Reprise de nos esprits.
La matinée est vite passée après
une nuit où vagues et déferlantes ont continué à envahir l'esprit
de certain.
JA plonge dans le port pour
tenter de récupérer une housse de pouf envolé la veille au soir ; ce qu'il fait
rapidement portant la conscience jusqu'à récupérer…les épingles à linge. Il en
profite également pour faire une inspection de la coque et procéder à un petit
carénage.
Nous prenons connaissance avec un
couple et leurs trois enfants vivant en Corse et qui sont partis début août
pour un périple d'un an autour de l'Atlantique sur un Bénéteau 50'. Nous l'aidons à changer leur
bateau de place car un gros voilier est annoncé et il faut laisser de la place
pour les manœuvres.
F passe plus d'une heure sur
internet pour prendre un autre billet d'avion. C'est arrêté, il repart le mardi 2 octobre à 21h20 de l'aéroport de Funchal et devrait être de retour à Rennes
dans l'après-midi du 3.
Déjeuner de frango (poulet) rôti
acheté à Santa Maria avant notre départ.
Une bonne partie de l'après-midi sera
occupée par le lavage du linge et à la recherche d'une location d'une voiture
via internet.
Nous aurons aussi des nouvelles
de deux des bateaux partis en même temps que nous de Santa Maria. Se dirigeant
vers le sud du Portugal et navigant au près, Philippe et Nathalie ont dû se
résoudre après 36 heures de galère à faire demi-tour et revenir à leur point de
départ qui leur paraissait bien vide et triste. Ils nous ont appris également
que le couple suisse Pascal et Christa avait fait de même pour se réfugier à
Ponta Delgada (São Miguel). Qu'ils aient pris cette décision alors qu'ils
naviguent depuis 14 ans en dit long sur les conditions qu'ils ont dû affronter !
Nous restons pour l'instant sans nouvelles des jeunes québécois Francis et Annick
qui sont sur un plus petit bateau et ne
devraient pas toucher Porto Santo avant dimanche ou lundi. Les Rousse
devraient être les premiers à informer tout le monde.
Nous quitterons la marina à 17H
pour prendre un bus vers Funchal avec l'espoir de dégoter la voiture introuvable
sur internet. Trajet mémorable, vitesse époustouflante par des petites routes de bord de mer avec des à-pics impressionnants. Nous hésitons à nous arrêter à l'aéroport où les loueurs se
bousculent, mais confiant dans notre étoile, nous poursuivons jusqu'à la
capitale où nous arrivons vers 18H15. Pas de location de voitures dans le
centre. Nous avons beau accoster plusieurs personnes, il faut se rendre à
l'évidence : nous n'aurons pas de voiture ce soir en restant ici, d'autant que
nous sommes samedi et que tout ferme à 19H00. Nous regrettons déjà notre
inorganisation.
Moi, moi et moi... à la sortie du restau ! |
Le temps de repousser nombre
de rabatteurs pour les restaurants à
touristes et de trouver l'arrêt de la navette vers l'aéroport, nous éconduisons
plusieurs chauffeurs de taxi qui insistent pour nous y conduire, allant jusqu'à nous relancer sous l'arrêt et nous suggérer
pour certains que le bus ne passera pas. Quel changement de mentalité avec les Açores. Quelle pollution par le tourisme et le fric. Dix minutes avant l'horaire de passage
de la navette, un énième chauffeur vient nous trouver et nous propose d'aller à
l'aéroport… pour le prix de la navette. Marché conclu. Nous nous apercevrons
rapidement que le chauffeur devait aller chercher quelqu'un à l'arrivée de
l'avion et prenait ainsi 15 € de plus au
passage. De bonne guerre ! De plus, le chauffeur est sympa et conduit très bien,
tout en écoutant la retransmission d'un match de football.
Les premiers prix annoncés pour
une location à la semaine vont de 400 à 500€! Heureusement, nous dégotons un
loueur qui a une Citroën C1 immédiatement disponible pour 175€ la semaine.
Direction Machico, sur la route
de la marina. Sur place, on nous indique un resto vers le port "El Pescador"
qui s'avèrera une bonne adresse. Les portions sont très (trop?) copieuses.
Petite marche dans les ruelles de Machico après le dîner. Pas de quoi casser trois
pattes à un canard ! Retour à la marina où nous faisons ouvrir notre propriété
par le garde. La nuit se souviendra de nos excès gustatifs!
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