De Porto Santo à Santa Maria (les Açores)
Nous devons partir pour Santa Maria, mais sans trainer pour autant, il nous reste des "choses" à faire avant de partir. Jacques, avec ses em…es de tuyau d'eau chaude percé sous la double coque que l'on essaie d'aider ou de conseiller autant que faire ce peut, Simon qui n'arrive pas à récupérer les fichiers grib à partir de son ordi, Marie-Joé qui est bien tentée par cette journée de grand beau, d'aller se baigner et hop, la voilà partie avec Claire et Anne. Bref il est l'heure de déjeuner et, pas de sieste, à 14h on lève le camp, pardon on largue les amarres pour les 500 milles jusqu'à Vila Do Porto.
Cela commence par de la pétole jusqu'à la pointe SW de l'île, puis le vent rentre : le genak est de nouveau de sortie jusqu'au soir ou le vent monte en refusant, puis revient au niveau premier. Nous décidons de rester sous génois pour la nuit. Juste choix, le vent varie dans la nuit entre 15 et 22 nœuds par le travers. A 3h du mat, un claquement, c'est la manille de hâle-bas de bôme qui vient de lâcher, le manillon s'étant dévissé. Merci le spectra pour la réparation !
Dimanche, même type de temps avec quelques grains où le vent monte à 30 nœuds. C'est un peu limite, GV haute mais tant que c'est momentané… A la tombée de la nuit, les grains sont plus nombreux ; un ris dans la GV, plus sûr d'autant qu'il ne faut pas que nous arrivions dans la nuit et qu'il faudrait mettre du charbon pour arriver avant la nuit. Nous larguons le ris lundi à 14h le vent mollissant un peu. Tranquille donc si ce n'est ce moteur à mettre en route toutes les 3 à 4 heures pour une heure. Vivement un hydro-alternateur. Les journées sont occupées par lecture, repas, siestes, un peu de surveillance tout de même. MJ se met même à la cuisine, oui, oui, vous avez bien lu. A l'aise blaise, même qu'elle a joué, mais sérieusement à la boulangère. Excellent son pain. A rééditer. Quel changement, n'est-ce pas Martine et Gérard. Même que dans l'histoire celui qui n'était pas au mieux de sa forme c'était le pacha, petit pb de foie.
Bref tranquillement, mais avec un Pogo 10.50, ça va quand même vite, nous sommes arrivés à Vila Do Porto (Santa Maria) à 10h locale (2h de décal avec la France) soit 69h de nav. Même pas pêché, trop vite pour, car nous avons perdu un leurre et un plomb sur la ligne à thons.
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