jeudi 8 septembre 2016

1er Septembre : Anse Couleuvre

 Rando de l'anse Couleuvre au nord du Prêcheur à travers une végétation luxuriante et majestueuse de cacaoiers, de gommiers et fromagers. 
 

 










 





Après une heure de marche qui croise la rivière, on accède à une belle cascade haute d'une vingtaine de mètres ! Pause rafraîchissante à souhait...




Après la marche retour, découverte des ruines de l'ancienne sucrerie tenue par la famille Tardon dont la fille Manon, héritière et occupante du domaine fut une figure de la résistance.
Née en 1913 d'une famille de notables mulâtres propriétaires de cette propriété de 700 hectares, elle suit de brillantes études d'histoire à la Sorbonne. En 1936, elle épouse Jack Sainte-Luce Banchelin, avocat au barreau de Paris avec qui elle mène une joyeuse vie mondaine et a deux enfants.
 







Quand la guerre éclate, les deux époux rentrent dans la Résistance.
Manon Tardon participe aux différents réseaux de la France Libre...


En 1946, de retour en Martinique, elle se bat pendant 15 ans pour récupérer le domaine familial de l'Anse couleuvre occupé par un locataire. Elle y passera sa retraite et y vivra en reclus jusqu'à sa mort mystérieuse à l'âge de 76 ans en chutant d'un escalier.

Blottie dans un petit coin retiré et discret entre forêt tropicale et mer des Caraïbes, l'habitation Couleuvre est désormais restaurée.

Sur la route du retour, l'habitation Céron est malheureusement fermée ! Ancienne manufacture de sucre et manioc, elle abrite aujourd'hui une production de cacao de luxe et un restaurant à l'excellente réputation... Dommage !
On déjeunera chez Alice au Prêcheur, une adresse qu'on vous déconseille fortement.
Au menu affiché, entre autres, une fricassée d'écrevisses pour 22€. On trouve ça bien cher comparé au plat du Fromager testé la veille... mais Alice nous affirme que tout est frais etc...
Les écrevisses se révéleront être de vulgaires gambas surgelées trop cuites. L'arnaque, quoi !
Interpellée à ce sujet, Alice ne dément pas et nous fait un prix... mais tout de même ! Déception...


Seconde déconvenue, le tombeau des Caraïbes à quelques kilomètres, site symbolique rappelant le destin tragique des dernières populations des Indiens Caraïbes. Les indigènes se seraient jetés de la falaise plutôt que de se soumettre aux premiers colons au XVIIè.
Le site, oeuvre d'un artiste local, présente peu d'intérêt même si le fait (ou la légende) reste digne d'un hommage.

 
Pour se consoler, direction la distillerie Depaz où on rachète quelques bouteilles pour les métros, comme si Manu Atea n'en était pas encore assez lesté !

On achèvera la journée par une balade en voiture du côté de Morne Rouge mais sous la pluie !









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