Corralejo
30 minutes de
moteur pour passer sur Corralejo juste en face de Lobos. Personne
pour nous accueillir au port mais quelques places libres... C'est un
port d'état, donc peu cher (11 € pour nous par jour).
Corralejo est une
ville très touristique dédiée au surf, windsurf, kitesurf...
Boutiques branchées et bazars se partagent le marché du touriste
européen. Pas mal de français, d'allemands ou américains... La
ville n'a rien d'attachant et est encerclée de grands espaces
d'apparts-hôtels dans un environnement peu soigné !
Cela se répète
d'ailleurs dans d'autres endroits de l'île où l'on devine des
travaux d'aménagements faits à la hâte et parfois laissés en
cours. Dommage !
Ceci dit, nous
avons trouvé sans difficulté une bonne petite cantine, La Lonja
juste sur l port, c'est le resto de la coopérative de pêche ! Pas
cher et très bon, on recommande en particulier las puntillas.
A notre arrivée,
nous sommes passés voir Stéphanie et Didier, propriétaires de deux
magasins de surf Paradise dans la ville. Nous les avions rencontrés
cet hiver alors qu'ils passaient quelques jours à la Graciosa. Leur
bébé va naître ces jours-ci...
Après quelques
difficultés pour trouver une voiture de loc disponible, nous
finissons par faire affaire avec Cicar dans le centre ville qui nous
réserve un véhicule à l'aéroport (3 jours minimum pour 102 €)
avec possibilité de le rendre en centre ville.
Le nord ouest
Découverte de
l'île dès le mercredi soir. Direction le nord, vers El Cotillo à
l'ouest. Ce village au port naturel pour la pêche et l'exportation
de la chaux calcinée sur place a un certain charme grâce à son
vieux quartier où se côtoient quelques petits restos. Cependant,
non loin un immense centre d'accueil touristique qui semble inachevé
! Vers le phare de Toston, une large route bordée de réverbères au
beau milieu du désert mène... nulle part !
Au phare, il est
intéressant de remarquer la grande réserve d'eau de pluie, le souci
de l'île ayant été et étant probablement toujours l'alimentation
en eau.
La route nous
conduit à Lajarès, rendez-vous de quelques surfers au Canela
café... puis La Oliva.
Petite ville de
l'intérieur de l'île, elle fut le centre du pouvoir politique de
Fuerte au milieu du XIXe. Quelques demeures restaurées en
témoignent. La ville apparaît peu vivante, sans centre bourg.
L'intérêt de la
localité réside dans sa grande église blanche à trois nefs,
l'Iglesia de Nuestra Senora de Candelaria avec son clocher carré
visible de loin.
La Casa de los
Coroneles est un autre de ses atouts. Cet édifice abritait autrefois
les gouverneurs militaires de l'île. Cette fonction était
hériditaire au sein de la famille Cabrera-Béthencourt, descendants
du Normand Jean de Béthencourt. Tout près, nous ne pourrons admirer
les expos du Centro de Arte Canario Casa Mané fermé à cette heure
du soir (ferme à 17 h).
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