mardi 16 août 2011

Dimanche 14 août 2011

Horta, la Mecque des marins au long cours
Première impression : c'est la ville ici. Les gens qu'on croise sur le ponton ne disent pas bonjour aussi facilement, hormis un portugais, Sergio, qui nous a donné d'entrée de jeu les bons plans resto  en français qui plus est ! Nos voisins de ponton sont peu causants, pas un mot, pas de salut ! Grâce à un « bonjour » bien marqué, MJ décroche tout de même une réaction. Un troisième larron se pointe à bord pour un départ, plus bavard, celui-là. Il s'exprime en anglais, c'est un Israélien, et les deux autres, membres d'équipage, sont croates et russes. Et le bateau porte pavillon américain... Etonnant ! Ils partent vers l'Espagne, l'Italie puis peut-être la Turquie.
On découvre vraiment la ville après un petit déj enrichi (qui voit les confitures se multiplier au fil des jours...) et lent en terrasse. 
On se décide d'un coup vers 11h30 à enfourcher les vélos pour rejoindre la plage de Porto Pim (eh! Oui, une vraie mais de sable noir) juste derrière le port. Très joli endroit qu'on n'avait pas soupçonné. Bonne baignade pour nous deux. Oui, vous avez bien lu, même JA se laisse tenter et ne le regrette pas une seconde d'ailleurs.
Et, ô comble du bonheur pour lui surtout, il y a des douches à disposition. Que demande le peuple !!... Retour à la casa pour finir de manger notre pagre cuisiné et commencé la veille. Très bon au fait ! Après une longue sieste en musique (c'est toujours la fête, le dernier jour!), on repart sur nos petits vélos. On grimpe en haut de la ville, sur les conseils fort insistants d'un vieux monsieur posté à sa fenêtre avec son chien. Il a raison, beau panorama sur la ville, le port et Pico en face toujours aussi majestueux. Ce volcan qui domine l'île du même nom finit par être envoûtant et garde son mystère.
On l'admire depuis Sao Jorge et on ne s'en lasse pas. Il n'est jamais le même. Il nous faudra de désacraliser en entreprenant son ascension quand nous irons sur l'île, c'est devenu absolument nécessaire ! Hier soir, il se teintait d'une surprenante couleur orangée de soleil couchant, puis fut éclairé par la lune, selon Christian, un anglais prof de français vivant sur le Rio Guardiana entre l'Espagne et le Portugal, rencontré au port de Velas. Dommage, on a loupé ça ! En soirée, grimpette sur Monte da Guia qui domine le port. JA abandonne avant la fin, MJ poursuit. C'est tout près, lance-t-elle. JA a quelques doutes... Mais elle avait raison, elle redescend rapidement vers lui qui l'attendait sur la route et ils remontent ensemble admirer le paysage de ce double cratère volcanique, la Caldeira do Inferno, gardé par l'ermitage de Nossa Senhora da Guia la toute blanche qui servait de repère au clair de lune aux marins. Le sommet culmine à 145 m et sur ses versants poussent les plantes endémiques des Açores comme la bruyère ou le hêtre. Après ce petit effort, on a bien mérité une pause sur la terrasse de Peter's Café pour une collation de sardines grillées et frites partagée, arrosée d'un vin blanc de Pico (le Curral Atlantis qu'on connaît déjà bien!) et d'une cerveja.
Ce soir, après l'incontournable musique philharmonique, c'est concert pop jusqu'à... pas d'heure ! L'Açorien est festif et nocturne... On a déjà vérifié cette affirmation.

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