mardi 6 août 2013

Jeudi 1er août : Fuerteventura

Le centre de l'île
Route vers La Oliva, puis Tindaya, village sans intérêt hormis le fait qu'il soit situé au pied du volcan du même nom qui culmine à 401 m. Cette montagne brun rougeâtre était sacrée pour les Guanches. Récemment, on y aurait découvert, gravées dans la roche, d'énigmatiques séries d'empreintes de pied stylisées. Le sommet constituait sans doute un lieu de culte, d'autant que le Fuyi-Yama des Canaries, le Teide à Tenerife, se profile (paraît-il !) au loin ! On produit ici du fromage de chèvre, qu'on ne goûtera pas.
En direction du sud, à la sortie de Tefia, l'écomusée de La Alcogida... A priori, on n'aime pas beaucoup ce genre de musée mais on s'arrête quand-même, histoire d'infirmer éventuellement cette idée préconçue... Eh bien, ça se confirme, les écomusées sont tous aussi ennuyeux les uns que les autres ! Bon, il est vrai que l'on est entré dans une seule de ces pseudo-fermes reconstituées pour le touriste, témoin de l'habitat passé du paysan canarien ! Aucun intérêt... merci l'Europe pour son généreux financement !
En pleine montagne, nous faisons un arrêt au Mirador de Morro Velosa aménagé par la nièce de César Manrique, Blanca Cabrera. Sans parler de la vue panoramique qu'offre le bâtiment, c'est un centre d'interprétation intéressant du point de vue de l'origine volcanique de l'archipel et de l'histoire de l'île.
Poursuivons vers Betancuria, première capitale de Fuerte. Fondée en 1405 par le conquérant Béthencourt (toujours le même !) et capitale jusqu'en 1835, la ville conserve trace de son illustre passé. 

Tous les touristes posent comme ça, alors pourquoi pas nous ?
De belles demeures, un couvent en ruines, une ancienne noria, la Iglesia et la Casa de Santa Maria, magnifique demeure seigneuriale transformée en resto chic. Nous nous contenterons personnellement du resto plus modeste de la Princess Arminda au charmant décor pour y goûter la spécialité locale, la carne de cabra, servie par l'un des descendants de la noble famille propriétaire de cette casa historique !
Petite pause dans la vallée-palmeraie de Vega de Rio Palmas, après un circuit dans des paysages grandioses de montagnes aux teintes ocres rouges et jaunes. De là, on aperçoit le barrage du lac Embalse de las Peñitas construit à l'époque de Franco qui ne retient apparemment plus guère d'eau aujourd'hui. De charmants petites bestioles viennent là nous saluer... pas craintives du tout ! A priori, ça ressemble à de petits écureuils !
C'est ensuite par une série d'épingles à cheveux que l'on parvient à Pajara avant de se détourner vers Ajuy, mignonnet petit village. Un sentier côtier relie par la côte rocheuse la plage à l'ancien port de pêche... mais attention, arnaque !! Il se trouve en cours de chemin deux individus installés à une petite table chargée de cailloux précieux arborant un panneau « Propriedad privada » qui font barrage. Après discussion, il semblerait vouloir vous faire payer un droit de passage. On n'insiste pas et on fait demi-tour.
La plage de la caleta negra est cependant bien agréable pour une baignade (MJ) et une petite sieste lecture (JA). Et c'est reparti ! Route vers l'isthme del Jable et La Pared, où nombre d'étrangers ont fait bâtir de grandes résidences secondaires. La plage del Viejo rey au sable clair, très jolie, est un rendez-vous de surfers. Mais l'endroit reste déconcertant et décalé dans ce paysage sauvage.
Le nom de La Pared (le mur) fait, semble-t-il, référence à un mur qui séparait la péninsule de Jandia au reste de l'île à l'époque des Guanches.
On termine la journée par Gran Trajaral, ville moyenne sans prétention mais qui respire l'authenticité. Une promenade certes touristique borde la plage avec ses multiples restos mais l'atmosphère est conviviale. On y restera d'ailleurs pour passer la soirée et, sur les conseils de notre ami Manu (un connaisseur !!), y manger une pizza (là où trône un gros cornet de glace en plastique !). 


Et, autre satisfaction à Gran Tarajal, nous y avons enfin déniché l'introuvable pompe à eau. Notre quête commençait pourtant à s'identifier à celle du Graal... On ne vous pas le nombre de ferreterias ou de supermercados visités en vain, et tout ça pour trouver la fameuse dans le premier chinois de cette ville ! Nous voilà comblés... Gran Tarajal, on t'aime bien ! De magnifiques grafs bonifient les pignons d'immeubles quelconques.

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