Le samedi, après une matinée grand ménage pour MJ (ça arrive les
jours de carnaval !) et un second winch pour JA, nous mangeons en
début d'après-midi au resto La Sociedad à la sortie du village
(menu tout compris à 6 €) avec Jujub et ses amis. On y reste
presque deux heures, le temps de se faire servir, il manque un plat à
chaque fois, et l'ensemble certes n'est pas cher mais pas terrible
non plus, il faut bien le dire ! Une bonne sieste pour récupérer et
il est temps de se préoccuper de s'inventer un déguisement, le
ridicule ne tue pas n'est-ce pas ?
On tient à partager ce temps de
convivialité avec l'autochtone, c'est pas beau, ça ? Bref, nous
voilà donc en hersatz de pirates, MJ plutôt tendance hippie
d'ailleurs, et Jujub en romain façon spi ! Swingy nous rejoints
habillée en ?...
La mairesse de La Graciosa, eh oui !! |
Heureusement qu'il y a de vrais et beaux déguisements |
On y fait la connaissance d'amis d'un ami de cette dernière,
Chrystele, Piero et leurs enfants Lilou et Tao. Encore des
surfers... mais venant des Landes cette fois !
Après le défilé, la foule se retrouve sur l'esplanade pour la
soirée spectacle des Murgas, danses et chants comiques, le plus
souvent politico ou culturo satiriques ! Un régal... A nouveau,
ambiance brésilienne avec les Cumbacheros et des percus de
différents groupes, tous plus impressionnants les uns que les
autres. L'atmosphère est bon-enfant, le spectacle varié et vraiment
de qualité.
Attablés au bar voisin, El Tierra, nous dégustons quelques petites
tapas et verres de Rioja avec nos voisins de pontons.
La soirée se poursuit par un bal disco latino sur l'esplanade et ce
soir la gente (et nous aussi !) est au rendez-vous pour
bailar !
Tout le monde ou presque est déguisé, c'est étonnant, drôle et
bien sympathique ! Un petit verre d'alcool chez Gustavo, (plusieurs
voire beaucoup pour d'autres !) puis une visite de la discoteca du
village (eh ! Oui... avec trois salles svp, un salon consommation,
une techno et une classique tango... à ciel ouvert). Et retour au
coeur de la fête.
Soudain, les percus se font entendre dans une
ruelle... On y va et on n'est pas déçus ! En rond, entouré des
spectateurs qui se trémoussent en rythme, les musicos y mettent
toutes leurs tripes. Un moment fort en décibels et en émotions. Ça
vous met presque en transe. Ils terminent dans une petite maison vide
de la ruelle où le son fait encore plus écho... Trop pour nous, on
se contente d'écouter et de danser dehors.
Il commence à se faire tard, 2 heures du mat, nous rentrons sagement
à bord. On s'est bien amusés...
Un carnaval qu'on vous conseille !
Mais il nous a semblé vous voir encore ou ne pas vous avoir quittés quand, assis serrés soudain comme des sardines, bringuebalés dans l'aéroplane, à quelques encablures du sol, nous jetâmes un oeil nostalgique à travers le hublot et que nous vîmes, couchée dans la flaque d'un soleil lourd, la douce, la sublime, la modeste et gracieuse perle des Chinijo.
RépondreSupprimerÔ comme il nous fallut bien du courage alors pour ne pas sauter, (et peut-être quatre parachutes aussi), et comme, nous éloignant vers les neiges promises, nous eûmes tous les quatre une tendre pensée pour vous qui, veinards, étiez restés en bas, tout en bas, sur le pont du Manu Atéa.
En espérant vous retrouver bien vite où que ce soit....
Pierre-axel, Chrystèle, Lilou et Tao