dimanche 29 décembre 2013

Du dimanche 22 au jeudi 26 décembre

Route vers Mindelo de Cabo Verde
Départ à 12h00, ça c'est dl'horaire TGV (hein, Pascal)...
Le reste a été aussi TGV. Manu Atea et Nestor, son fidèle serviteur, ont été une fois de plus, il faut bien le dire, à la hauteur de la situation et se sont montrés d'une bravoure exemplaire. Car, dans cette descente aux enfers... euh, au Cap Vert, (j'exagère bien sûr, mais je n'ai pas pu résister au plaisir du jeu de mots !) les éléments ont un peu cherché à les mettre à l'épreuve. Mais, rien n'y a fait, Manu Atea chevauche, glisse, dévale les pentes avec une constance infaillible. Il se prend bien quelques petites, voire grandes claques, mais... Alors, un peu sonné sous le choc parfois violent, il cherche vite à se ressaisir et repart de plus belle. Il se permet même de petites embardées qui ne sont pas toujours de notre goût, mais comment lui en vouloir, dans une mer croisée comme celle-là qui lui laisse peu de répit !
Et, vous me direz-vous , que faites-vous donc ? Eh bien, rien... On dort, on somnole, se rendort...

Quatre jours de cure intensive au lit. Oh ! Je vous rassure, il a bien fallu de temps à autre jeter un œil et sur la carte et sur l'horizon, mais sans plus ! Sinon, un long bord sous génois, quelques empannages histoire de se recaler sur la route par ce vent arrière, prendre un ris occasionnellement pour la nuit quand le vent montait un peu trop et encore ! Un ris pour une bonne nuit, comme le conseille Anté rencontrée à La Gomera.
Quoique, avec cette mer, ce n'était pas nécessairement judicieux, la vitesse étant finalement synonyme de plus de confort car permettant à Manu Atea de rivaliser avec la puissance des vagues. Et, ainsi, Manu Atea galope à 8 ou 9 nds de moyenne pendant ces 4 jours et demi sous un vent instable entre 20 et 30 nds en général.
Au lit, on profite même de quelques séances de vibro-masseur intégré au matelas (bon, on a assidument suivi les conseils de notre pote Yves, l'un de nos plus fidèles lecteurs, à bon entendeur...), quand Manu, bridé par Nestor, s'excite un peu trop !
Trop fort, le père Noël pour trouver l'adresse !
Réveillon à bord, enfin, si on peut dire... pas la grosse forme pour festoyer, ballotés comme ça sans relâche, avec un JA qui souffre d'une intoxication de poulet pas frais acheté la veille du départ au marché et dégusté dès le premier repas de dimanche ! Il a vite fini par dessus-bord, et ne lui parlez pas de si tôt de poulet... MJ a relativement bien digéré quant à elle ! Le mal de mer l'a guettée pendant les premières heures de nav, mais Stugeron aidant par principe de précaution, tout s'est vite et super bien arrangé ! 
Le dernier jour, un peu moins de mer et adaptation aidant, MJ se met aux cuisines ; burger de quinoa, recette de Chat Mallow. Excellent, même JA a apprécié mais avec parcimonie, estomac oblige.
Nous sommes arrivés à 21h heure locale, gentiment accueilli par notre fidèle ami Yves près duquel nous nous amarrons. Avec moult difficultés d'ailleurs pour gérer la prise de pendille et se mettre cul à quai au ponton sous les rafales.
La première vision du Cap Vert
Contents d'être enfin arrivés au Cap Vert en tout cas... Reste à découvrir dès demain !

1 commentaire:

  1. Vraiment trop fort votre père Noel,le notre n'apas été capable de nous retrouver parmi toutes les Cay des Bahamas .Peut être qu'il s'est arrêté en chemin ,trouvant le paysage tellement magique.Vraiment les Bahamas c'est à faire croyez nous .L'équipage de Grand PHA

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