Petite
Martinique
Nous quittons Manu Atea le temps d'une virée à terre, histoire de
découvrir les environs et de tenter de retrouver le surnommé Bones
qui doit éventuellement nous fournir des langoustes. Pas de Bones en
vue... Le village est calme, tout le monde est ou se rend à la messe
en tenue dominicale !
Aucun bar wifi pour une connexion internet, notre forfait datas étant
épuisé un jour avant la date limite. Un problème de mise à jour
de l'ordi de JA... Bien joué !
Bon, nous rentrons bredouilles mais l'île nous plaît bien, elle
offre de jolis paysages et il semble qu'on puisse couler ici des
jours heureux en toute quiétude. C'est sûr, nous reviendrons...
Une petite heure au bateau avant la sortie de la messe, le temps d'un
petit carénage avant la nav de remontée vers les Saintes demain.
Seconde tentative pour faire le ravitaillement en langoustes... sur
le chemin de l'annexe, un pêcheur nous propose du poisson ou de la
langouste pour 15EC$ la livre. C'était moins cher avec Bones (10 ou
12) et on veut tenir parole... Alors, on poursuit.
On rencontre par hasard Richie, ami de Bones croisé la veille. Il
nous trouve un bar (en frappant à la porte du patron), nous
partageons une bière le temps de notre connexion. MJ peut appeler sa
maman sur skype et la rassurer... Richie tente en vain de retrouver
Bones mais nous présente Eric qui peut nous vendre des queues
(30EC$/pound) et morceaux de langoustes congelés (13EC$/pound).
La case, la cabane des commodités et... la tombe ! |
Nous
nous rendons chez ce dernier et achetons environ une livre de chaque.
Cela nous coûte 43EC$, nos derniers dollars en poche. Mais en fait,
ce devait être plus cher au poids... Cadeau de Richie qui a
l'habitude de plonger avec son ami car Eric paie en fait un peu plus
à sa soeur Mary qui pèse les paquets ! On dit notre gêne mais ils
insistent pour qu'on reparte avec tout ça.
Super sympa de la part de
Richie qui nous raccompagne et nous parle un peu de sa vie. Il a
perdu son père à l'âge de 3 ans, mais aussi un oncle et deux
frères, tous péris en mer. Il travaille lui même à la pêche et
se rend de temps à autre vers la Martinique pour livrer du poisson.
Ici, il y en a trop pour cette petite population, il faut donc
exporter... Et cela est plus rentable sans doute. Il aimerait
apprendre un peu le français car il trouve frustrant de ne pouvoir
communiquer avec les martiniquais.
Gentil garçon et belle rencontre, on échange nos coordonnées
téléphoniques et on promet de se revoir l'an prochain !
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