dimanche 31 juillet 2011

Jeudi 28 juillet 2011

Vers Sao Miguel
Manu Atea coiffé de son taud de soleil.
Nous avions décidé de partir tôt de Porto Santo car les vents devaient faiblir en refusant au fur et à mesure de l'après-midi. Réveil avec alarme donc, sauf que le réveil est resté sur l'heure de Madère (TU + 1) et que nous sommes ici aux Açores à l'heure TU. Bizarre, il faisait nuit quand le coq a chanté, mais il était 5h45…
Heureusement d'ailleurs, car avec notre tag à terminer, plus un Skype avec Caro, Louis et Gabin, nous sommes partis à 8h.
Ciel bas, pétole dans la baie, mais houle, puis le vent rentre mais … plus au près que prévu, entre 15 et 20 nœuds et avec de la houle !
C'est là que l'on s'aperçoit que les 5F s'applique toujours. Oui, je sais normalement c'est 4F (fatigue, froid, faim, frousse) mais j'en rajoute un, "foif". Bref, Marie-Joé, qui avait cuisiné en mer précédemment, est un peu à la peine, pas assez dormi. C'était mon cas aussi, mais un petit somme et tout est réparé. MJ parvient à trouver le sommeil, bien calé dans le cockpit, merci le pouf.
Ciel dégagé, chaleur, le vent adonne mais, étonnant, un double houle un peu croisée mais très nette, ce qui nous fait parfois presque surfer au bon plein.
N'oublions pas la faim, une petite purée-jambon, nous nous rattraperons ce soir.
MJ va mieux et surprise, à 3-4 mètres du bateau elle voit le dos d'un gros mammifère, baleine ? cachalot ?
Une demi-heure plus tard,une bande de dauphins s'en doute en chasse, il reste à distance mais nous gratifie comme bouquet final, d'un magnifique saut synchronisé à quatre, comme dans les dessins animés.
Arrivée à 17h après que le vent nous ait laisse tomber pour la dernière heure et vu la chaleur, nous regrettons qu'il n'y ait pas de plage à proximité. Il parait que Ponta Delgada est le port d'entrée obligatoire pour les formalités, sinon nous mettions le clignotant à droite 10 milles avant.
Ah oui, il parait que le Portugal est en Europe, que les Açores sont portugaises… Eh bien dans chaque île, vous devez passer au bureau du port, à la police, au bureau de l'émigration et aux douanes. Heureusement, ils connaissent l'informatique et les infos données à Santa Maria sont arrivées ici.
Sieste, douche et comme il ne faut pas se laisser aller, nous nous rattrapons du repas de midi par une magnifique mostelle au four, tenez-vous bien 3,50€ la bête, non, non, il n'y a pas de faute de frappe… Seulement la moitié "ira avec nous", comme on dit à Douarn.
Cela se termine par un concert d'une fanfare d'une soixantaine de musiciens

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