jeudi 8 septembre 2016

Saint Pierre et environs... Suite !

 C'était le 31 août !
 


Après la balade et un rapide détour par l'observatoire de la montagne Pelée, escale gourmande au réputé restaurant « Le Fromager », du nom du magnifique arbre ayant survécu à la catastrophe de 1902 !

Une excellente adresse pour des suggestions telles que le féroce d'avocat, le gratin de lambis puis la fameuse fricassée d'écrevisses (pour 15€ !), un vrai régal pour une note plus que raisonnable et une vue panoramique sur Saint-Pierre !

Après-midi consacrée au ravitaillement en rhum à la distillerie Neisson (on prétend que c'est le meilleur !) pour et nous-mêmes... et les copains Saintois, grands amateurs ! 


Puis, découverte du charmant petit bourg de Case Pilote. Son nom est un héritage amérindien, case (maison) et pilote du nom d'un chef caraïbe apprécié des Français.
Centre Améridien au centre du village
Cette commune s'est trouvée au coeur de tous les conflits qui ont marqué l'histoire de la Martinique à l'époque coloniale. A l'instar des antiques cités coloniales, les ruelles perpendiculaires agencées autour de la place centrale (et sa fontaine colorée décorée de coquilles saint Jacques) se croisent en bordure de mer.  
Vestige d'architecture des premiers colons, l'auberge du Varé aurait fait partie d'une sucrerie au début du XVIIè. Elle est actuellement en rénovation et peu visible... mais, bien que dissimulée, elle apparaît fantomatique, imprégnée de son histoire et belle.



Bellefontaine est un tranquille port de pêche dominé par la surprenante maison bateau Torgiléo, construite après-guerre par un certain Dubois qui y passait ses vacances familiales et avait récupéré en 1946 un bateau torpillé par les Allemands. Il en a fait sa maison. 


Tel un paquebot échoué sur la colline, l'intérieur est, paraît-il, entièrement aménagé comme un navire avec des cabines et un pont de promenade.

Le cimetière marin exposé au vent des alizés et animé du bruit des vagues mérite également un petit coup d'oeil pour sa disposition originale et ses céramiques blanches et noires.

Le Carbet doit aussi son nom à une appellation amérindienne, vaste case collective.
C'est ici que débarquèrent les membres de la Compagnie des Isles d'Amérique afin de coloniser les îles habitées par « les sauvages » bien après Christophe Colomb.

Nids tissés sur la plage du Carbet

Même s'il nous est difficile de le croire au vu de son paisible paysage, les témoignages précisent que les nouveaux arrivants sont d'abord découragés devant les pénibles obstacles, innombrables serpents et indigènes belliqueux. 

Quelques semaines plus tard, la seconde tentative verra la construction d'une maison en brique près de la rivière et d'une chapelle vers 1645.


 La longue plage de sable est très jolie et bordée de nombreux restaurants, preuve de sa réussite touristique. Paul Gaugin y aurait séjourné en 1887.

2 commentaires:

  1. Oohhhh...ça fait plaisir de voir ces photos !! et de revoir Anse Couleuvre...etc....et moi à la cuisine ;-)

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  2. Ooohhhh ça fait plaisir de voir ces photos...Anse Couleuvre...souvenirs...et les autres...et moi en cuisine ;-)

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