Le centre de
l'île
Route vers La
Oliva, puis Tindaya, village sans intérêt hormis le fait qu'il soit
situé au pied du volcan du même nom qui culmine à 401 m. Cette
montagne brun rougeâtre était sacrée pour les Guanches. Récemment,
on y aurait découvert, gravées dans la roche, d'énigmatiques
séries d'empreintes de pied stylisées. Le sommet constituait sans
doute un lieu de culte, d'autant que le Fuyi-Yama des Canaries,
le Teide à Tenerife, se profile (paraît-il !) au loin ! On produit
ici du fromage de chèvre, qu'on ne goûtera pas.
En direction du
sud, à la sortie de Tefia, l'écomusée de La Alcogida... A priori,
on n'aime pas beaucoup ce genre de musée mais on s'arrête
quand-même, histoire d'infirmer éventuellement cette idée préconçue... Eh bien, ça se confirme, les écomusées sont tous
aussi ennuyeux les uns que les autres ! Bon, il est vrai que l'on est
entré dans une seule de ces pseudo-fermes reconstituées pour le
touriste, témoin de l'habitat passé du paysan canarien ! Aucun
intérêt... merci l'Europe pour son généreux financement !
En pleine
montagne, nous faisons un arrêt au Mirador de Morro Velosa aménagé
par la nièce de César Manrique, Blanca Cabrera. Sans parler de la
vue panoramique qu'offre le bâtiment, c'est un centre
d'interprétation intéressant du point de vue de l'origine
volcanique de l'archipel et de l'histoire de l'île.
Poursuivons vers
Betancuria, première capitale de Fuerte. Fondée en 1405 par le
conquérant Béthencourt (toujours le même !) et capitale jusqu'en
1835, la ville conserve trace de son illustre passé.
Tous les touristes posent comme ça, alors pourquoi pas nous ? |
Petite pause dans
la vallée-palmeraie de Vega de Rio Palmas, après un circuit dans
des paysages grandioses de montagnes aux teintes ocres rouges et
jaunes. De là, on aperçoit le barrage du lac Embalse de las Peñitas
construit à l'époque de Franco qui ne retient apparemment plus
guère d'eau aujourd'hui. De charmants petites bestioles viennent là
nous saluer... pas craintives du tout ! A priori, ça ressemble à de petits écureuils !
C'est ensuite par
une série d'épingles à cheveux que l'on parvient à Pajara avant
de se détourner vers Ajuy, mignonnet petit village. Un sentier
côtier relie par la côte rocheuse la plage à l'ancien port de
pêche... mais attention, arnaque !! Il se trouve en cours de chemin
deux individus installés à une petite table chargée de cailloux
précieux arborant un panneau « Propriedad privada » qui
font barrage. Après discussion, il semblerait vouloir vous faire
payer un droit de passage. On n'insiste pas et on fait demi-tour.
La plage de la caleta negra est
cependant bien agréable pour une baignade (MJ) et une petite sieste
lecture (JA). Et c'est reparti ! Route vers l'isthme del Jable et La
Pared, où nombre d'étrangers ont fait bâtir de grandes résidences
secondaires. La plage del Viejo rey au sable clair, très jolie, est
un rendez-vous de surfers. Mais l'endroit reste déconcertant et
décalé dans ce paysage sauvage.
Le nom de La Pared (le mur) fait,
semble-t-il, référence à un mur qui séparait la péninsule de
Jandia au reste de l'île à l'époque des Guanches.
On termine la journée par Gran
Trajaral, ville moyenne sans prétention mais qui respire
l'authenticité. Une promenade certes touristique borde la plage avec
ses multiples restos mais l'atmosphère est conviviale. On y restera
d'ailleurs pour passer la soirée et, sur les conseils de notre ami
Manu (un connaisseur !!), y manger une pizza (là où trône un gros
cornet de glace en plastique !).
Et, autre satisfaction à Gran
Tarajal, nous y avons enfin déniché l'introuvable pompe à eau.
Notre quête commençait pourtant à s'identifier à celle du
Graal... On ne vous pas le nombre de ferreterias ou de supermercados
visités en vain, et tout ça pour trouver la fameuse dans le premier
chinois de cette ville ! Nous voilà comblés... Gran Tarajal, on
t'aime bien ! De magnifiques grafs bonifient les pignons d'immeubles quelconques.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Un petit commentaire ?