mardi 6 août 2013

Du 30 au 31 juillet : Fuerteventura

Corralejo
30 minutes de moteur pour passer sur Corralejo juste en face de Lobos. Personne pour nous accueillir au port mais quelques places libres... C'est un port d'état, donc peu cher (11 € pour nous par jour).
Corralejo est une ville très touristique dédiée au surf, windsurf, kitesurf... Boutiques branchées et bazars se partagent le marché du touriste européen. Pas mal de français, d'allemands ou américains... La ville n'a rien d'attachant et est encerclée de grands espaces d'apparts-hôtels dans un environnement peu soigné !
Cela se répète d'ailleurs dans d'autres endroits de l'île où l'on devine des travaux d'aménagements faits à la hâte et parfois laissés en cours. Dommage !
Ceci dit, nous avons trouvé sans difficulté une bonne petite cantine, La Lonja juste sur l port, c'est le resto de la coopérative de pêche ! Pas cher et très bon, on recommande en particulier las puntillas.
A notre arrivée, nous sommes passés voir Stéphanie et Didier, propriétaires de deux magasins de surf Paradise dans la ville. Nous les avions rencontrés cet hiver alors qu'ils passaient quelques jours à la Graciosa. Leur bébé va naître ces jours-ci...
Après quelques difficultés pour trouver une voiture de loc disponible, nous finissons par faire affaire avec Cicar dans le centre ville qui nous réserve un véhicule à l'aéroport (3 jours minimum pour 102 €) avec possibilité de le rendre en centre ville.

Le nord ouest
Découverte de l'île dès le mercredi soir. Direction le nord, vers El Cotillo à l'ouest. Ce village au port naturel pour la pêche et l'exportation de la chaux calcinée sur place a un certain charme grâce à son vieux quartier où se côtoient quelques petits restos. Cependant, non loin un immense centre d'accueil touristique qui semble inachevé ! Vers le phare de Toston, une large route bordée de réverbères au beau milieu du désert mène... nulle part !
Tristesse et désolation se dégagent de ce paysage assez rude.
Au phare, il est intéressant de remarquer la grande réserve d'eau de pluie, le souci de l'île ayant été et étant probablement toujours l'alimentation en eau.
La route nous conduit à Lajarès, rendez-vous de quelques surfers au Canela café... puis La Oliva.
Petite ville de l'intérieur de l'île, elle fut le centre du pouvoir politique de Fuerte au milieu du XIXe. Quelques demeures restaurées en témoignent. La ville apparaît peu vivante, sans centre bourg.
L'intérêt de la localité réside dans sa grande église blanche à trois nefs, l'Iglesia de Nuestra Senora de Candelaria avec son clocher carré visible de loin.

La Casa de los Coroneles est un autre de ses atouts. Cet édifice abritait autrefois les gouverneurs militaires de l'île. Cette fonction était hériditaire au sein de la famille Cabrera-Béthencourt, descendants du Normand Jean de Béthencourt. Tout près, nous ne pourrons admirer les expos du Centro de Arte Canario Casa Mané fermé à cette heure du soir (ferme à 17 h).

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