lundi 1 octobre 2012

Samedi 29 septembre



Reprise de nos esprits.
La matinée est vite passée après une nuit où vagues et déferlantes ont continué à envahir l'esprit de certain.
JA plonge dans le port pour tenter de récupérer une housse de pouf envolé la veille au soir ; ce qu'il fait rapidement portant la conscience jusqu'à récupérer…les épingles à linge. Il en profite également pour faire une inspection de la coque et procéder à un petit carénage.
Nous prenons connaissance avec un couple et leurs trois enfants vivant en Corse et qui sont partis début août pour un périple d'un an autour de l'Atlantique sur un Bénéteau 50'. Nous l'aidons à changer leur bateau de place car un gros voilier est annoncé et il faut laisser de la place pour les manœuvres.
F passe plus d'une heure sur internet pour prendre un autre billet d'avion. C'est arrêté, il repart le mardi 2 octobre à 21h20 de l'aéroport de Funchal et devrait être de retour à Rennes dans l'après-midi du 3.
Déjeuner de frango (poulet) rôti acheté à Santa Maria avant notre départ.
Une bonne partie de l'après-midi sera occupée par le lavage du linge et à la recherche d'une location d'une voiture via internet.
Nous aurons aussi des nouvelles de deux des bateaux partis en même temps que nous de Santa Maria. Se dirigeant vers le sud du Portugal et navigant au près, Philippe et Nathalie ont dû se résoudre après 36 heures de galère à faire demi-tour et revenir à leur point de départ qui leur paraissait bien vide et triste. Ils nous ont appris également que le couple suisse Pascal et Christa avait fait de même pour se réfugier à Ponta Delgada (São Miguel). Qu'ils aient pris cette décision alors qu'ils naviguent depuis 14 ans en dit long sur les conditions qu'ils ont dû affronter ! Nous restons pour l'instant sans nouvelles des jeunes québécois Francis et Annick qui sont sur un plus petit bateau et ne  devraient pas toucher Porto Santo avant dimanche ou lundi. Les Rousse devraient être les premiers à informer tout le monde.
Nous quitterons la marina à 17H pour prendre un bus vers Funchal avec l'espoir de dégoter la voiture introuvable sur internet. Trajet mémorable, vitesse époustouflante par des petites routes de bord de mer avec des à-pics impressionnants. Nous hésitons à nous arrêter à l'aéroport où les loueurs se bousculent, mais confiant dans notre étoile, nous poursuivons jusqu'à la capitale où nous arrivons vers 18H15. Pas de location de voitures dans le centre. Nous avons beau accoster plusieurs personnes, il faut se rendre à l'évidence : nous n'aurons pas de voiture ce soir en restant ici, d'autant que nous sommes samedi et que tout ferme à 19H00. Nous regrettons déjà notre inorganisation.
Moi, moi et moi... à la sortie du restau !
Le temps de repousser nombre de rabatteurs pour les restaurants à touristes et de trouver l'arrêt de la navette vers l'aéroport, nous éconduisons plusieurs chauffeurs de taxi qui insistent pour nous y conduire, allant  jusqu'à nous relancer sous l'arrêt et nous suggérer pour certains que le bus ne passera pas. Quel changement de mentalité avec les Açores. Quelle pollution par le tourisme et le fric. Dix minutes avant l'horaire de passage de la navette, un énième chauffeur vient nous trouver et nous propose d'aller à l'aéroport… pour le prix de la navette. Marché conclu. Nous nous apercevrons rapidement que le chauffeur devait aller chercher quelqu'un à l'arrivée de l'avion et prenait ainsi 15 € de plus  au passage. De bonne guerre ! De plus, le chauffeur est sympa et conduit très bien, tout en écoutant la retransmission d'un match de football.
Les premiers prix annoncés pour une location à la semaine vont de 400 à 500€! Heureusement, nous dégotons un loueur qui a une Citroën C1 immédiatement disponible pour 175€ la semaine.
Direction Machico, sur la route de la marina. Sur place, on nous indique un resto vers le port "El Pescador" qui s'avèrera une bonne adresse. Les portions sont très (trop?) copieuses. Petite marche dans les ruelles de Machico après le dîner. Pas de quoi casser trois pattes à un canard ! Retour à la marina où nous faisons ouvrir notre propriété par le garde. La nuit se souviendra de nos excès gustatifs!

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