Jeudi 21
départ en
ferry vers 10h (11€/aller) + bus (3.45€/aller).
On se rend direct à la recherche d'un
hôtel : l'appart/hôtel Islamar conseillé par Swingy, notre voisine
de ponton, est complet (26.50€/dble sur booking.com). Ce sera donc
notre désormais habituelle pension San Ginès à l'accueil simple
mais chaleureux (25 €/dble). Très bien située près du Charco.
Voiture de loc à Autos Temisa (le
moins cher !) face au Grand Hôtel : 15 €/journée, assurances
incluses. Km illimité pour une twingo toute neuve.
On y retrouve par hasard Isa et Chris
arrivés au port.
Vue panoramique du resto du Grand Hôtel
à 60 m de hauteur. Fantastique !
Dîner au resto Casa Ginory avec Isa et
Chris
Vendredi : visite de Lagomar,
espace aménagé tout d'abord par César Manrique puis d'autres
artistes de renom. Dans cet espace, la maison troglodyte ayant
appartenu à Omar Sharif mais perdue au bridge.
L'ensemble est de
toute beauté, judicieusement imaginé et agencé dans le moindre
détail.
Route vers Haria.
Forfait 6 visites de sites pour
30€/pers.
Visite des Jameos del Agua, aménagé
par César Manrique ! Impressionnant d'originalité et de bon goût.
Visite de las Cuervas Verdes. Encore
une grotte comme les autres, excepté la surprise du guide, qu'on
taira bien entendu !
Route vers Arrieta (la villa bleue),
Mala et Guatiza.
Retour à Arrecife. Visite à Isa et
Chris sur leur bateau au port et dîner commun de tapas à La Casa de
Miedo. Bonne maison, c'est simple, sympa et bon !(10€/pers avec
boissons)
Samedi
Desayuno
au bistrot Ginory avec un bonus bocadillo de calamares, comme les
habitués de ce lieu devenu une véritable institution sur Arrecife !
Les articles de presse affichés en témoignent...
Marché
alimentaire tout petit près de l'église non loin du Charco mais
déception, tout petit. Marché plus important de bricoles dans les
rues du centre.
Déjeuner pique
nique sur la terrasse de la pension (on finit les restes apportés du
bateau).
Départ pour las
Montanas del Fuego. Magnifique. 45 mn de bus sur la route des volcans
(compris dans le billet)
Grandiose, époustouflant, paysages d'un autre monde.
Quelle coulée de lave alimentée par près de 30 volcans il y a 3 siècles...
Route vers Yaiza,
visite de la galerie du peintre allemand Veno mort en 1998 (pas mal
sans plus!)
El Golfo. Balade à
pied en bordure de côte sauvage !
On passe ensuite
las Salinas de Janubio, joli cadre, pour faire route vers Playa
Blanca.
Surprise, c'est Carnaval !!
Dîner de tapas
sur le front de mer après le défilé. Place centrale, fête locale.
Dimanche
Marché de Teguise
: énorme ! On ne s'attendait pas à cela... JA en profite pour
investir dans de magnifiques chaussures de marque Camper dans une
petite boutique de la ville.
Et, MJ trouve un
cadeau souvenir pour l'anniversaire de sa maman le 29 mars.
Ceci fait,
déjeuner à la Casa de Santa Barbara, bistrot sympa avec animation
musicale pour les bons vieux tubes des années 80 par un guitariste
en solo soutenu par sa boite à rythmes. Bonne petite bouffe, ma foi,
pour un prix raisonnable !
Route vers le
Mirador pour une vue panoramique sur La Graciosa.
Le temps est bien
dégagé et on aperçoit même Manu Atea, si vous regardez bien !
Petite balade pédestre un peu plus loin près du village de Yé au
départ d'une rando qu'on avait envisagée mais vu le temps passé au
marché de Teguise, c'est carrément trop tard... Décidément, on
fait peu d'exercice ces temps-ci !
Descente sur la
côte vers le Jardin de cactus. Joli cadre, des tas d'espèces, un
moment de détente agréable, notamment devant una cerveza au bar !
On retrouve nos
amis sur leur bateau pour des copies de cartes, de musique etc...
Et, après
l'apéro, destination l'une de nos cantiques préférées, à savoir
le resto Ginory au bout du Charco.
Lundi
Desayuno
à la Casa Ginory (on prend ses p'tites habitudes...) pour attaquer
la journée par les calamares en sandwich (même pas gras, es la
verdad !) et une orange pressée en plus du pti déj habituel.
Sans
traîner, on se rend à la fondation Manrique pour la visite de sa
maison qui vaut bien le coup d'oeil !
Son habitation exploite trois
bulles dans une coulée de lave. L'art et la manière d'intégrer ou
mieux d'épouser la nature ! Fabuleux, un vrai voyage dans
l'imagination sans limites de César Manrique. Tout est détail, tout
est subtilité, tout est simplement harmonie ! Un créateur qui aura
su façonner son île à son image, dans le respect de la nature tout
en l'utilisant à bon escient.
Route des vignes
et des vins !
Paysages hallucinants...
Chaque pied de vigne est protégé du vent par un muret de pierres de lave ou se trouve dans une cuvette ou les deux parfois.
Quelques arrêts pour dégoter
la bouteille de vin blanc (semi-sec por favor !) qui fera plaisir à
Isa et Chris.
On remonte vers La Isleta qui abrite l'un des plus
grands complexes hôteliers et sportifs. S'y retrouvent des athlètes
et sportifs internationaux pour des entrainements d'hiver comme aussi
bien le pékin moyen qui vient se taper une semaine de remise en
forme. Au menu, 64 activités olympiques. Stade, piscine olympique,
salle de muscu, de massages... tout est prévu !
On y fera simplement
nos curieux avant de terminer nos découvertes par le musée d'art contemporain au petit fort San Jose au port de Naos.
Enfin retour à la casa pour retrouver nos amigos pour qq
dernières mises au point électroniques et informatiques, le temps
d'un apéro. Enfin, tapas à notre seconde cantique, la casa del
Medio !
Petite note culturelle
: César Manrique ou l'Art Total
Il est né à
Arrecife en 1919. Après des études à l'Académie des Beaux Arts de
Madrid, il peint et expose ses oeuvres abstraites, notamment après
un séjour à Paris. Il fait des recherches sur la matière jusqu'à
en faire la figure essentielle de ses compositions. (bon nombre des
oeuvres exposées à la Fondation en témoignent). Il voyage dans
différentes parties du monde puis s'établit à New York où il
rencontre et partage son art avec Rothko, Pollock, le pop de Warhol
et Rauschenberg, l'art cinétique... Ces mouvements avant-gardistes
lui apporte une culture visuelle qui sera déterminante dans son
parcours créatif. Dans les années 70, il introduira quelques signes
figuratifs s'en tenant à de simples références et ouvre ses
tableaux à de nouveaux matériaux comme le tissu, les cartons ou les
serpillières.
En 1966, il
s'installe définitivement à Lanzarote et marque de son empreinte le
développement touristique de l'île tout en préservant, voire en
valorisant le patrimoine naturel et culturel de l'espace insulaire.
L'île est alors déclarée Réserve de la Biosphère par l'Unesco.
Il défend un concept d'Art- Nature qui englobe la peinture, la
sculpture, les peintures murales et les architectures intégrés dans
des espaces choisis de la nature. Ainsi en est-il de los Jameos del
Agua, sa maison de Tahiche, le Mirador del Riol, le Jardin de cactus
etc... sans évoquer les multiples réalisations dans les autres îles
des Canaries ou en Espagne.
César Manrique
aura su cultiver différents langages créatifs et harmoniser avec
talent nature et espace, nature et vie dans le respect de la
tradition locale et de la conception moderne. Il configure ainsi des
paysages soumis à l'intervention humaine dans lesquels l'individu
peut contempler le spectacle de la nature qu'entrer en contact avec
elle.
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