Et retour au français pour quelques mois, mais aussi … frisquet !!!
Nuit un peu en pointillés pour l'un comme l'autre, chambre
peu insonorisée dans une vieille et jolie maison, la Pension Virgen de la Luz,
avec balcons intérieurs mais une bâche de protection jouait le bruit d'une
voile de temps en temps et en marins que nous sommes depuis plus de 3 mois, il
y a des réflexes de veille au bruit qu'il va falloir gommer.
Petit déj dans la seule brasserie trouvée ouverte à 8h30,
mais on peut difficilement être et noctambule et lève-tôt.
Re-taxi trouvé tout de suite, impressionnant leur nombre et
bus, chance, 5' d'attente pour arriver 1h avant la fermeture des portes et
départ pour Marseille. Mer de nuages d'où quelques îlots montagneux émergent deci
delà et nous voici au large de Marseille, mais… oui, oui, c'est bien la
Méditerranée qui moutonne, et ce grand ciel bleu synonyme de mistral et de
températures un peu frisquettes. Attente de 20' sur le tarmac, alerte à la
bombe dans le terminal et nous voilà dans les couloirs où nous entendons un
coucou auquel MJ répond, sans savoir que c'était Gabin et Caro qui nous
voyaient à travers la cloison perforée.
Et voilà la chaleur des retrouvailles et un début de retour at home,
mais "tabernouche" comme disent nos amis québécois Annick et Francis,
ce que ça caille…