Long
voyage des équipiers et découverte de Praia.
(François prend
momentanément le relais de Marie-Joé pour la rédaction).
Bernard part de
Lorient le 09 à 8H30 et François attend le train à Rennes à
10H30. Surprise: Nous sommes dans le même compartiment à quelques
places d'écart !
Après un café
pour fêter cet événement (il fallait bien trouver un prétexte),
on s'installe ensemble et c'est parti. Tout s'enchaîne rapidement :
super panini debout dans grand magasin de Montparnasse avant de
prendre la navette Air-France pour Orly. Longue attente avant
embarquement. L'avion de la compagnie Air-Maroc est à l'heure et
l'arrivée à Casablanca se fait à la minute près (19H30 heure
locale).
A partir de là,
c'est le rythme africain : changement de porte d'embarquement sans
annonce, tardif contrôle des billets et départ direction Praia avec
40' de retard. Heureuse surprise, l'avion atterrit à l'heure prévue
mais la voix de l'hôtesse se fait impérative: « les
passagers pour Praia sont invités à rester dans l'avion!». En fait,
nous faisons une escale non indiquée dans le sud du Sénégal pour
prendre des passagers vers le Cap Vert ! Et c'est reparti pour 1
heure 30 de trajet.
Arrivée à l'aéroport vers 4H30 (moins 2 heures
par rapport à la France) et queue pour obtention du visa.. Ça
n'avance pas vite, l'ordinateur de la police se plantant à plusieurs
reprises. Récupération des bagages et on saute dans un taxi pour
rejoindre le point de rendez-vous fixé par Jean-Alain : une station
essence près du port de commerce. Comme on n'avait pas discuté du
prix, le chauffeur nous réclame 5000 escudos cap-verdiens soit
environ 50 euros qu'on ramène à 30 euros après discussion. Il est
5H15 et Bernard est parti de Lorient depuis 22 heures et 45
minutes...
On téléphone à Jean-Alain qui vient rapidement nous
chercher avec l'annexe car le bateau est au mouillage. Marie-Joé
nous accueille sur Manu-Atéa et nous propose un café. On tombe tous
rapidement d'accord pour finir la nuit.
Réveil à 8H45.
Petit déjeuner avec brioche s'il vous plaît ! Ici, on sait
recevoir. Remise aux destinataires des matériels commandés par
Jean-Alain et Yves. Au programme, enregistrement des bateaux à la
police et avitaillement au marché. Comme l'enregistrement des
départs du Cap Vert est également obligatoire mais ne peut se faire
que sur trois îles, dont Santiago où nous sommes, il est décidé
d'anticiper et de faire aussi cette démarche pour ne pas avoir à
revenir exprès sur l'île. Ainsi Bernard et François
réussissent-ils l'exploit d'enregistrer leur départ six heures
après l'obtention de leur visa.
Puis direction
quartier du plateau où se trouve le marché municipal. Effervescence
habituelle. Peu de place pour déambuler entre les étals. La place
est comptée ; vendeurs et acheteurs se mélangent. Achat de fruits
et légumes, sans oublier chorizo pour accompagner le grogue, et
petits gâteaux à la noix de coco à une commerçante ambulante.
Beaucoup de petits vendeurs autour du marché jusqu'à une marchande
de culottes qui porte sa marchandise ...sur la tête.
Longue recherche
d'un petit resto local. On jette notre dévolu sur une pastelaria qui
propose des plats à 2 euros. Bonnes assiettes de poisson avec riz et
petits légumes. Puis fin du ravitaillement et retour au port. Il est
déjà 17H00 ! Rangement et apéro dînatoire (eh oui) sur bateau de
Yves. Longue discussion sur les options pour les prochains jours.
C'est décidé, demain départ à 5H00 vers Maio.
Retour au bateau
et dodo. La nuit sera courte.
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