Journée sans grands objectifs bien
qu'il faille réparer la VHF qui ne reçoit toujours pas...
Pendant son footing matinal, MJ repère
(grâce aux palabres) un microscopique marché aux fruits et légumes
sur la placette au-dessus du port. C'est jour de marché (si on peut
dire...) à La Restinga.
On s'y approvisionne du coup pour les
prochains jours... et on enchaîne par une visite au ship (là aussi,
c'est un bien grand mot !), la cofradia du port, pour y trouver de
l'époxy qu'il n'y a pas, et enfin, à la coopérative de pêche où
on achète une petite vieja pour le déjeuner.
L'après-midi, on va faire un tour sur
la côte vers l'ouest sur un semblant de sentier dans les coulées de
lave cordée. Joli paysage insolite fait de formes variées et
parfois vraiment spectaculaires !
Retour par les rues quasi désertes de
la ville bien que le guide de voyage évoque un lieu devenant à la
mode et animé...
On a beau chercher, aucun signe d'agitation quelle
qu'elle soit ici !! Il est vrai que les boutiques les plus nombreuses
sont les centres de plongée qui prolifèrent. Ils sont tout de même
au nombre de 9, rien que dans cette petite bourgade. Seule activité
qu'on puisse qualifier de touristique ! A part ça, un petit
supermarché, une supérette, quelques bistrots et restos.
En revenant, sur le ponton nous découvrons l'information qui nous manquait pour expliquer ce que les pêcheurs ont au bout de leur perche à l'avant de la delphinière (pour les mauvais élèves qui ne lisent pas tout, photo du mercredi 20 novembre). C'est tout simplement un très gros leurre qui ressemble au peto. Le peto, poisson curieux qui vit à 60-80 mètres remonte à la surface voir ce que son congénère fout là. Évidemment le pêcheur est là aussi avec son harpon, un trident bien particulier (cqfd).
Retour à la casa et apéro à bord en
compagnie de Carlos et Sabrina pour parler de tout et de rien, de la
vie et... du Pogo bien sûr, (Carlos en rêve sérieusement depuis 3
semaines !) puis des randos possibles et envisageables à cette
saison. Nous comptions faire la ligne de crête en deux jours en
campant à mi-distance, mais Carlos nous dissuade vite. C'est le
début de l'hiver et les sommets sont presque toujours dans les
nuages à cette période ! On va changer de programme...
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