vendredi 26 août 2011

Lundi 22 août


Plus tout seuls Madalena
Nous prenons nos marques dans ce petit port de Madalena fort sympathique., nous partons donc tranquilles ou à peu près, un mouillage n'étant jamais sûr, pour une balade à vélos vers le tunnel de lave, Gruta Das Torres à quelques kilomètres de là. Il fait chaud et lourd, c'est en plein après-midi, tout va bien mais ce que nous n'avions pas anticipé, c'est la courbe de niveau du parcours. JA veut abandonner, MJ insiste pour pousser plus loin ! On est trempés de sueur, l'idéal pour une visite dans une grotte, non ? On se renseigne, plus que 1km5, nous dit-on. Alors, encouragés, on poursuit un peu mais une autre côte stoppe net JA. Il refuse catégoriquement de continuer après lecture plus précise de la carte. C'est beaucoup plus loin encore apparemment et de toute façon l'horaire réservé est dépassé. MJ doit se résigner à rebrousser chemin ! Le retour en descente vers la côte est nettement plus joyeux, vous vous en doutez... Pause réconfortante au bistrot de Porto Pocinho en passant par les jolis petits carrés de vigne ou de figuiers encadrés de murs de pierres de lave. 
Manu Atea nous attend. Tout au moins, on l'espère. En fait, comme le vent, il a tourné et se retrouve trop proche du bateau à moteur voisin. Il est prudent de modifier le mouillage avant d'aller se rafraîchir à la piscine naturelle toute proche et de s'y doucher pour se faire beaux (si c'est encore possible!) avant le resto. Nous arrivons du coup en retard après tout ça, notre table est prise, il y a foule et nous devons attendre... Ce que nous faisons assis sur le muret. 
Cataplana, Curral Atlântis et ... la fameuse Kaléa (pour ceux qui ont bien suivi)
A la table voisine, un couple de français croisé la veille lors de la petite balade. Très rapidement, ils nous interpellent nous laissant place. La conversation s'engage vite, invités à s'installer à leur table. Viviane et Jean-Luc sont randonneurs et notre détermination à vouloir grimper sur Pico le lendemain (météo prise) les incitent à renouveler la grimpette vécue quelques années plus tôt. Ils ont une voiture de location, ce qui nous évite le stop. Rendez-vous est donc pris. 
Un peu plus tard, échanges en français avec une famille portugaise de Porto très chaleureuse qui doit aussi faire l'ascension du Pico le lendemain. Retour à vélos, l'estomac chargé de l'excellente cataplana, la tête étourdie (par les rencontres ou le vin de Pico ?) et l'humeur enjouée !

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