vendredi 31 août 2012

Mardi 28 août 2012

La magnifique, l'exceptionnelle Caldeira de Corvo
Corvo méritait bien que l'on se lève un peu tôt. Enfin, tôt c'est 8h pour travailleurs de vacances...
Débarquement en annexe et quelques courses pour la balade. Il faut d'abord grimper pendant 20' à 1/2 heure sur la route goudronnée. Nous tentons le stop, même avec une remorque bétaillère qui s'arrête gentiment. Le gars nous dit que ce n'est pas bien propre. En effet, il transporte le bétail de la montagne vers le bateau où les vaches et veaux vont partir vers le continent. Pas folles les bêtes, elles sentent que ce n'est pas bon pour elles et se lâchent. Nous déclinons l'invitation.
Nous montons donc à pieds jusqu'à "la casa do monteiga", ancienne maison de  la coopérative laitière où vivent Amélie et Ludo, sans eau courante ni électricité, mais avec source (excellente) et toilettes au balcon.

Un petit aperçu des talents musicaux de nos hôtes et nous repartons vers la caldeira. Deux heures de montée et nous atteignons les bords du cratère : méditatifs, nous y pique-niquons histoire d'admirer un peu plus longtemps la beauté du site.
Là, les paroles ou le texte ne sont plus adaptées pour décrire la beauté et la splendeur du lieu ; les courbes du cratère sont parfaites, les deux lacs, l'ilôt, les haies d'hortensias délimitant les parcelles sur le versant opposé avec la mer en arrière-plan. Bref, magique.


Nous ne résistons pas à la descente (200m. de dénivelé) dans le fond de la caldeira où nous dérangeons quelques paisibles vaches peu amènes de partager leur territoire. Nous faisons bien entendu le tour du promontoire central derrière lequel se cache un ancien moulin à eau. En effet, les deux lacs n'ont pas les mêmes niveaux ; celui de droite étant plus haut, un petit barrage de pierre de lave constitue la retenue. Les sternes de Douglas nichent sur le seul îlot et se mettent en alerte dès que nous nous approchons de la rive voisine.
Nous remontons à regrets, nous aurions aimé explorer plus en avant notamment les bords opposés de la caldeira qui plongent abrupts dans la mer, mais l'accès est difficile, nous dit Ludo, car les herbes y sont très hautes. L'arrivée sur les hauts est ternie par une trentaine de touristes débarquant de minibus pour prendre des photos et piaillant comme dans une étournelière. Quel dommage, nous avions tant apprécier le silence du lieu. Au retour, Ludo connait un résident qui descend en pickup et c'est tous les 5, j'ai oublié de vous dire que Gégé était resté garder les bateaux, que nous redescendons vers Vila Nova non sans avoir effectué un petit détour vers Canto da Carneira.
Nous y retrouvons notre Gégé au port, et partageons un dernier verre avec Amélie et Ludo.
Un aller-retour au bateau pour récupérer la peinture afin tout de même, de laisser notre trace sur l'île de la plus belle rando dos Azores.
Et retour vers 18h pour Florès car la nuit dernière au mouillage a été un peu "shaker" et la météo nous annonce en milieu de nuit un vent de secteur est de 20-25 noeuds donc pas bon du tout.
Un bord de gennak jusqu'à la pointe de Santa Cruz où le vent nous laisse tomber et suite au moteur jusqu'à Lajès.
Très belle journée que voilà !!!

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