mercredi 3 octobre 2012

Mardi 2 octobre 2012



Départ, faux-départ, vrai départ ?
Presque de bonne heure l'ami F continue de ranger son sac de matelot.
Petit déjeuner à suivre et nous rencontrons Karine et Jérôme à la salle Wifi que nous sommes obligés de fréquenter. Contrairement à ce que nous annonçait Katia lors de notre arrivée, le Wifi du port n'est pas un foudre de guerre. Un petit port comme Vélas ou Vila do Porto propose des débits et de la puissance qui ne nécessite pas d'antenne additionnelle. Ici à Quinta do Lorde, coupure et faiblesse du signal sont communs.
Bref, à la salle info, nous apprenons leur départ l'après-midi pour Graciosa aux Canaries. Nous sommes déçus de ne pas avoir pris le temps de leur consacrer une soirée pour faire plus ample connaissance et leur parler des Açores que nous avons vraiment aimées, mais vous le savez déjà. Le blog et l'album photo leur montreront notre emballement en espérant avoir le plaisir de les retrouver un de ces jours aux Canaries.
Départ pour le marché de Funchal avec un petit crochet en voiture vers le parking de la pointe de São Lourenzo, histoire de montrer à F ce petit bout de désert.
Marché de Funchal un peu décevant :
le marché aux poissons est vraiment quelconque, enfin, pour des bretons que nous sommes. Il parait que le vendredi est le jour d'affluence, nous irons vérifier.
le marché aux fruits et légumes est plus intéressant avec des variétés que nous ignorions, différentes sortes de fruits de la passion, de maracuja, de bananes, de piments, d'épices. Hélas là encore sévit majoritairement le racolage que nous trouvons lassant voire énervant avec en plus pour les fleurs les tenues folkloriques des femmes ; bref tout pour le touriste y compris les prix prohibitifs.
Nous commençons à sentir nos estomacs un peu vides et l'on se dit qu'autour d'un marché, il y a toujours des petits estaminets où un grignotage est possible. Nous ne trouvons pas grand-chose hormis des restos à touristes où l'on se fait allumer évidemment. On remonte, trouve quelques placettes, resto, snack mais rien qui nous attire. Nous redescendons près des halles où une entrée discrète de resto nous avait vaguement inspirée. C'est vrai que c'est en sous-sol mais c'est un très bon restaurant d'habitués, excellent qualité-prix, des gens charmants parlant un peu français, même un peu plus qu'ils ne le disent. Les portions sont faites pour des forts des halles. F n'avait pas vu qu'il existait des demi-portions à moins que … non, ne soyez pas médisants, à moins qu'il pensait au repas qu'il n'allait pas faire ce soir. Il a pris des lulas cuisinées avec du chourizo et des feijoes. MJ et JA des roulés de viande farcis de fromage : moit bom ! Si vous passez par là, n'hésitez pas, Restaurante A Bica, au 17 rua Hospital Velho.
Bonnet typique local.
Nous quittons Funchal, direction Curral das Freiras ; des paysages grandioses, des gorges profondes, des à-pics vertigineux, n'est-ce pas JA. Heureusement qu'il n'est pas sensible quand il conduit, mais il n'aime guère s'approcher des rambardes bordant des précipices comme c'est le cas au Pico do Serrado.
Retour vers les banlieues de Funchal, São Roche et Monte pour que, avant son départ, F voit le Pico do Areeiro, le sommet de Madeira, départ d'une très belle rando (que nous espérons faire dans les prochains jours si météo...). En fait, nous avons surtout vu des nuages avec de rares et brèves éclaircies (notez que cela ne fait pas grand-chose) qui nous faisaient nous précipiter hors du bar munis de nos appareils photos. Une magnifique vallée encaissée au possible avec un relief aux couleurs ocre jaune et rouge! Cela doit être exceptionnel avec du soleil.
Vue imprenable !!!
Redescente vers l'aéroport par une route sinueuse (mais elles le sont toutes) et avec des pentes (pire que la rue Monte au Ciel, à Douarn pour les initiés !!). Nous arrivons presque une heure avant l'heure limite d'embarquement ; changement de tenue sur le parking pour F qui va retrouver les conditions sibériennes de Rennes (à 23h ici, il fait 24°. Heureusement pour lui, la montée au sommet avec une petite fraîcheur lui aura fait une transition. Nous tenons à ce qu'il soit en pleine forme et craignons les foudres de ces filles dans le cas contraire…).
François, tu n'as rien oublié au bateau ?
Non, non !
Tu as bien ton passeport ou ta carte d'identité ?
Tiens, je ne vois pas où j'ai bien pu la mettre, je l'ai toujours dans mon short avec ma carte Visa.
Bref, un aller retour au bateau en mode rallye et le François était au guichet de l'aéroport un quart d'heure avant le clôture des enregistrements. Un dernier signe sur les marches de la salle d'embarquement, retour au barco pour rattraper le retard du blog et pour une nuit bien méritée.

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