qui déboule de la capitainerie jusqu'au ponton d'attente sur son vélo acrobatique, un flat.
Grand ville raffinée, grandes artères, beaux hôtels particuliers "manuelins", vieilles églises, espaces piétons, vastes places.
A l'ouest s'étend le vieux quartier de pêcheurs avec sa concentration de petites maisons anciennes alignées. C'est là que nous dinerons local à la Casa Primavera Taberna Soañès. On n'y parle ni espagnol, ni anglais, ni français, on accepte ce que l'on nous présente, soit du poulpe, des oeufs de morue, des berniques et des bulots en petits morceaux le tout baignant dans l'huile d'olive.
Cette casa nous a été conseillée par un Rochefortais sur un fifty hollandais de 30 tonnes (le Pogo en fait 4...) qui s'est arrêté là sur la route des Açores il y a un an, problème de santé pour son épouse. La ville est si charmante, les habitants aussi, ils y ont passé une grande partie de cette année.
Bulot, poulpe, oeufs de morue et ... un indice pour le feuilleton ! |
Home sweet home |
Nous avons du mal à quitter cette ville attachante, nous aimerions avoir plus de temps pour la découvrir.
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