Ca file, ça vole, ça casse...
JA décide de
prendre un deuxième ris et puis un peu plus tard d'enrouler le
génois pour installer la trinquette, opération toujours délicate
dans de telles conditions.
On se permet d'ouvrir un peu notre route
de temps en temps sur les surventes pour calmer le jeu. Le bateau
part alors au planing à 9/10 nds, voire à 12 nds. Ça cavale
vers Madère ! On souhaiterait une nav plus cool mais faut tenir le
choc. MJ va beaucoup mieux, elle se met à la cuisine le midi et le
soir. F, fidèle à ses habitudes, admire la mer en délire depuis
son balcon jusqu'au clair de lune et JA commence à donner quelques
signes de fatigue bien compréhensibles et se sent quelque peu
secoué.
Les conditions ne changent pas, voire se durcissent dans
l'après-midi à tel point que sur une vague un peu plus forte que
les autres la vitre du four explose. Les débris resteront ainsi
répandus jusqu'à l'arrivée. Ce n'est pas vraiment le moment de
penser à faire le ménage ! Puis, c'est un bocal de sucre qui
traverse le carré... Ne parlons pas du saladier de fruits qui
atterrit et quelques bricoles. Un vrai champ de bataille qui restera
en l'état. Les nuits se suivent et se ressemblent, toujours
musclées. Celle-ci accompagnée de deux cargos qu'il faut en plus
surveiller à vue de Madère, surtout qu'il n'apparaissent plus sur
la carte puisqu'on n'a plus de transmission de données sur Maxsea
!! Toujours délicat à l'approche de la terre ! Tout va bien...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Un petit commentaire ?