L'île de Lobos
Après un stop à
Arrecife pour 3 nuits, le temps de faire du ravitaillement et de
prendre le temps de vivre (ce que nous savons faire de mieux en mieux
!), de rencontrer un couple de voileux sur un Océanis, Noëlle et
Daniel de Grenoble, de retrouver Manu et son petit fils Naïl, nous
sommes arrivés au mouillage de l'île de Lobos au nord de
Fuerteventura.
Petit hic en route
(mais faut pas le dire à Mamy Simone !), JA s'est fait une double
entorse sous genak en descendant dans le cockpit... Grosse douleur,
MJ a bien cru que c'était une fracture ! Bon résultat, MJ fait tout
à bord... comme l'ont remarqué les voisins de mouillage !
Et le programme va
sans doute devoir s'adapter quelque peu... Mais bon, y'a pas mort
d'homme !
Et puis, on est
maintenant dans un endroit paradisiaque avec lagons, eau « limpide
et claire » peuplée de jolis petits poissons un peu exotiques
(comme on dirait avec Betty), soleil et chaleur presque tropicale,
petite gargote de poissons et paella... Un vrai bonheur ! Enfin
tant que les visiteurs de Fuerteventura ne débarquent pas en zodiac
ou ferry !! Surtout le week-end... Alors, là ambiance totalement
différente. Les meilleurs moments sont évidemment le matin et le
soir dans ce mouillage.
MJ s'est baignée
au moins 4 fois dans la journée, dès le petit déj. Footing d'1h15
(pas JA bien sûr, qui a poursuivi tranquille sa lecture appréciée
de Houellebecq, La carte et le territoire, à l'ombre du taud
de cockpit) avec les voileux voisins du beau 60 pieds de 15 ans, un Cigale 18
mètres, plan Finot-Conq.
Puis, resto tous ensemble (6 au total) au
Chiringuito local (le seul resto de l'île !).
JA a joué le pirate, ce n'était pas une jambe de bois, mais la béquille y était, de fortune bien sûr...
Petite note
culturelle :
L'île de Lobos
doit son nom aux lobos marinos, loups de mer, qui y vivaient
jadis. Il s'agissait en fait de focas monje, phoques moines
(ou otaries à fourrure) disparus depuis que l'équipage affamé de
l'explorateur français, le sieur de la Salle, les consomma pour
survivre au début du XVe. Par chance, ceux-ci sont peu à peu
réintroduits dans l'île.
2e version : la
première serait fausse ! En fait, ces phoques auraient été
exterminés par les pêcheurs locaux parce qu'ils leur faisaient
concurrence en se régalant des poissons de l'île !
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